
Photo d'illustration
Centuri, 220 habitants, est le théâtre depuis plus de dix ans d'un combat judiciaire entre deux maires: David Brugioni, maire de 2014 à 2020, et Joseph Micheli, maire de 2001 à 2014. Une série de plaintes croisées a été déposée depuis 2014 et plusieurs non-lieux ont été prononcés. Dans un climat particulièrement délétère, M. Brugioni avait essuyé des tirs sur sa maison puis sur la mairie en septembre 2017 et août 2018. Des faits non élucidés.
Suite à l'une de ces plaintes, M. Micheli avait déjà été condamné en avril 2017 à deux ans de prison avec sursis, deux ans d'inéligibilité et 12.000 euros d'amende pour détournements de fonds publics, favoritisme et prise illégale d'intérêt dans des marchés publics de la commune entre 2010 et 2013 pour un montant d'environ 300.000 euros.
A l'audience, en janvier, le procureur avait égrainé la lecture des témoignages de conseillers municipaux ou secrétaires assurant ne pas avoir participé à bon nombre de conseils municipaux, contrairement aux attestations de présence, autant "d'irrégularités" apparues lors de cette première enquête. "Je n'ai jamais fait de fausses délibérations" ou "de faux conseils municipaux, tout cela est une pure invention", avait assuré à la barre M. Micheli.
Les avocats de M. Micheli avaient plaidé sa relaxe, arguant que seuls des extraits des délibérations des conseils municipaux avaient été retrouvés et qu'il était donc impossible de parler de fausses délibérations.
Suite à l'une de ces plaintes, M. Micheli avait déjà été condamné en avril 2017 à deux ans de prison avec sursis, deux ans d'inéligibilité et 12.000 euros d'amende pour détournements de fonds publics, favoritisme et prise illégale d'intérêt dans des marchés publics de la commune entre 2010 et 2013 pour un montant d'environ 300.000 euros.
A l'audience, en janvier, le procureur avait égrainé la lecture des témoignages de conseillers municipaux ou secrétaires assurant ne pas avoir participé à bon nombre de conseils municipaux, contrairement aux attestations de présence, autant "d'irrégularités" apparues lors de cette première enquête. "Je n'ai jamais fait de fausses délibérations" ou "de faux conseils municipaux, tout cela est une pure invention", avait assuré à la barre M. Micheli.
Les avocats de M. Micheli avaient plaidé sa relaxe, arguant que seuls des extraits des délibérations des conseils municipaux avaient été retrouvés et qu'il était donc impossible de parler de fausses délibérations.