Tout cela a donné lieu dans le courant de la matinée à un débat entre le président du Syvadec, le président de la communauté des communes, François Mela, vice-président en charge de la gestion de la collecte et du traitement des déchets, Serge Bereni, le technicien, responsable du tri de la communauté des communes et les élus de la collectivité rassemblés à Moriani-Plage.
Mais par-delà les échanges, les craintes et les inquiétudes que le traitement des déchets suscite, il a surtout été question des actions qui ont été enclenchées en Corse pour la réduction qui nécessitent à la fois la mobilisation des collectivités et l'accompagnement du Syvadec qui fournit les moyens techniques nécessaires au recyclage et au traitement des différents flux valorisables.
Cet accompagnement est notamment de mise en Costa Verde où la communauté des communes qui, après la sélecte séparative des emballages, papier et verre, s'est lancée dans la collecte des biodéchets auprès des socio-professionnels de la microrégion auxquels elle a, en retour, attribué un Eco-label. Le Syvadec, pour sa part, dans le cadre d'une politique vertueuse pour un partenariat réussi, recycle ces biodéchets dans son réseau de plateformes de compostage, ici celle d'Aghione, où les agriculteurs peuvent bénéficier, en bout de cycle, d'un compost de qualité.
Aujourd'hui le message est passé ainsi que le précisent dans notre vidéo Serge Bereni, chargé du tri de la communauté des communes et le témoignage de Joséphine Savelli, du restaurant U Catagnu à Moriani-Plage.
Il est vrai aussi et Marc-Antoine Nicolai, maire de Cervioni et président de la communauté des communes, n'a pas manqué de le rappeler : la crise du stockage que traverse l'Île à eu un impact sur la population.
"En voyant les déchets s'amonceler dans les rues, la plupart des citoyens ont pris conscience de la nécessité d'agir pour réduire leur production de déchets. Notre démarche a été plutôt bien accueillie par les professionnels de notre territoire. Evidemment, nous avons eu, aussi quelques sceptiques mais grâce à beaucoup de pédagogie et un accompagnement adapté à leurs besoins, nous sommes parvenus à les convaincre de la nécessité qu'il y avait à trier les biodéchets".
Il n'en demeure pas moins qu'à ce jour il reste encore en Corse 60% de déchets recyclables dans les ordures ménagères (19% de biodéchets, 32% de recyclable, 5% de déchets à déposer en recyclerie et 4% de gaspillage alimentaire) qu'il faut détourner des centres d'enfouissement
Sur ce plan, c'est incontestable, l'Île a encore de gros progrès à faire.
"Trier plus pour enfouir moins" : François Tatti a rappelé les enjeux fixés en Août 2016 par la déclaration commune à l'Etat, la CTC et le Syvadec.
Il s'agit aujourd'hui de mettre en pratique les engagements forts de tout le monde pour parvenir à réduire les déchets résiduels et au développement des collectes sélectives.
En Costa Verde on est sur le bon chemin…
Mais par-delà les échanges, les craintes et les inquiétudes que le traitement des déchets suscite, il a surtout été question des actions qui ont été enclenchées en Corse pour la réduction qui nécessitent à la fois la mobilisation des collectivités et l'accompagnement du Syvadec qui fournit les moyens techniques nécessaires au recyclage et au traitement des différents flux valorisables.
Cet accompagnement est notamment de mise en Costa Verde où la communauté des communes qui, après la sélecte séparative des emballages, papier et verre, s'est lancée dans la collecte des biodéchets auprès des socio-professionnels de la microrégion auxquels elle a, en retour, attribué un Eco-label. Le Syvadec, pour sa part, dans le cadre d'une politique vertueuse pour un partenariat réussi, recycle ces biodéchets dans son réseau de plateformes de compostage, ici celle d'Aghione, où les agriculteurs peuvent bénéficier, en bout de cycle, d'un compost de qualité.
Aujourd'hui le message est passé ainsi que le précisent dans notre vidéo Serge Bereni, chargé du tri de la communauté des communes et le témoignage de Joséphine Savelli, du restaurant U Catagnu à Moriani-Plage.
Il est vrai aussi et Marc-Antoine Nicolai, maire de Cervioni et président de la communauté des communes, n'a pas manqué de le rappeler : la crise du stockage que traverse l'Île à eu un impact sur la population.
"En voyant les déchets s'amonceler dans les rues, la plupart des citoyens ont pris conscience de la nécessité d'agir pour réduire leur production de déchets. Notre démarche a été plutôt bien accueillie par les professionnels de notre territoire. Evidemment, nous avons eu, aussi quelques sceptiques mais grâce à beaucoup de pédagogie et un accompagnement adapté à leurs besoins, nous sommes parvenus à les convaincre de la nécessité qu'il y avait à trier les biodéchets".
Il n'en demeure pas moins qu'à ce jour il reste encore en Corse 60% de déchets recyclables dans les ordures ménagères (19% de biodéchets, 32% de recyclable, 5% de déchets à déposer en recyclerie et 4% de gaspillage alimentaire) qu'il faut détourner des centres d'enfouissement
Sur ce plan, c'est incontestable, l'Île a encore de gros progrès à faire.
"Trier plus pour enfouir moins" : François Tatti a rappelé les enjeux fixés en Août 2016 par la déclaration commune à l'Etat, la CTC et le Syvadec.
Il s'agit aujourd'hui de mettre en pratique les engagements forts de tout le monde pour parvenir à réduire les déchets résiduels et au développement des collectes sélectives.
En Costa Verde on est sur le bon chemin…