"C'est un rapport qui était attendu par tous les amoureux du patrimoine bastiais", a salué Philippe Peretti, l'adjointe au maire délégué à la mise en valeur du patrimoine. Alors que toutes les autres grandes demeures bastiaises construites à cette époque ont perdu leur unité, leurs décors intérieurs et leur mobilier d'origine, "ce n'est pas le cas du palais Caraffa", souligne Philippe Peretti.
La ville de Bastia possède plus de 80 % de la maison patricienne, qui s'établit sur deux copropriétés distinctes. L’étage noble, d’une surface de 300 m2, comporte, entre autres, des pièces remarquables, un grand salon-bibliothèque voûté et décoré, une chapelle privée et un salon orné de décors peints dédié au duc de Wurtemberg.
Le projet prévoit la conservation du bâtiment en copropriété, avec une gestion patrimoniale de l’étage noble par la ville. L’opération programme aussi une ouverture au public de l’étage noble (notamment sur le thème des demeures patriciennes corses des XVIIIe et XIXe siècles).
"On manque d'ambition"
Avant que ne soient réalisés des travaux estimés à 4,9 millions d'euros, les élus de Bastia ont d'abord voté à la majorité la réalisation d'études préalables, ainsi que la réhabilitation des parties communes, la réfection de la toiture et de la façade pour 1,1 million d'euros. Dans le montage financier proposé, la ville ne débourserait que 20 % de la somme, le reste étant financé par l'État via le PTIC (à hauteur de 70%) et par la Collectivité de Corse (10%).
Élu d'opposition, Jean-François Paoli a choisi de s'abstenir : "On manque d'ambition. Je suis un peu déçu qu'on se limite à 300 m2 de travaux alors qu'on aurait pu faire beaucoup plus." Philippe Peretti s'en défend : "Ce n'est pas un une réduction de nos ambitions. Je rappelle qu'une partie du bâtiment nous échappe parce qu'elle est habitée. Pour les parties basses, nous reviendrons vers le conseil municipal pour faire des propositions."
La ville de Bastia possède plus de 80 % de la maison patricienne, qui s'établit sur deux copropriétés distinctes. L’étage noble, d’une surface de 300 m2, comporte, entre autres, des pièces remarquables, un grand salon-bibliothèque voûté et décoré, une chapelle privée et un salon orné de décors peints dédié au duc de Wurtemberg.
Le projet prévoit la conservation du bâtiment en copropriété, avec une gestion patrimoniale de l’étage noble par la ville. L’opération programme aussi une ouverture au public de l’étage noble (notamment sur le thème des demeures patriciennes corses des XVIIIe et XIXe siècles).
"On manque d'ambition"
Avant que ne soient réalisés des travaux estimés à 4,9 millions d'euros, les élus de Bastia ont d'abord voté à la majorité la réalisation d'études préalables, ainsi que la réhabilitation des parties communes, la réfection de la toiture et de la façade pour 1,1 million d'euros. Dans le montage financier proposé, la ville ne débourserait que 20 % de la somme, le reste étant financé par l'État via le PTIC (à hauteur de 70%) et par la Collectivité de Corse (10%).
Élu d'opposition, Jean-François Paoli a choisi de s'abstenir : "On manque d'ambition. Je suis un peu déçu qu'on se limite à 300 m2 de travaux alors qu'on aurait pu faire beaucoup plus." Philippe Peretti s'en défend : "Ce n'est pas un une réduction de nos ambitions. Je rappelle qu'une partie du bâtiment nous échappe parce qu'elle est habitée. Pour les parties basses, nous reviendrons vers le conseil municipal pour faire des propositions."