Serge Ricco, membre du collectif U Campianellu
En Balagne, un collectif composé des habitants, agriculteurs et commerçants de la ligne droite de la plaine de Calenzana, monte au créneau pour dénoncer l'impact écologique de la casse automobile située en amont du ruisseau du Campianellu "Cette casse ne respecte pas les normes actuelles, qu'elles soient européennes ou françaises, comme la directive 2000/53/CE ou le décret n°2003-727", déclare Serge Ricco, membre du collectif.
Les inquiétudes portent principalement sur les polluants dangereux qui seraient déversés dans les sols, à proximité du ruisseau du Campianellu, une voie d’eau qui alimente la Figarella et la nappe phréatique. "Cette casse pollue nos sols avec des produits toxiques : acides de batterie, hydrocarbures, éclats de verre, métaux lourds... Et tout finit dans le ruisseau", s’insurge Ricco, soulignant l’enjeu écologique que représente ce site.
La casse, reprise en 2022, détient un agrément de démolisseur de véhicules hors d’usage (VHU) conformément à l’arrêté du 15 mars 2005. Toutefois, le collectif dénonce l’héritage lourd laissé par l’ancienne gestion. "Pendant plus de 20 ans, des centaines de voitures non dépolluées ont été stockées sur de la terre battue. Le sol est imprégné de liquides dangereux. Les véhicules étaient empilés sur plusieurs niveaux, certains accidentés et endommagés", explique Serge Ricco, qui affirme avoir fait constater cette situation par un huissier à l’époque.
Les inquiétudes portent principalement sur les polluants dangereux qui seraient déversés dans les sols, à proximité du ruisseau du Campianellu, une voie d’eau qui alimente la Figarella et la nappe phréatique. "Cette casse pollue nos sols avec des produits toxiques : acides de batterie, hydrocarbures, éclats de verre, métaux lourds... Et tout finit dans le ruisseau", s’insurge Ricco, soulignant l’enjeu écologique que représente ce site.
La casse, reprise en 2022, détient un agrément de démolisseur de véhicules hors d’usage (VHU) conformément à l’arrêté du 15 mars 2005. Toutefois, le collectif dénonce l’héritage lourd laissé par l’ancienne gestion. "Pendant plus de 20 ans, des centaines de voitures non dépolluées ont été stockées sur de la terre battue. Le sol est imprégné de liquides dangereux. Les véhicules étaient empilés sur plusieurs niveaux, certains accidentés et endommagés", explique Serge Ricco, qui affirme avoir fait constater cette situation par un huissier à l’époque.
Des normes respectées
En réponse, les services de l’État rappellent que l’agrément a été délivré après des contrôles de la DREAL, et que les nouveaux propriétaires ont un délai pour mettre le site en conformité. Cependant, ces derniers se montrent peu enclins à s’exprimer publiquement. Ils assurent néanmoins que "les normes sont respectées ou en cours d’élaboration".
Le collectif reste cependant sceptique : "Aucun récupérateur de gaz pour les climatisations, pas de tri du verre, qui est éclaté à même le sol. Si l’on prélevait un échantillon de terre, les résultats seraient catastrophiques", affirme Serge Ricco qui s'interroge : "Pourquoi laisse-t-on fonctionner une casse qui ne respecte aucune norme environnementale stricte ? Les exploitants de centres de VHU doivent faire l’objet de contrôles rigoureux, notamment sur la dépollution des véhicules. Ici, ce n’est pas le cas."
Un casse et une...déchetterie
Le collectif U Campianellu exprime également son inquiétude face à un projet récent : l’implantation d’une déchetterie à quelques mètres de la casse, sans enquête publique préalable. "Un permis de construire a été délivré par la commune de Calenzana pour installer une déchetterie sur un terrain adjacent à la casse. La plaine de Calenzana est-elle vouée à devenir un dépotoir ?", s’interroge le collectif, soulignant que cette zone est principalement agricole et pavillonnaire. Ils proposent plutôt d’utiliser la zone industrielle de Cantine, située à moins d’un kilomètre, comme un site mieux adapté.
Le collectif U Campianellu appelle ainsi à une action rapide des autorités pour régulariser la situation et protéger l'environnement local.
En réponse, les services de l’État rappellent que l’agrément a été délivré après des contrôles de la DREAL, et que les nouveaux propriétaires ont un délai pour mettre le site en conformité. Cependant, ces derniers se montrent peu enclins à s’exprimer publiquement. Ils assurent néanmoins que "les normes sont respectées ou en cours d’élaboration".
Le collectif reste cependant sceptique : "Aucun récupérateur de gaz pour les climatisations, pas de tri du verre, qui est éclaté à même le sol. Si l’on prélevait un échantillon de terre, les résultats seraient catastrophiques", affirme Serge Ricco qui s'interroge : "Pourquoi laisse-t-on fonctionner une casse qui ne respecte aucune norme environnementale stricte ? Les exploitants de centres de VHU doivent faire l’objet de contrôles rigoureux, notamment sur la dépollution des véhicules. Ici, ce n’est pas le cas."
Un casse et une...déchetterie
Le collectif U Campianellu exprime également son inquiétude face à un projet récent : l’implantation d’une déchetterie à quelques mètres de la casse, sans enquête publique préalable. "Un permis de construire a été délivré par la commune de Calenzana pour installer une déchetterie sur un terrain adjacent à la casse. La plaine de Calenzana est-elle vouée à devenir un dépotoir ?", s’interroge le collectif, soulignant que cette zone est principalement agricole et pavillonnaire. Ils proposent plutôt d’utiliser la zone industrielle de Cantine, située à moins d’un kilomètre, comme un site mieux adapté.
Le collectif U Campianellu appelle ainsi à une action rapide des autorités pour régulariser la situation et protéger l'environnement local.
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