Les voix des Muvrini s’élèvent dans la cathédrale du Sacré Cœur, ce vendredi 11 septembre, funeste date à plus d’un titre, pour rendre hommage aux 95 victimes de la catastrophe de la caravelle Ajaccio-Nice. Des victimes dont les noms sont égrenés, un à un, pour ne pas tomber dans l’oubli, et qui viennent rappeler combien l’exigence de vérité est plus que jamais criante, comme le déclare l’évêque d’Ajaccio Olivier de Germay : « Nous sommes réunis dans une certaine gravité mais également dans l’espérance, avec le désir que 52 ans après la lumière soit faite ». Evoquant la « blessure profonde » que constitue ce drame, il réclame « cette vérité cachée dont les familles ont besoin ».
Une cérémonie en présence des maires de Nice et d’Ajaccio, Christian Estrosi et Laurent Marcangeli, du président du conseil Exécutif Gilles Simeoni et du député de Corse-du-Sud Jean-Jacques Ferrara, qui se sont ensuite rendus au cimetière marin afin de déposer des gerbes devant la plaque commémorant le tragique évènement. Mais cette année, une autre gerbe est venue s’ajouter : celle du président de la République Emmanuel Macron, portée par son directeur de cabinet et ancien préfet de Corse Patrick Strzoda, et le Préfet Pascal Lelarge. Une attention dans laquelle les familles de victimes veulent voir un signe, celui que la lumière sera enfin faite sur les circonstances du crash.
"Le combat continuera sans relâche"
Rappelant dans son discours le travail inlassablement accompli par l’association des victimes, son président Mathieu Paoli assure que leur détermination est intacte : « Le combat continuera sans relâche jusqu’à ce que l’Etat reconnaisse l’erreur commise, et tant que nous vivrons et que le secret de la défense nationale ne sera pas levé, nous ne lâcherons rien ».
Car, pour les familles des victimes, c’est bel et bien un missile de l’armée qui a touché, par erreur, la caravelle et causé son crash. Aussi, pour confirmer cette hypothèse, il formule une demande précise, une plongée sur l’épave : « En 2019, notre président a fait ce qu’il fallait pour retrouver le sous-marin la Minerve, disparu en 1968, qui gisait à la même profondeur que la Caravelle. Des photos ont été prises, et je souhaiterais qu’il en soit de même, pour voir si les réacteurs sont toujours en place ». S’ils n’y sont pas, pour Mathieu Paoli, cela validerait la thèse du missile « car cela voudrait dire qu’ils auraient été récupérés et envoyé à Toulon ». Une demande renouvelée ce vendredi auprès du préfet Pascal Lelarge : « Il m’a assuré qu’il ferait le nécessaire » se réjouit Mathieu Paoli.
52 ans après le drame, va t-on enfin vers la vérité ?
Une cérémonie en présence des maires de Nice et d’Ajaccio, Christian Estrosi et Laurent Marcangeli, du président du conseil Exécutif Gilles Simeoni et du député de Corse-du-Sud Jean-Jacques Ferrara, qui se sont ensuite rendus au cimetière marin afin de déposer des gerbes devant la plaque commémorant le tragique évènement. Mais cette année, une autre gerbe est venue s’ajouter : celle du président de la République Emmanuel Macron, portée par son directeur de cabinet et ancien préfet de Corse Patrick Strzoda, et le Préfet Pascal Lelarge. Une attention dans laquelle les familles de victimes veulent voir un signe, celui que la lumière sera enfin faite sur les circonstances du crash.
"Le combat continuera sans relâche"
Rappelant dans son discours le travail inlassablement accompli par l’association des victimes, son président Mathieu Paoli assure que leur détermination est intacte : « Le combat continuera sans relâche jusqu’à ce que l’Etat reconnaisse l’erreur commise, et tant que nous vivrons et que le secret de la défense nationale ne sera pas levé, nous ne lâcherons rien ».
Car, pour les familles des victimes, c’est bel et bien un missile de l’armée qui a touché, par erreur, la caravelle et causé son crash. Aussi, pour confirmer cette hypothèse, il formule une demande précise, une plongée sur l’épave : « En 2019, notre président a fait ce qu’il fallait pour retrouver le sous-marin la Minerve, disparu en 1968, qui gisait à la même profondeur que la Caravelle. Des photos ont été prises, et je souhaiterais qu’il en soit de même, pour voir si les réacteurs sont toujours en place ». S’ils n’y sont pas, pour Mathieu Paoli, cela validerait la thèse du missile « car cela voudrait dire qu’ils auraient été récupérés et envoyé à Toulon ». Une demande renouvelée ce vendredi auprès du préfet Pascal Lelarge : « Il m’a assuré qu’il ferait le nécessaire » se réjouit Mathieu Paoli.
52 ans après le drame, va t-on enfin vers la vérité ?