La Scupritura de Ciamannaccia
Dans le paisible village de Ciamannaccia, niché dans les hauteurs du Taravu, l'église paroissiale de l'Annunziata se dresse en tant que bijou néo-roman. La construction de ce nouvel édifice religieux a embrassé les vestiges du mur de l'ancienne église, imprégné de l'histoire sacrée de ce lieu. Sur ce mur, une représentation de la Vierge Marie résiste au passage implacable du temps, témoignage muet de l'apparition mariale qui marqua à jamais cet endroit béni. La mémoire collective narre l'apparition miraculeuse de la Vierge Marie à Ciamannaccia, un événement qui transcende la simple croyance pour faire de l'église de l'Annunziata un sanctuaire sacré.
La légende raconte qu'une pieuse fidèle, en prière à l'intérieur de l'église, fut témoin d'un faisceau lumineux représentant la Vierge. Au réveil, le mur nord de l'église arborait un dessin exquis de Marie tenant l'enfant Jésus dans ses bras. Véronique Cesari, secrétaire de mairie, souligne l'importance de cette image : "Notre église paroissiale abrite une image que nous vénérons profondément dans tout le canton. Ce graffiti sur granit est considéré comme miraculeux selon notre tradition. Une dévotion constante lui est vouée tout au long de l'année." Chaque année, le 8 septembre, cette image est révélée au public lors de la tradition de la "Scupritura," une cérémonie religieuse qui rassemble de nombreux fidèles.
En cas de besoin de grâce tout au long de l'année, les croyants peuvent adresser leur demande au prêtre Antoine Peretti, qui dévoilera l'image pour permettre les invocations à la sainte. La célébration religieuse du 8 septembre débutera à 10h30 à l'église de l'Annunziata, suivie d'une procession et d'un apéritif déjeunatoire offert par la mairie.
Dans le paisible village de Ciamannaccia, niché dans les hauteurs du Taravu, l'église paroissiale de l'Annunziata se dresse en tant que bijou néo-roman. La construction de ce nouvel édifice religieux a embrassé les vestiges du mur de l'ancienne église, imprégné de l'histoire sacrée de ce lieu. Sur ce mur, une représentation de la Vierge Marie résiste au passage implacable du temps, témoignage muet de l'apparition mariale qui marqua à jamais cet endroit béni. La mémoire collective narre l'apparition miraculeuse de la Vierge Marie à Ciamannaccia, un événement qui transcende la simple croyance pour faire de l'église de l'Annunziata un sanctuaire sacré.
La légende raconte qu'une pieuse fidèle, en prière à l'intérieur de l'église, fut témoin d'un faisceau lumineux représentant la Vierge. Au réveil, le mur nord de l'église arborait un dessin exquis de Marie tenant l'enfant Jésus dans ses bras. Véronique Cesari, secrétaire de mairie, souligne l'importance de cette image : "Notre église paroissiale abrite une image que nous vénérons profondément dans tout le canton. Ce graffiti sur granit est considéré comme miraculeux selon notre tradition. Une dévotion constante lui est vouée tout au long de l'année." Chaque année, le 8 septembre, cette image est révélée au public lors de la tradition de la "Scupritura," une cérémonie religieuse qui rassemble de nombreux fidèles.
En cas de besoin de grâce tout au long de l'année, les croyants peuvent adresser leur demande au prêtre Antoine Peretti, qui dévoilera l'image pour permettre les invocations à la sainte. La célébration religieuse du 8 septembre débutera à 10h30 à l'église de l'Annunziata, suivie d'une procession et d'un apéritif déjeunatoire offert par la mairie.
Les Apparitions de Campitellu
En 1899, Hélène Parsi, surnommée Lellena, eut la première vision de la Vierge dans les maquis de Campitellu. Ces apparitions se sont multipliées, totalisant 34 en tout. Lellena n'était pas la seule à avoir la grâce de voir la Vierge ; plusieurs villageois et fidèles des environs ont également été témoins de ces manifestations célestes. Leurs récits concordent et suscitent de nombreuses interrogations. Au XIXe siècle, alors que la sécheresse menaçait gravement les cultures et les animaux, de l'eau jaillit miraculeusement de la fissure du rocher où la Vierge était apparue, devenant ainsi une source sacrée qui coule encore aujourd'hui. "Les apparitions sont souvent associées à l'eau, symboliquement riche de significations. L'eau est le symbole de la vie, de la régénération, de la purification et de l'abreuvement, elle est la source de la vie." explique Stéphane Marchetti, enseignant et chercheur, qui s'est plongé dans les diverses manifestations de cette vénération mariale, constatant une dévotion fervente de la pointe nord jusqu'au sud de l'île.. Ces apparitions se sont échelonnées jusqu'en 1912, et de nombreux témoins les ont rapportées. Lellena, devenue religieuse, a consacré sa vie à la Vierge. À sa mort, elle a été inhumée face au rocher des apparitions dans son village. Le "Miraculu di a Madonna" est célébré en juin, tandis que le 8 septembre, une cérémonie religieuse présidée par le père Prescelti aura lieu à Campile à 10h30 pour honorer la Bienheureuse Marie.
