C’est un fléau qui n’en finit pas de gagner du terrain. Dans son rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France publié ce jeudi, le Secours Catholique met en exergue une nouvelle offensive de la précarité lors de l’année 2023. Alors que plus d’un million de personnes ont été aidées par l’association au niveau national, celle-ci souligne en effet que « le niveau médian des ménages rencontrés s’établit à 555 euros par mois » et dévoile que 95% de ses bénéficiaires vivent sous le seuil de pauvreté, établi à 1275 euros, et 74% sous le seuil d’extrême pauvreté.
« Nous n’avons jamais rencontré autant de ménages vivant sans aucune ressources », déplore par ailleurs le Secours Catholique en précisant qu’ « en 2023, 25,4% des ménages rencontrés tentent de survivre grâce à la débrouille et au soutien de ceux qui sont en capacité de les aider ». « Les femmes sont les premières victimes de la pauvreté et représentent 57% des personnes rencontrées », ajoute l’association. Dans ce droit fil, ce rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France vient dessiner « les contours d’une pauvreté multiple et complexe qui caractérise l’exclusion d’aujourd’hui ».
Un état des lieux alarmant qui n’épargne pas la Corse. Le Secours Catholique déclare en effet y accompagner 2856 personnes en difficulté. Dans une île qui reste le territoire le plus pauvre de France métropolitaine, l’antenne locale de l’association regrette en outre que « l’accès aux prestations sociales devient un véritable parcours du combattant », ne faisant qu’alimenter cette spirale de la précarité.
« La dématérialisation des démarches, le durcissement des critères d’éligibilité et la complexité des processus d’accès aux droits accentuent l’exclusion », explique le Secours Catholique qui pointe en conséquence que « le non-recours aux prestations sociales a atteint 36% pour le RSA, une hausse de 10 points par rapport à 2010 ». « Cette situation résulte d’un éloignement croissant de l’administration qui n’offre plus suffisamment de soutien aux personnes vulnérables », fustige-t-elle en avançant que « la solidarité s’éloigne ».
« Le parcours administratif désormais entièrement dématérialisé représente une série d’obstacles pour les personnes isolées et en difficulté. La perte du lien de proximité avec les services publics et la complexité des démarches empêchent de nombreux citoyens d’accéder aux aides dont ils ont pourtant besoin », appuie-t-elle encore.
« Nous n’avons jamais rencontré autant de ménages vivant sans aucune ressources », déplore par ailleurs le Secours Catholique en précisant qu’ « en 2023, 25,4% des ménages rencontrés tentent de survivre grâce à la débrouille et au soutien de ceux qui sont en capacité de les aider ». « Les femmes sont les premières victimes de la pauvreté et représentent 57% des personnes rencontrées », ajoute l’association. Dans ce droit fil, ce rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France vient dessiner « les contours d’une pauvreté multiple et complexe qui caractérise l’exclusion d’aujourd’hui ».
Un état des lieux alarmant qui n’épargne pas la Corse. Le Secours Catholique déclare en effet y accompagner 2856 personnes en difficulté. Dans une île qui reste le territoire le plus pauvre de France métropolitaine, l’antenne locale de l’association regrette en outre que « l’accès aux prestations sociales devient un véritable parcours du combattant », ne faisant qu’alimenter cette spirale de la précarité.
« La dématérialisation des démarches, le durcissement des critères d’éligibilité et la complexité des processus d’accès aux droits accentuent l’exclusion », explique le Secours Catholique qui pointe en conséquence que « le non-recours aux prestations sociales a atteint 36% pour le RSA, une hausse de 10 points par rapport à 2010 ». « Cette situation résulte d’un éloignement croissant de l’administration qui n’offre plus suffisamment de soutien aux personnes vulnérables », fustige-t-elle en avançant que « la solidarité s’éloigne ».
« Le parcours administratif désormais entièrement dématérialisé représente une série d’obstacles pour les personnes isolées et en difficulté. La perte du lien de proximité avec les services publics et la complexité des démarches empêchent de nombreux citoyens d’accéder aux aides dont ils ont pourtant besoin », appuie-t-elle encore.