«Force est de constater qu'entre une allocution télévisée sur une chaîne de grande écoute et son site internet, il existe un fossé d'une profondeur abyssale. Exit, les Aides à domiciles ! » s’insurge Sandrine Mazeau, secrétaire du syndicat des personnels ADMR et Aides à Domiciles CGT Haute-Corse.
« Nous sommes tous les jours au front, passant de maison en maison, avec la boule au ventre de ramener chez nous ce virus et contaminer nos familles. Nous sommes les petits soldats présents H24 ». Inquiètes et remontées, les aides à domicile exigent aujourd’hui du Premier Ministre et du Ministre de la santé autre chose que des phrases telles "des discussions sont en cours avec les collectivités ».
Pour S.Mazeau, le Premier Ministre et le Ministre des Solidarités ont tous deux failli dans leurs responsabilités de gouvernance. « Au lieu de prendre publiquement la décision qui s'impose, à savoir une revalorisation conséquente de nos salaires, égale au moins à 30% pour combler le retard accumulé dans notre secteur et une revalorisation de nos métiers, ils ont laissé le problème aux collectivités. Sauf que les Collectivités n'ont pas à assumer seules l'incompétence évidente de ce gouvernement. Le ministre aurait du s’engager publiquement comme il l’a fait pour le personnel soignant des hôpitaux. On exige cette revalorisation dès la fin de la pandémie » conclut Sandrine
Mazeau.
« Nous sommes tous les jours au front, passant de maison en maison, avec la boule au ventre de ramener chez nous ce virus et contaminer nos familles. Nous sommes les petits soldats présents H24 ». Inquiètes et remontées, les aides à domicile exigent aujourd’hui du Premier Ministre et du Ministre de la santé autre chose que des phrases telles "des discussions sont en cours avec les collectivités ».
Pour S.Mazeau, le Premier Ministre et le Ministre des Solidarités ont tous deux failli dans leurs responsabilités de gouvernance. « Au lieu de prendre publiquement la décision qui s'impose, à savoir une revalorisation conséquente de nos salaires, égale au moins à 30% pour combler le retard accumulé dans notre secteur et une revalorisation de nos métiers, ils ont laissé le problème aux collectivités. Sauf que les Collectivités n'ont pas à assumer seules l'incompétence évidente de ce gouvernement. Le ministre aurait du s’engager publiquement comme il l’a fait pour le personnel soignant des hôpitaux. On exige cette revalorisation dès la fin de la pandémie » conclut Sandrine
Mazeau.
Sandrine Mazeau de la CGT Haute-Corse, monte une nouvelle fois au creneau pour défendre les aides à domicile