Il s’agissait surtout d’affirmer la “toscanité” du Corse et donc son “italianité”, en minimisant les autres influences. En réalité la question des apports, non seulement lexicaux, des “dialectes ligures en Corse nécessite une réévalution globale, notamment par la prise en compte de la morphosyntaxe comme préconisé par Fiorenzo Toso. Voir notamment “L'AVVERBIO E PRONOME GHI IN DIALETTI CORSI E PERI-CORSI” (https://revije.ff.uni-lj.si/linguistica/article/download/4227/3918/). Pour se rendre compte que les rapports entre Corse et Ligurie ont été sous-évalués, il suffit de parcourir le PICCOLO DIZIONARIO ETIMOLOGICO LIGURE de Fiorenzo Toso (http://www.editricezona.it/piccolodizionarioligure.htm).
Dans le même ordre d’idées, Mauro Maxia déplore le “pregiudizio antigenovese” et les difficultés de nature politique et idéologique dont la conséquence la plus remarquable est la sous-évaluation de l’importance de “l’elemento ligure” dans l’histoire du corse et des variétés “sardo-corse”: au delà de leur “pretesa toscanità” il faut considérer que “su non pochi ligurismi fonetici, morfologici, sintattici e lessicali del gallurese resta ancora molto da studiare” (http://dialnet.unirioja.es/servlet/fichero_articulo?codigo=3623050&orden=0).
Beaucoup de phénomènes sardes ou corses sont communs à divers parlers italiens ("ligure, mediano, meridionale, estremo Sud") ou romans, cependant les linguistes ont tendance à évoquer des étymologies diverses (espagnol ou catalan en sarde par exemple) mais rarement une influence ligurienne. Pour une première orientation lexicale on pourra consulter la liste des "principali genovesismi" dans l'ouvrage Renzo De martino sur le "dialetto isulanu" (île de La Maddalena) où on parle "il corso mescolato di gallurese e genovese" (http://www.edizionidellatorre.it/catalogo/lingua-10/il-dialetto-maddalenino-91
Dans le même ordre d’idées, Mauro Maxia déplore le “pregiudizio antigenovese” et les difficultés de nature politique et idéologique dont la conséquence la plus remarquable est la sous-évaluation de l’importance de “l’elemento ligure” dans l’histoire du corse et des variétés “sardo-corse”: au delà de leur “pretesa toscanità” il faut considérer que “su non pochi ligurismi fonetici, morfologici, sintattici e lessicali del gallurese resta ancora molto da studiare” (http://dialnet.unirioja.es/servlet/fichero_articulo?codigo=3623050&orden=0).
Beaucoup de phénomènes sardes ou corses sont communs à divers parlers italiens ("ligure, mediano, meridionale, estremo Sud") ou romans, cependant les linguistes ont tendance à évoquer des étymologies diverses (espagnol ou catalan en sarde par exemple) mais rarement une influence ligurienne. Pour une première orientation lexicale on pourra consulter la liste des "principali genovesismi" dans l'ouvrage Renzo De martino sur le "dialetto isulanu" (île de La Maddalena) où on parle "il corso mescolato di gallurese e genovese" (http://www.edizionidellatorre.it/catalogo/lingua-10/il-dialetto-maddalenino-91