Jean-Paul Eon et Julia Tiberi ont réuni un conseil de l'ordre commun pour décider de la poursuite du mouvement.
Après deux heures de discussions, ce lundi, le conseil de l'ordre réunissant les barreaux d'Ajaccio et Bastia a voté le maintien de la grève pour 8 jours supplémentaires. Cette décision intervient malgré le recours du gouvernement au 49.3.
A la sortie de la réunion, Jean-Paul Eon, le bâtonnier du barreau de Bastia et Julia Tiberi le bâtonnier du barreau d'Ajaccio ont expliqué la décision du conseil de l'ordre : "Nous avons voté la poursuite du mouvement de grève dure, c'est-à-dire la grève de tous les contentieux sans exceptions.
Le 49.3 ne nous laisse pas une très grande marge de manoeuvre. Cependant, l'annonce a été faite mais ce n'est pas encore matérialisé. Il va y avoir le dépôt d'une motion de censure même si nous avons peu d'espoir quant à l'issue de cette motion. Ensuite y aura une navette parlementaire donc le combat n'est pas terminé. (...) Néanmoins je crois qu'on peut très légitimement se poser la question du caractère démocratique de l'exercice du pouvoir par ce gouvernement."
Depuis deux mois, les barreaux de Bastia et d'Ajaccio s'inscrivent dans un mouvement de grève nationale et refusent catégoriquement la suppression de leur régime de retraite autonome. Cette action a conduit à une paralysie du système judiciaire. Sans avocats, les audiences sont reportées et les dossiers s'accumulent. Le conseil de l'ordre se réunira à nouveau dans huit jours pour décider de la suite du mouvement.
A la sortie de la réunion, Jean-Paul Eon, le bâtonnier du barreau de Bastia et Julia Tiberi le bâtonnier du barreau d'Ajaccio ont expliqué la décision du conseil de l'ordre : "Nous avons voté la poursuite du mouvement de grève dure, c'est-à-dire la grève de tous les contentieux sans exceptions.
Le 49.3 ne nous laisse pas une très grande marge de manoeuvre. Cependant, l'annonce a été faite mais ce n'est pas encore matérialisé. Il va y avoir le dépôt d'une motion de censure même si nous avons peu d'espoir quant à l'issue de cette motion. Ensuite y aura une navette parlementaire donc le combat n'est pas terminé. (...) Néanmoins je crois qu'on peut très légitimement se poser la question du caractère démocratique de l'exercice du pouvoir par ce gouvernement."
Depuis deux mois, les barreaux de Bastia et d'Ajaccio s'inscrivent dans un mouvement de grève nationale et refusent catégoriquement la suppression de leur régime de retraite autonome. Cette action a conduit à une paralysie du système judiciaire. Sans avocats, les audiences sont reportées et les dossiers s'accumulent. Le conseil de l'ordre se réunira à nouveau dans huit jours pour décider de la suite du mouvement.