En 1899, Hélène Parsi, surnommée Lellena, eut la première vision de la Vierge dans les maquis de Campitellu. Ces apparitions se sont multipliées, totalisant 34 en tout. Lellena n'était pas la seule à avoir la grâce de voir la Vierge ; plusieurs villageois et fidèles des environs ont également été témoins de ces manifestations célestes. Leurs récits concordent et suscitent de nombreuses interrogations. Au XIXe siècle, alors que la sécheresse menaçait gravement les cultures et les animaux, de l'eau jaillit miraculeusement de la fissure du rocher où la Vierge était apparue, devenant ainsi une source sacrée qui coule encore aujourd'hui. "Les apparitions sont souvent associées à l'eau, symboliquement riche de significations. L'eau est le symbole de la vie, de la régénération, de la purification et de l'abreuvement, elle est la source de la vie." explique Stéphane Marchetti, enseignant et chercheur, qui s'est plongé dans les diverses manifestations de cette vénération mariale, constatant une dévotion fervente de la pointe nord jusqu'au sud de l'île.. Ces apparitions se sont échelonnées jusqu'en 1912, et de nombreux témoins les ont rapportées. Lellena, devenue religieuse, a consacré sa vie à la Vierge. À sa mort, elle a été inhumée face au rocher des apparitions dans son village. Le "Miraculu di a Madonna" est célébré en juin, tandis que le 8 septembre, une cérémonie religieuse présidée par le père Prescelti aura lieu à Campile à 10h30 pour honorer la Bienheureuse Marie.
La Vierge à la Cerise d'Alisgiani
Le 8 septembre, le Couvent Saint François d'Alisgiani s'apprête à accueillir près d'un millier de fidèles pour célébrer la Vierge. La ferveur envers la Vierge est profondément ancrée dans le canton. Les membres de l'Associu di u cuventu et la Communauté de Communes de Costa Verde s'activent pour préparer les festivités. La journée commencera par une messe célébrée par le père Luc Zingan à 9h au couvent, suivie d'une messe solennelle en plein air à 11h. Un moment de prière et la procession traditionnelle clôtureront les cérémonies religieuses à 15h. Cette journée promet d'être festive, avec des stands variés, une buvette et des animations pour les enfants. Pour cette occasion spéciale, le tableau de la Vierge à la cerise quittera le musée d'Aleria où il est habituellement exposé pour rejoindre le couvent, escorté par la gendarmerie. Cette peinture, attribuée à l'école de Sienne, est un trésor du XVème siècle, créée par l'artiste Sano di Pietro. La Vierge y est représentée en buste, tenant l'enfant Jésus dans ses bras. Stéphane Marchetti souligne : "Cette représentation de la Vierge est inhabituelle, car le tableau montre l'enfant Jésus tenant deux cerises qu'il porte à sa bouche. Cette symbolique mêle la passion avec la couleur rouge des cerises, tout en évoquant l'innocence et la jeunesse.
Si A Santa di u Niolu, Lavasina et Pancheraccia sont des événements majeurs en Corse, la célébration en l'honneur de la Bienheureuse Marie à Alisgiani n'en demeure pas moins exceptionnelle, bien que plus confidentielle. La Vierge à la cerise est l'occasion pour de nombreux fidèles de manifester leur dévotion envers cette icône. Ce jour-là, l'icône est placée dans la niche qui lui est dédiée au-dessus de l'autel de l'église adjacente au couvent. Les fidèles se recueillent devant cette image miraculeuse. Selon la tradition, un moine en prière aurait été sauvé des griffes du démon grâce à l'intercession de la Vierge à la cerise, qui était alors exposée dans l'ancienne église. Cette tradition de vénération de la Vierge à la cerise est un hommage perpétué depuis des siècles au culte.
Le 8 septembre, le Couvent Saint François d'Alisgiani s'apprête à accueillir près d'un millier de fidèles pour célébrer la Vierge. La ferveur envers la Vierge est profondément ancrée dans le canton. Les membres de l'Associu di u cuventu et la Communauté de Communes de Costa Verde s'activent pour préparer les festivités. La journée commencera par une messe célébrée par le père Luc Zingan à 9h au couvent, suivie d'une messe solennelle en plein air à 11h. Un moment de prière et la procession traditionnelle clôtureront les cérémonies religieuses à 15h. Cette journée promet d'être festive, avec des stands variés, une buvette et des animations pour les enfants. Pour cette occasion spéciale, le tableau de la Vierge à la cerise quittera le musée d'Aleria où il est habituellement exposé pour rejoindre le couvent, escorté par la gendarmerie. Cette peinture, attribuée à l'école de Sienne, est un trésor du XVème siècle, créée par l'artiste Sano di Pietro. La Vierge y est représentée en buste, tenant l'enfant Jésus dans ses bras. Stéphane Marchetti souligne : "Cette représentation de la Vierge est inhabituelle, car le tableau montre l'enfant Jésus tenant deux cerises qu'il porte à sa bouche. Cette symbolique mêle la passion avec la couleur rouge des cerises, tout en évoquant l'innocence et la jeunesse.
Si A Santa di u Niolu, Lavasina et Pancheraccia sont des événements majeurs en Corse, la célébration en l'honneur de la Bienheureuse Marie à Alisgiani n'en demeure pas moins exceptionnelle, bien que plus confidentielle. La Vierge à la cerise est l'occasion pour de nombreux fidèles de manifester leur dévotion envers cette icône. Ce jour-là, l'icône est placée dans la niche qui lui est dédiée au-dessus de l'autel de l'église adjacente au couvent. Les fidèles se recueillent devant cette image miraculeuse. Selon la tradition, un moine en prière aurait été sauvé des griffes du démon grâce à l'intercession de la Vierge à la cerise, qui était alors exposée dans l'ancienne église. Cette tradition de vénération de la Vierge à la cerise est un hommage perpétué depuis des siècles au culte.