A peine on arrive sur le plateau – une maison isolée en contrebas du village de Valle-di-Campoloru, à proximité de la Chapelle Sainte Christine – aucun doute possible, on est bien sur un tournage.
En plus des échafaudages, accessoires, techniciens courant dans tous les sens, on est accueilli par des « Silence, s’il vous plait, le moteur est demandé ! », bientôt suivi d’un lointain « action ». A cet instant, tout le monde s’arrête sur le plateau et autour, jusque dans les extérieurs de la maison, seul le hululement d’une chouette ou un aboiement au loin vient troubler le silence qui entoure la prise.
Les acteurs répètent leur texte inlassablement, une 5e et une 6e prise s’enchaînent sous le regard de la jeune réalisatrice Méliane Marcaggi et de ses assistantes. Un mot pour demander à son acteur principal, Jonathan Zaccaï, de refaire la scène en parlant un plus lentement, un essai caméra pour voir si Coco Orsoni est bien positionné et ça tourne à nouveau. Le soir, alors qu’une équipe plus nombreuse répète une scène en extérieur, sur la terrasse de la maison, Michel Ferracci détend l’ambiance avec quelques macagna bien senties ou il n’hésite pas à pousser la chansonnette. Il faut dire que l’humeur est au chant, avec la présence du groupe Barbara Furtuna au grand complet pour cette scène de nuit impliquant également l’actrice principale, Alexandra Lamy.
Entre deux prises, Coco Orsoni nous explique qu’elle a été contactée par le premier assistant réalisateur du film qu’elle connaît. « Il m’a proposé le rôle de Lucia. J’avais participé au casting mais je devais jouer un rôle moins conséquent. J’en suis à 10 jours de tournage, poursuit-elle, on est passé par Speloncato et la Balagne et nous voilà dans cette maison de famille de la plaine orientale. » A l’aise sur le plateau mais concentrée, elle précise : « Je suis toujours un peu stressée avant de tourner, c’est ma personnalité. J’ai peur de mal faire. Mais j’ai la chance de jouer avec des supers acteurs – Miou Miou, Alexandra Lamy et Jonathan Zaccaï [NDLR] – et surtout dans une super ambiance. C’est un tournage très agréable. » Et l’image de la Corse ? « On ne tombe pas dans les clichés, c’était visible à la lecture du scénario et ça se confirme au tournage. Et quelle chance de travailler avec Méliane. C’est son premier film comme réalisatrice mais elle est aussi actrice. Ça se sent dans sa façon de diriger. Elle est minutieuse et nous accompagne beaucoup. Mais du coup, on fait pas mal de prises ! [rires] »
Anna-Marie Filippi confirme que « Méliane attache beaucoup d’importance à la direction des acteurs. Elle est bienveillante avec nous. Et l’ambiance est excellente sur le plateau. Il y avait forcément deux équipes au départ, les Corses d’un côté, les continentaux de l’autre. Mais on s’est très vite mélangé. Aujourd’hui on mange tous ensemble, on se retrouve le soir à l’issu du tournage. Ça rigole, ça charrie. » Et son rôle ? « Je joue une proche de la famille, un couple de jeunes bergers avec Frédéric Poggi. Mais on n’est pas dans le « cliché ». On a plutôt cherché à s’inspirer de ces jeunes qui ont quitté Paris pour revenir s’installer en Corse et devenir bergers. En plus, je joue dans ma région, je suis de Tox ! »
C’est aussi l’occasion d’évoquer avec elle ces nombreux tournages qui ont lieu en ce moment sur l’île, de ce plaisir de « voir toutes ces productions, la série pour Arte tournée dans le cap à laquelle j’ai participé, le premier film de Julie Perreard en Castagniccia, celui de Stephan Regoli à Bastia et bientôt une série pour TF1 ! Quelle chance de les avoir ici alors que la plupart aurait pu être fait ailleurs. Comme Jessica Forever de Caroline Poggi tourné l’an dernier dans la région de Porto Vecchio. » La Corse deviendrait une terre de tournage ? « Je l’espère et le souhaite, enchaîne-t-elle, pour nous, les comédiens, pour les techniciens. Et pour l’économie dans son ensemble ! »
Michel Ferracci, arrivé un peu plus tard sur le plateau nous parle de sa rencontre avec Méliane, la réalisatrice. « J’avais vraiment envie de participer au tournage après avoir lu le scénario. Je joue Baptiste, le patron du bar du village. J’ai tourné 9 jours en tout, à Speloncato et Cervione. Il y a une super ambiance, vraiment. Et avec toute l’équipe. Pendant mais aussi hors tournage. » Comme pour nous le confirmer, on le retrouve entre deux prises, assis sur un muret avec Alexandra Lamy a reprendre des chants corses. Autour d’eux Didier Ferrari, Jean François Perrone et les Barbara Furtuna mais aussi le comédien-réalisateur Franck Bellocq (Love Addict). Ça chambre, ça rigole pendant que les techniciens s’activent à préparer la prochaine scène. Lui aussi revient sur « les qualités de direction de Méliane. Elle est actrice, ça se sent. Elle nous dirige différemment. » Il rebondit également sur la Corse « devenue une vraie terre de tournage. Je termine demain ici mais j’enchaîne sur la série de TF1, Le Temps est assassin. Un thriller qui se déroule du côté de Calvi avec un super casting – Mathilde Seigner, Jennifer Bartoli et Fred Testot [NDLR]. C’est vraiment bien pour les acteurs, les techniciens et les réalisateurs. C’est agréable de voir ces productions continentales faire le choix de tourner dans des décors naturels. Et côté décors, sur l’île, on est servi ! »
En plus des échafaudages, accessoires, techniciens courant dans tous les sens, on est accueilli par des « Silence, s’il vous plait, le moteur est demandé ! », bientôt suivi d’un lointain « action ». A cet instant, tout le monde s’arrête sur le plateau et autour, jusque dans les extérieurs de la maison, seul le hululement d’une chouette ou un aboiement au loin vient troubler le silence qui entoure la prise.
