"Thierry Dahan, médecin à Cozzano, dans le Haut-Taravu en convient. Nous vivons, c'est vrai, une période vraiment compliquée : sensibilisés au compte macabre quotidien de nos confrères qui perdent la vie, il nous faut, en effet, à la fois nous protéger et apporter une réponse individuelle à la crise sanitaire" .
Mais ce n'est pas pour autant, même si lui et ses confrères manquent cruellement de masques et de blouses notamment, qu'il renoncera à combattre le coronavirus. "Nous sommes en première ligne. Comme le militaire et comme dans toutes les guerres nous ne devons pas nous rendre avant de livrer bataille..."
Dans le Haut-Taravu une petite cellule de crise a été mise en place avec le concours des infirmiers et des médecins de la microrégion mais aussi du pharmacien de Sainte-Marie Sicché, des pompiers et des diverses communes.
L'objectif ?
Proposer, sous le contrôle de l'Agence régionale de la Santé, des solutions humaines et dans le cadre légal et de la déontologie et de l'éthique.
Et entre le cabinet médical de Cozzano - qui est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 - et celui du docteur Philippe Lussato à Zicavo - qui consulte à distance par téléphone - dans le Haut-Taravu, on entend répondre à toutes les sollicitations.
Cela demande un sacré investissement. Philippe Dahan en convient aussi. Mais il ne manque pas de rappeler que "quand l'on est médecin", comme le militaire évoqué plus haut, "il faut un jour s'attendre à cela."
En tout cas pour lui pas "question de se défausser. Il faut y aller".
Et il y va.
Comment ?
Avec des patients traités par la médecine générale et des patients présentant des symptômes du coronavirus.
"Nous les recevons avec des masques et des gants et désinfectons le cabinet après chaque visite"
Mais cela ne se fait pas n'importe comment : le matin est consacré aux visites normales. "Le début d'après-midi à ceux qui toussent et la deuxième partie de l'après-midi aux patients qui toussent et qui ont de la fièvre".
Et cela arrive.
Comme le cas de cette dame qui, sur recommandation du 15, a malgré tout été maintenue à domicile avec un suivi strict opéré à partir d'un questionnaire-type soumis régulièrement par les infirmières. On peut de la sorte évaluer la gravité de la situation sans avoir à passer immédiatement par l'hospitalisation.
Et puis parce que pour Thierry Dahan et tous ceux qui dans le Haut-Taravu travaillent dans le même sens, il est important de prévoir, le projet de transformer la salle des fêtes de Cozzano - celle-là même qui a accueilli Emmanuel Macron - en centre dédié à l'épidémie, trotte dans toutes les têtes.
"On pourrait y installer 17 lits. On les utiliserait en amont et en aval de l'épidémie, l'objectif étant toujours de soulager les structures hospitalières, mais notre souhait à tous est de n'avoir jamais à le faire…"
Reste que les médecins sont des hommes et comme les autres ils s'exposent aux mille et un risques de leur
C'est la raison pour laquelle Thierry Dahan appelle, avec ses confrères et tous les soignants, toutes les personnes qui sont en mesure de le faire, d'offrir masques et blouses à ceux, qui en première ligne, sont particulièrement confrontés au coronavirus.
"Si nous sommes malades à notre tour, qu'adviendra t-il sur ce territoire où il n'y a qu'un seul médecin ? Nous devons donc nous protéger et protéger les nôtres".
Les siens ?
Une épouse et deux enfants dont a été affecté récemment par une leucémie…
Mais ce n'est pas pour autant, même si lui et ses confrères manquent cruellement de masques et de blouses notamment, qu'il renoncera à combattre le coronavirus. "Nous sommes en première ligne. Comme le militaire et comme dans toutes les guerres nous ne devons pas nous rendre avant de livrer bataille..."
Dans le Haut-Taravu une petite cellule de crise a été mise en place avec le concours des infirmiers et des médecins de la microrégion mais aussi du pharmacien de Sainte-Marie Sicché, des pompiers et des diverses communes.
L'objectif ?
Proposer, sous le contrôle de l'Agence régionale de la Santé, des solutions humaines et dans le cadre légal et de la déontologie et de l'éthique.
Et entre le cabinet médical de Cozzano - qui est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 - et celui du docteur Philippe Lussato à Zicavo - qui consulte à distance par téléphone - dans le Haut-Taravu, on entend répondre à toutes les sollicitations.
Cela demande un sacré investissement. Philippe Dahan en convient aussi. Mais il ne manque pas de rappeler que "quand l'on est médecin", comme le militaire évoqué plus haut, "il faut un jour s'attendre à cela."
En tout cas pour lui pas "question de se défausser. Il faut y aller".
Et il y va.
Comment ?
Avec des patients traités par la médecine générale et des patients présentant des symptômes du coronavirus.
"Nous les recevons avec des masques et des gants et désinfectons le cabinet après chaque visite"
Mais cela ne se fait pas n'importe comment : le matin est consacré aux visites normales. "Le début d'après-midi à ceux qui toussent et la deuxième partie de l'après-midi aux patients qui toussent et qui ont de la fièvre".
Et cela arrive.
Comme le cas de cette dame qui, sur recommandation du 15, a malgré tout été maintenue à domicile avec un suivi strict opéré à partir d'un questionnaire-type soumis régulièrement par les infirmières. On peut de la sorte évaluer la gravité de la situation sans avoir à passer immédiatement par l'hospitalisation.
Et puis parce que pour Thierry Dahan et tous ceux qui dans le Haut-Taravu travaillent dans le même sens, il est important de prévoir, le projet de transformer la salle des fêtes de Cozzano - celle-là même qui a accueilli Emmanuel Macron - en centre dédié à l'épidémie, trotte dans toutes les têtes.
"On pourrait y installer 17 lits. On les utiliserait en amont et en aval de l'épidémie, l'objectif étant toujours de soulager les structures hospitalières, mais notre souhait à tous est de n'avoir jamais à le faire…"
Reste que les médecins sont des hommes et comme les autres ils s'exposent aux mille et un risques de leur
C'est la raison pour laquelle Thierry Dahan appelle, avec ses confrères et tous les soignants, toutes les personnes qui sont en mesure de le faire, d'offrir masques et blouses à ceux, qui en première ligne, sont particulièrement confrontés au coronavirus.
"Si nous sommes malades à notre tour, qu'adviendra t-il sur ce territoire où il n'y a qu'un seul médecin ? Nous devons donc nous protéger et protéger les nôtres".
Les siens ?
Une épouse et deux enfants dont a été affecté récemment par une leucémie…