Michel Rossi
"Ce silence témoigne au mieux d’une indifférence, au pire d’une volonté manifeste d’écarter la commune de toute vice-présidence d’autant qu’elle détenait 2 délégations durant la précédente mandature (Michel Rossi et Jean Michel Savelli). Si tel était le cas, cette attitude serait une première dans les annales de la CAB et même dans celle du lointain « District », dont on peut rappeler que Ville-di-Pietrabugno fut fondatrice avec la ville de Bastia. Il est en effet d’usage, dans toutes les structures intercommunales, de mettre de côté les sensibilités ou les étiquettes politiques après les élections, pour laisser place à la gestion des lourds dossiers et à l’administration des importantes compétences de l’institution.
Alors la question se pose : Veut-on de la sorte faire payer à Michel Rossi sa neutralité dans le combat politique qui s’est livré à Bastia ? voire son étiquette libérale ? Veut-on priver la commune d’une représentativité au bureau communautaire, et sanctionner près de 4 000 administrés au profit d’une vision hégémonique ?
Dans cette hypothèse, l’installation d’un « conseil des maires » prévu par la loi de décembre 2019, ne saurait compenser notre absence dans les instances décisionnelles. Veut-on soumettre nos conseillers communautaires à des contraintes qui ne feraient que rappeler les malheureux épisodes de la mandature passée ? je n’ose l’imaginer, tant nous avons contribué en 2014, à la mise en œuvre d’une nouvelle majorité plurielle où la transparence et l’équité semblaient tracer de nouvelles voies. Le bel édifice s’est vite dégradé au soir des élections cantonales du 29 mars 2015, provoquant une crise politique majeure au sein du Conseil Municipal de Bastia.
Avec d’autres, après avoir surmonté cette épreuve, j’ai participé à l’effort de reprise. Mes 4 collègues élus ont été parmi les plus assidus au sein des commissions, et Ville di Pietrabugno a joué la carte de l’intérêt général. J’ai œuvré ardemment à la création de la régie des eaux « Acqua Publica » avec mes collègues maires qui ont été des partenaires loyaux. C’est ainsi que je conçois l’action publique au sein de la CAB, et pas autrement, c’est-à-dire non pas au profit d’un parti ou d’une mouvance politique, encore moins au bénéfice d’ambitions personnelles.
Ce n’est que comme cela que l’institution saura relever les importants défis administratifs et financiers qui s’annoncent.
Pour notre part, nous entendrons bien garder notre libre arbitre et juger du bien-fondé des orientations et des projets, au cas par cas , en conseil communautaire."
Alors la question se pose : Veut-on de la sorte faire payer à Michel Rossi sa neutralité dans le combat politique qui s’est livré à Bastia ? voire son étiquette libérale ? Veut-on priver la commune d’une représentativité au bureau communautaire, et sanctionner près de 4 000 administrés au profit d’une vision hégémonique ?
Dans cette hypothèse, l’installation d’un « conseil des maires » prévu par la loi de décembre 2019, ne saurait compenser notre absence dans les instances décisionnelles. Veut-on soumettre nos conseillers communautaires à des contraintes qui ne feraient que rappeler les malheureux épisodes de la mandature passée ? je n’ose l’imaginer, tant nous avons contribué en 2014, à la mise en œuvre d’une nouvelle majorité plurielle où la transparence et l’équité semblaient tracer de nouvelles voies. Le bel édifice s’est vite dégradé au soir des élections cantonales du 29 mars 2015, provoquant une crise politique majeure au sein du Conseil Municipal de Bastia.
Avec d’autres, après avoir surmonté cette épreuve, j’ai participé à l’effort de reprise. Mes 4 collègues élus ont été parmi les plus assidus au sein des commissions, et Ville di Pietrabugno a joué la carte de l’intérêt général. J’ai œuvré ardemment à la création de la régie des eaux « Acqua Publica » avec mes collègues maires qui ont été des partenaires loyaux. C’est ainsi que je conçois l’action publique au sein de la CAB, et pas autrement, c’est-à-dire non pas au profit d’un parti ou d’une mouvance politique, encore moins au bénéfice d’ambitions personnelles.
Ce n’est que comme cela que l’institution saura relever les importants défis administratifs et financiers qui s’annoncent.
Pour notre part, nous entendrons bien garder notre libre arbitre et juger du bien-fondé des orientations et des projets, au cas par cas , en conseil communautaire."