La mariée était trop belle ! La Fédération nous avait promis monts et merveilles il y a quelques mois ! Le président en personne laissait éclater sa joie et avançait, en des termes éloquents, que l’épreuve reine semblait s’inscrire dans la durée, compte tenu de son succès auprès des pilotes et des constructeurs, mais aussi du public qui n’en demandait pas tant !
On se rappelle que 6 au 9 avril, la grande aventure avait pleinement satisfait, d’autant que cette année, elle était placée en 4ème position sur un calendrier fort chargé. Ce qui n’était pas pour déplaire aux organisateurs, compte tenu de l’importance d’une telle compétition. Certes, ceux-ci ne disposaient pas de beaucoup de temps, mais, en raison d’une épreuve 2016 qui fut vivement appréciée par l’ensemble des participants, « on prend les mêmes et on recommence ». Avec quelques petites retouches ci et là pour corser le tout, sans plus… Et la magie avait opéré.
Ne rien chambouler
Pour le patron de l’épreuve, David Serieys, qui, il faut bien l’avouer, est dévoué corps et âme au Tour, il valait mieux ne rien chambouler, compte tenu du temps disponible. Il a eu raison et a opté pour la meilleure solution en conservant pratiquement le tracé précédent, à savoir les mêmes spéciales chaque jour, avec toutefois quelques retouches ajoutées au kilométrage d’avant. Et tout avait bien marché pour le plus grand bonheur des spectateurs, voire des pilotes. Chacun semblait y avoir trouvé son compte, y compris la Fédération qui, ayant fait ses comptes, était pratiquement retombée sur ses pattes. C’est du moins ce que l’on
croyait…
Prix plus attractifs, avantages importants... Si l’on se penche sur les tarifs pratiqués pour les amateurs, on se rend vite compte que ce n’était en effet pas exagéré du tout : « Nous avons tout mis en œuvre pour attirer plus d’amateurs, à commencer par des tarifs préférentiels, en espérant que le kilométrage les incitera à nous rejoindre, mais, devant les épreuves régionales, - et Dieu sait si le calendrier est important ! - on doit se mettre à leur place et comprendre leur choix… »
En avril dernier, le Tour de Corse a accueilli les meilleurs pilotes de l’hexagone en leur permettant de bénéficier d'un tarif préférentiel - 1 300€ pour les licenciés FFSA et 1 200€ pour les licenciés FFSA insulaires - et d'intégrer le classement général de l’épreuve avec un véhicule de la Catégorie Nationale. Une bonne idée pour les années à venir…
Que reste-t- il pour convaincre ?
Et voilà que de nouveaux problèmes ressurgissent, comme au bon vieux temps de l’épée de Damoclès qui n’a jamais, ô grand jamais !, cessé de se balancer au dessus de nos têtes. A l’époque, c’était pour faire plaisir à un pilote. Le Tour avait migré en Alsace, comme les cigognes. Mais ce ne fut pas le grand succès.
Que trouvera-t- on à dire cette année pour annoncer que le Tour 2018 sera peut-être le dernier ? Si toutefois le budget est bouclé car c’est de là que vient le mal, celui-ci nous ronge et ronge notre épreuve qui n’aura jamais dormi plus de deux ans sur ses deux oreilles…
D’après les rares renseignements, il serait question de budget trop difficile à réunir alors même que d’autres pays font miroiter à la FIA de pleines valises de dollars pour organiser une manche du championnat du monde.
Le Tour menacé de disparition ? Sans doute, car les bruits sont fondés et en même temps, la Fédération manque de fonds. Alors l’épreuve de tout un peuple se retrouve avec des pieds d’argile comme par le passé, et notre patrimoine va en prendre un sacré coup.
En attendant d’autres nouvelles…
On se rappelle que 6 au 9 avril, la grande aventure avait pleinement satisfait, d’autant que cette année, elle était placée en 4ème position sur un calendrier fort chargé. Ce qui n’était pas pour déplaire aux organisateurs, compte tenu de l’importance d’une telle compétition. Certes, ceux-ci ne disposaient pas de beaucoup de temps, mais, en raison d’une épreuve 2016 qui fut vivement appréciée par l’ensemble des participants, « on prend les mêmes et on recommence ». Avec quelques petites retouches ci et là pour corser le tout, sans plus… Et la magie avait opéré.
Ne rien chambouler
Pour le patron de l’épreuve, David Serieys, qui, il faut bien l’avouer, est dévoué corps et âme au Tour, il valait mieux ne rien chambouler, compte tenu du temps disponible. Il a eu raison et a opté pour la meilleure solution en conservant pratiquement le tracé précédent, à savoir les mêmes spéciales chaque jour, avec toutefois quelques retouches ajoutées au kilométrage d’avant. Et tout avait bien marché pour le plus grand bonheur des spectateurs, voire des pilotes. Chacun semblait y avoir trouvé son compte, y compris la Fédération qui, ayant fait ses comptes, était pratiquement retombée sur ses pattes. C’est du moins ce que l’on
croyait…
Prix plus attractifs, avantages importants... Si l’on se penche sur les tarifs pratiqués pour les amateurs, on se rend vite compte que ce n’était en effet pas exagéré du tout : « Nous avons tout mis en œuvre pour attirer plus d’amateurs, à commencer par des tarifs préférentiels, en espérant que le kilométrage les incitera à nous rejoindre, mais, devant les épreuves régionales, - et Dieu sait si le calendrier est important ! - on doit se mettre à leur place et comprendre leur choix… »
En avril dernier, le Tour de Corse a accueilli les meilleurs pilotes de l’hexagone en leur permettant de bénéficier d'un tarif préférentiel - 1 300€ pour les licenciés FFSA et 1 200€ pour les licenciés FFSA insulaires - et d'intégrer le classement général de l’épreuve avec un véhicule de la Catégorie Nationale. Une bonne idée pour les années à venir…
Que reste-t- il pour convaincre ?
Et voilà que de nouveaux problèmes ressurgissent, comme au bon vieux temps de l’épée de Damoclès qui n’a jamais, ô grand jamais !, cessé de se balancer au dessus de nos têtes. A l’époque, c’était pour faire plaisir à un pilote. Le Tour avait migré en Alsace, comme les cigognes. Mais ce ne fut pas le grand succès.
Que trouvera-t- on à dire cette année pour annoncer que le Tour 2018 sera peut-être le dernier ? Si toutefois le budget est bouclé car c’est de là que vient le mal, celui-ci nous ronge et ronge notre épreuve qui n’aura jamais dormi plus de deux ans sur ses deux oreilles…
D’après les rares renseignements, il serait question de budget trop difficile à réunir alors même que d’autres pays font miroiter à la FIA de pleines valises de dollars pour organiser une manche du championnat du monde.
Le Tour menacé de disparition ? Sans doute, car les bruits sont fondés et en même temps, la Fédération manque de fonds. Alors l’épreuve de tout un peuple se retrouve avec des pieds d’argile comme par le passé, et notre patrimoine va en prendre un sacré coup.
En attendant d’autres nouvelles…