Le renouvellement des obligations de service public (OSP) de la desserte aérienne était à l’ordre du jour, jeudi dernier, à l’Assemblée. Un rapport important, passé quasi inaperçu, du fait d’une actualité quelque peu bousculée ces derniers jours.
C’est la raison pour laquelle Paul Giacobbi, président de l’Exécutif, a souhaité réunir une conférence de presse dans les locaux de la CTC, lundi après-midi, en présence de François Mosconi, président d’Air Corsica et de Philippe Dandrieux, président du directoire de la compagnie.
L’occasion pour eux de détailler les nouveaux aboutissants de l’OSP.
A noter tout d’abord, une baisse des billets tarifs résident. En effet, la CTC indique désormais vouloir « soutenir les résidents dans leurs déplacements aériens vers l’hexagone », même si elle doit pour cela débourser entre 3 et 4 millions d’euros. Le tout dans l’optique de continuité territoriale, visant à permettre aux résidents de palier différents handicaps : accès aux soins, à l’éducation….
Ainsi, à partir du printemps 2016, les prix des billets au tarif résident s’élèveront à :
190 euros TTC pour un aller retour Corse/Paris, 110 euros TTC pour un aller retour vers Marseille, et 107 euros pour rallier Nice.
En somme donc, une baisse des tarifs historiques, et une évolution « loin d’être négligeable » pour Paul Giacobbi.
Mise en place d'un "tarif résident adapté"
Autre nouveauté, la mise en place d’un « tarif résident adapté » qui permettra d’obtenir des billets à prix encore plus avantageux, à savoir 130 euros HT pour un aller retour vers Paris, 60 euros HT pour un aller retour vers Marseille et 54 euros HT pour un aller retour vers Nice, soit une baisse des prix de 40 à 50% selon les destinations.
Toutefois, pour obtenir des billets au « tarif résident adapté », il faudra réunir des conditions plus strictes : Ainsi, à la résidence en Corse, devront s’ajouter :
Pour pouvoir mettre en place de tels tarifs, le rapport sur les nouvelles OSP prévoit un redimensionnement de l’offre proposée, soit une baisse de l’offre en sièges pour pallier les couts. Or, dans le rapport initial, on notait un déséquilibre conséquent sur la diminution de l’offre en sièges en Bastia et Ajaccio : d'avril jusqu'en septembre, sans aucune justification économique, le rapport initial prévoyait 70 000 sièges en plus sur Ajaccio à la haute saison. Un point d’achoppement qui a donné lieu à de longs débats, jeudi à l’Assemblée, afin de trouver un équilibre satisfaisant sur la répartition entre les deux aéroports. Femu a Corsica a donc déposé un amendement demandant un strict équilibre entre les deux villes, à savoir 384 200 sièges pour chacune d'elles pendant la saison. Un amendement qui a rallié tous les suffrage, permettant de facto l’adoption du rapport sur les nouvelles OSP.
Manon PERELLI
C’est la raison pour laquelle Paul Giacobbi, président de l’Exécutif, a souhaité réunir une conférence de presse dans les locaux de la CTC, lundi après-midi, en présence de François Mosconi, président d’Air Corsica et de Philippe Dandrieux, président du directoire de la compagnie.
L’occasion pour eux de détailler les nouveaux aboutissants de l’OSP.
A noter tout d’abord, une baisse des billets tarifs résident. En effet, la CTC indique désormais vouloir « soutenir les résidents dans leurs déplacements aériens vers l’hexagone », même si elle doit pour cela débourser entre 3 et 4 millions d’euros. Le tout dans l’optique de continuité territoriale, visant à permettre aux résidents de palier différents handicaps : accès aux soins, à l’éducation….
Ainsi, à partir du printemps 2016, les prix des billets au tarif résident s’élèveront à :
190 euros TTC pour un aller retour Corse/Paris, 110 euros TTC pour un aller retour vers Marseille, et 107 euros pour rallier Nice.
En somme donc, une baisse des tarifs historiques, et une évolution « loin d’être négligeable » pour Paul Giacobbi.
Mise en place d'un "tarif résident adapté"
Autre nouveauté, la mise en place d’un « tarif résident adapté » qui permettra d’obtenir des billets à prix encore plus avantageux, à savoir 130 euros HT pour un aller retour vers Paris, 60 euros HT pour un aller retour vers Marseille et 54 euros HT pour un aller retour vers Nice, soit une baisse des prix de 40 à 50% selon les destinations.
Toutefois, pour obtenir des billets au « tarif résident adapté », il faudra réunir des conditions plus strictes : Ainsi, à la résidence en Corse, devront s’ajouter :
- Effectuer l’aller retour à partir de, ou vers la Corse au moyen de billets achetés en Corse
- Effectuer l’achat du billet dans un délai de 45 jours précédent le voyage
- La durée du séjour devra être supérieure à 3 jours et inférieure à 7 jours. Pour les enfants mineurs de parents divorcés dont l’un réside en Corse, pour les jeunes résidents scolarisés sur le continent, et pour les étudiants âgés de moins de 27 ans cette durée doit être comprise entre 3 et 30 jours
Pour pouvoir mettre en place de tels tarifs, le rapport sur les nouvelles OSP prévoit un redimensionnement de l’offre proposée, soit une baisse de l’offre en sièges pour pallier les couts. Or, dans le rapport initial, on notait un déséquilibre conséquent sur la diminution de l’offre en sièges en Bastia et Ajaccio : d'avril jusqu'en septembre, sans aucune justification économique, le rapport initial prévoyait 70 000 sièges en plus sur Ajaccio à la haute saison. Un point d’achoppement qui a donné lieu à de longs débats, jeudi à l’Assemblée, afin de trouver un équilibre satisfaisant sur la répartition entre les deux aéroports. Femu a Corsica a donc déposé un amendement demandant un strict équilibre entre les deux villes, à savoir 384 200 sièges pour chacune d'elles pendant la saison. Un amendement qui a rallié tous les suffrage, permettant de facto l’adoption du rapport sur les nouvelles OSP.
Manon PERELLI
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