Michèle Corrotti.
Pourquoi ce festival ?
Michèle Corrotti - L’idée de Camera Pulitica est née d’une volonté de créer un espace de réflexion, où l’art cinématographique devient un outil pour comprendre, critiquer et s'engager dans le monde qui nous entoure. Nous espérons que ce festival sera le point de départ d’une aventure collective à Biguglia.
Comment se sont déroulés ces premiers jours de festival ?
Le public a répondu présent, malgré des conditions météorologiques difficiles. L'ouverture du festival a coïncidé avec une tempête, et nous avons craint un faible engouement. Mais hier soir, plus de 110 spectateurs ont assisté à la projection de Le Déluge de Gianluca Jodice. Ce matin, nous avons accueilli une cinquantaine de collégiens pour une projection de Le Brio d’Yvon Attal. Les élèves ont débattu avec beaucoup d’intérêt sur des thèmes comme le déterminisme social et le pouvoir du langage dans l’ascension sociale. Certains ont exprimé des réflexions profondes sur l'importance des mots et du logos dans la construction de soi. C’était enrichissant et prometteur pour la suite.
Quelles sont les particularités de cette programmation ?
Nous avons misé sur une approche pluridisciplinaire. De nombreuses personnalités – politiques, artistes et journalistes – animent des débats et masterclasses. Parmi les invités, Roselyne Bachelot a marqué les esprits en intervenant auprès des collégiens après une arrivée chaleureuse, ponctuée d’une chorégraphie et d’une haie d’honneur. Elle a ensuite récompensé les lauréats du concours d’éloquence avec des ouvrages sur le cinéma, avant de participer à un échange passionnant avec les élèves. Ce dialogue intergénérationnel a véritablement illustré l’esprit du festival : créer un pont entre les mondes, les idées et les générations.
À quoi s'attendre pour les prochains jours ?
La programmation s’intensifie avec des œuvres qui interrogent les grands défis contemporains. Vendredi, La Petite Bandede Pierre Salvadori abordera les luttes écologiques à travers le prisme de la jeunesse, suivi d’Anna, un film sarde évoquant la dépossession des terres. La journée mettra en lumière les similitudes entre la Corse et la Sardaigne et leurs enjeux écologiques. Un débat approfondira ces problématiques en interrogeant la préservation des territoires insulaires.
Michèle Corrotti - L’idée de Camera Pulitica est née d’une volonté de créer un espace de réflexion, où l’art cinématographique devient un outil pour comprendre, critiquer et s'engager dans le monde qui nous entoure. Nous espérons que ce festival sera le point de départ d’une aventure collective à Biguglia.
Comment se sont déroulés ces premiers jours de festival ?
Le public a répondu présent, malgré des conditions météorologiques difficiles. L'ouverture du festival a coïncidé avec une tempête, et nous avons craint un faible engouement. Mais hier soir, plus de 110 spectateurs ont assisté à la projection de Le Déluge de Gianluca Jodice. Ce matin, nous avons accueilli une cinquantaine de collégiens pour une projection de Le Brio d’Yvon Attal. Les élèves ont débattu avec beaucoup d’intérêt sur des thèmes comme le déterminisme social et le pouvoir du langage dans l’ascension sociale. Certains ont exprimé des réflexions profondes sur l'importance des mots et du logos dans la construction de soi. C’était enrichissant et prometteur pour la suite.
Quelles sont les particularités de cette programmation ?
Nous avons misé sur une approche pluridisciplinaire. De nombreuses personnalités – politiques, artistes et journalistes – animent des débats et masterclasses. Parmi les invités, Roselyne Bachelot a marqué les esprits en intervenant auprès des collégiens après une arrivée chaleureuse, ponctuée d’une chorégraphie et d’une haie d’honneur. Elle a ensuite récompensé les lauréats du concours d’éloquence avec des ouvrages sur le cinéma, avant de participer à un échange passionnant avec les élèves. Ce dialogue intergénérationnel a véritablement illustré l’esprit du festival : créer un pont entre les mondes, les idées et les générations.
À quoi s'attendre pour les prochains jours ?
La programmation s’intensifie avec des œuvres qui interrogent les grands défis contemporains. Vendredi, La Petite Bandede Pierre Salvadori abordera les luttes écologiques à travers le prisme de la jeunesse, suivi d’Anna, un film sarde évoquant la dépossession des terres. La journée mettra en lumière les similitudes entre la Corse et la Sardaigne et leurs enjeux écologiques. Un débat approfondira ces problématiques en interrogeant la préservation des territoires insulaires.
Samedi, des thèmes variés seront explorés, comme les frontières dans The Wall, ou les réalités corses avec Le Jour de ma Mort. Jacques Pradel, spécialiste des affaires criminelles, et Thierry de Peretti, acteur-réalisateur, apporteront leurs éclairages lors de rencontres animées par Christophe Bourseiller. Enfin, dimanche, le festival se conclura avec des projections et une masterclass dédiée à John Ford et Abraham Lincoln par Alain Luciani, un moment phare pour les passionnés de cinéma.