L’étude souligne que les perspectives de revenus à l’âge adulte augmentent avec le niveau de richesse du territoire d’origine : la région la plus riche et la région la moins riche.
L' Île-de-France et Nord-Pas-de-Calais sont aussi celles qui présentent le plus grand écart de revenus – 260 euros par mois - , soit 16 % du niveau de vie médian des enfants d’ouvrier ou d’employé de ces générations.
Mais certaines régions au niveau de richesse intermédiaire – Auvergne, Franche-Comté, Limousin – offrent à ces enfants d’origine modeste qui y ont grandi des perspectives de revenus plus favorables qu’aux résidents de ces territoires. Se combinent ici plusieurs facteurs comme l’accès à l’enseignement supérieur ou le taux de mobilité vers des régions à plus haut niveau de vie, facteurs dont l’importance fluctue selon les territoires.
En revanche, les régions les plus pauvres – Languedoc-Roussillon, Corse et Nord-Pas-de-Calais – offrent des perspectives de niveau de vie faibles, en particulier pour les non-diplômés restés dans la région, avec un taux de départ également faible.
Les régions où les perspectives de revenus sont les plus élevées sont, dans l’ordre, l’Île-de-France, l’Alsace, la Franche- Comté, l’Auvergne, la Bretagne, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénnées. Pour les enfants d’ouvrier ou d’employé ayant grandi dans ces régions qu’ils y vivent encore ou qu’ils en soient partis le niveau de vie médian mensuel à l’âge adulte est supérieur ou égal à 1 650 euros. La région Île-de-France est en tête du classement si on mesure les perspectives de revenus en euros, mais elle glisse en troisième position si on tient compte des écarts de prix entre régions. À l’autre extrémité, les trois régions qui se distinguent par des perspectives de revenus plus faibles sont le Nord-Pas- de-Calais, la Corse et le Languedoc-Roussillon. Les personnes d’origine modeste qui y ont grandi ont un niveau de vie médian inférieur ou égal à 1 500 euros par mois à l’âge adulte. Les autres régions en bas de classement Champagne-Ardenne, Picardie et Provence-Alpes-Côte d’Azur se situent au-dessus des 1 550 euros mensuels. En Corse, Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de- Calais, les perspectives de revenus des enfants d’ouvriers et employés se révèlent plus faibles que le niveau de vie des résidents de 60 euros au maximum pour la Corse. Pas très rassurant !
* https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na91-niveau-territoire-juin.pdf
L' Île-de-France et Nord-Pas-de-Calais sont aussi celles qui présentent le plus grand écart de revenus – 260 euros par mois - , soit 16 % du niveau de vie médian des enfants d’ouvrier ou d’employé de ces générations.
Mais certaines régions au niveau de richesse intermédiaire – Auvergne, Franche-Comté, Limousin – offrent à ces enfants d’origine modeste qui y ont grandi des perspectives de revenus plus favorables qu’aux résidents de ces territoires. Se combinent ici plusieurs facteurs comme l’accès à l’enseignement supérieur ou le taux de mobilité vers des régions à plus haut niveau de vie, facteurs dont l’importance fluctue selon les territoires.
En revanche, les régions les plus pauvres – Languedoc-Roussillon, Corse et Nord-Pas-de-Calais – offrent des perspectives de niveau de vie faibles, en particulier pour les non-diplômés restés dans la région, avec un taux de départ également faible.
Les régions où les perspectives de revenus sont les plus élevées sont, dans l’ordre, l’Île-de-France, l’Alsace, la Franche- Comté, l’Auvergne, la Bretagne, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénnées. Pour les enfants d’ouvrier ou d’employé ayant grandi dans ces régions qu’ils y vivent encore ou qu’ils en soient partis le niveau de vie médian mensuel à l’âge adulte est supérieur ou égal à 1 650 euros. La région Île-de-France est en tête du classement si on mesure les perspectives de revenus en euros, mais elle glisse en troisième position si on tient compte des écarts de prix entre régions. À l’autre extrémité, les trois régions qui se distinguent par des perspectives de revenus plus faibles sont le Nord-Pas- de-Calais, la Corse et le Languedoc-Roussillon. Les personnes d’origine modeste qui y ont grandi ont un niveau de vie médian inférieur ou égal à 1 500 euros par mois à l’âge adulte. Les autres régions en bas de classement Champagne-Ardenne, Picardie et Provence-Alpes-Côte d’Azur se situent au-dessus des 1 550 euros mensuels. En Corse, Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de- Calais, les perspectives de revenus des enfants d’ouvriers et employés se révèlent plus faibles que le niveau de vie des résidents de 60 euros au maximum pour la Corse. Pas très rassurant !
* https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na91-niveau-territoire-juin.pdf