Les acteurs répètent leur texte inlassablement, une 5e et une 6e prise s’enchaînent sous le regard de la jeune réalisatrice Méliane Marcaggi et de ses assistantes. Un mot pour demander à son acteur principal, Jonathan Zaccaï, de refaire la scène en parlant un plus lentement, un essai caméra pour voir si Coco Orsoni est bien positionné et ça tourne à nouveau. Le soir, alors qu’une équipe plus nombreuse répète une scène en extérieur, sur la terrasse de la maison, Michel Ferracci détend l’ambiance avec quelques macagna bien senties ou il n’hésite pas à pousser la chansonnette. Il faut dire que l’humeur est au chant, avec la présence du groupe Barbara Furtuna au grand complet pour cette scène de nuit impliquant également l’actrice principale, Alexandra Lamy.
Entre deux prises, Coco Orsoni nous explique qu’elle a été contactée par le premier assistant réalisateur du film qu’elle connaît. « Il m’a proposé le rôle de Lucia. J’avais participé au casting mais je devais jouer un rôle moins conséquent. J’en suis à 10 jours de tournage, poursuit-elle, on est passé par Speloncato et la Balagne et nous voilà dans cette maison de famille de la plaine orientale. » A l’aise sur le plateau mais concentrée, elle précise : « Je suis toujours un peu stressée avant de tourner, c’est ma personnalité. J’ai peur de mal faire. Mais j’ai la chance de jouer avec des supers acteurs – Miou Miou, Alexandra Lamy et Jonathan Zaccaï [NDLR] – et surtout dans une super ambiance. C’est un tournage très agréable. » Et l’image de la Corse ? « On ne tombe pas dans les clichés, c’était visible à la lecture du scénario et ça se confirme au tournage. Et quelle chance de travailler avec Méliane. C’est son premier film comme réalisatrice mais elle est aussi actrice. Ça se sent dans sa façon de diriger. Elle est minutieuse et nous accompagne beaucoup. Mais du coup, on fait pas mal de prises ! [rires] »
Anna-Marie Filippi confirme que « Méliane attache beaucoup d’importance à la direction des acteurs. Elle est bienveillante avec nous. Et l’ambiance est excellente sur le plateau. Il y avait forcément deux équipes au départ, les Corses d’un côté, les continentaux de l’autre. Mais on s’est très vite mélangé. Aujourd’hui on mange tous ensemble, on se retrouve le soir à l’issu du tournage. Ça rigole, ça charrie. » Et son rôle ? « Je joue une proche de la famille, un couple de jeunes bergers avec Frédéric Poggi. Mais on n’est pas dans le « cliché ». On a plutôt cherché à s’inspirer de ces jeunes qui ont quitté Paris pour revenir s’installer en Corse et devenir bergers. En plus, je joue dans ma région, je suis de Tox ! »
C’est aussi l’occasion d’évoquer avec elle ces nombreux tournages qui ont lieu en ce moment sur l’île, de ce plaisir de « voir toutes ces productions, la série pour Arte tournée dans le cap à laquelle j’ai participé, le premier film de Julie Perreard en Castagniccia, celui de Stephan Regoli à Bastia et bientôt une série pour TF1 ! Quelle chance de les avoir ici alors que la plupart aurait pu être fait ailleurs. Comme Jessica Forever de Caroline Poggi tourné l’an dernier dans la région de Porto Vecchio. » La Corse deviendrait une terre de tournage ? « Je l’espère et le souhaite, enchaîne-t-elle, pour nous, les comédiens, pour les techniciens. Et pour l’économie dans son ensemble ! »
Michel Ferracci, arrivé un peu plus tard sur le plateau nous parle de sa rencontre avec Méliane, la réalisatrice. « J’avais vraiment envie de participer au tournage après avoir lu le scénario. Je joue Baptiste, le patron du bar du village. J’ai tourné 9 jours en tout, à Speloncato et Cervione. Il y a une super ambiance, vraiment. Et avec toute l’équipe. Pendant mais aussi hors tournage. » Comme pour nous le confirmer, on le retrouve entre deux prises, assis sur un muret avec Alexandra Lamy a reprendre des chants corses. Autour d’eux Didier Ferrari, Jean François Perrone et les Barbara Furtuna mais aussi le comédien-réalisateur Franck Bellocq (Love Addict). Ça chambre, ça rigole pendant que les techniciens s’activent à préparer la prochaine scène. Lui aussi revient sur « les qualités de direction de Méliane. Elle est actrice, ça se sent. Elle nous dirige différemment. » Il rebondit également sur la Corse « devenue une vraie terre de tournage. Je termine demain ici mais j’enchaîne sur la série de TF1, Le Temps est assassin. Un thriller qui se déroule du côté de Calvi avec un super casting – Mathilde Seigner, Jennifer Bartoli et Fred Testot [NDLR]. C’est vraiment bien pour les acteurs, les techniciens et les réalisateurs. C’est agréable de voir ces productions continentales faire le choix de tourner dans des décors naturels. Et côté décors, sur l’île, on est servi ! »