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Considérées comme fragiles et menacées, ces espèces resteront donc inaccessibles à la pêche récréative au cours des dix prochaines années. "Dans le souci de préserver le développement de ces espèces, le préfet de Corse a pros deux arrêtés le 22 décembre dernier prorogeant l'interdiction de la pêche sous-marine et de la pêche de loisir à l'hameçon, palangre et palangrotte pour le corb, le mérou brun, le mérou blanc, le mérou gris, le mérou royal et la badèche. Le cernier commun, lui, reste exclusivement interdit à la pêche sous-marine. Ces mesures visent à garantir la protection à long terme de ces espèces vulnérables et à favoriser leur reconstitution.
Une interdiction qui a 40 ans
Ces deux espèces sont interdites à la pêche récréative depuis 1980 pour le mérou brun et depuis 2013 pour le corb. Elles sont toutes les deux sur la listes des espèces menacées. Le 29 juin dernier, le conseil maritime de façade, réuni à Marseille, a noté "une augmentation progressive" des stocks de ces poissons depuis 2015 mais fait état d'une ressource "encore limitée" en dépit des toutes ces années d'interdiction. En conséquence, elle préconise le maintien du moratoire pour les espèces de mérou, y ajoutant le mérou blanc venu du Sénégal. De même pour le corb, estimant même que l'interdiction de pêche le concernant doit être portée de cinq à dix ans.
Le collectif Pesca Passione s'oppose aux moratoires
Une conclusion que ne partage absolument pas le collectif de pêcheurs récréatifs corses Pesca Passione, qui a fait un constat tout autre : "Les plongeurs sous-marins en Corse disent qu'ils voient beaucoup de mérous lors de chaque plongée, rapportair Jean-François De Marco, porte-parole du collectif dans nos colonnes le 17 décembre dernier. On a fait un questionnaire auquel ont répondu 160 personnes qui totalisent vingt-cinq sorties de six heures toute l'année et sur tout le littoral corse. Ca représente plus de 20 000 heures d'observations." Soucieux d'apporter sa contribution et de faire entendre sa voix, le collectif de pêcheurs récréatifs dit avoir trouvé porte close auprès des services de l'Etat : "On a proposé d'être associé aux comptages, on nous l'a refusé, déplore Jean-François De Marco. On avait aussi soumis des propositions et elles n'ont pas été prises en compte." Ces propositions tournent autour de la logique des quotas, avec la mise en place d'un "panier familial", autrement dit l'autorisation donnée à une pêche raisonnée. Il se disait également en faveur d'une interdiction totale entre juillet et septembre, soit durant la période de reproduction des deux espèces, qui correspond à la période touristique la plus intense, et donc la plus propice à la consommation de ces poissons.
Une interdiction qui a 40 ans
Ces deux espèces sont interdites à la pêche récréative depuis 1980 pour le mérou brun et depuis 2013 pour le corb. Elles sont toutes les deux sur la listes des espèces menacées. Le 29 juin dernier, le conseil maritime de façade, réuni à Marseille, a noté "une augmentation progressive" des stocks de ces poissons depuis 2015 mais fait état d'une ressource "encore limitée" en dépit des toutes ces années d'interdiction. En conséquence, elle préconise le maintien du moratoire pour les espèces de mérou, y ajoutant le mérou blanc venu du Sénégal. De même pour le corb, estimant même que l'interdiction de pêche le concernant doit être portée de cinq à dix ans.
Le collectif Pesca Passione s'oppose aux moratoires
Une conclusion que ne partage absolument pas le collectif de pêcheurs récréatifs corses Pesca Passione, qui a fait un constat tout autre : "Les plongeurs sous-marins en Corse disent qu'ils voient beaucoup de mérous lors de chaque plongée, rapportair Jean-François De Marco, porte-parole du collectif dans nos colonnes le 17 décembre dernier. On a fait un questionnaire auquel ont répondu 160 personnes qui totalisent vingt-cinq sorties de six heures toute l'année et sur tout le littoral corse. Ca représente plus de 20 000 heures d'observations." Soucieux d'apporter sa contribution et de faire entendre sa voix, le collectif de pêcheurs récréatifs dit avoir trouvé porte close auprès des services de l'Etat : "On a proposé d'être associé aux comptages, on nous l'a refusé, déplore Jean-François De Marco. On avait aussi soumis des propositions et elles n'ont pas été prises en compte." Ces propositions tournent autour de la logique des quotas, avec la mise en place d'un "panier familial", autrement dit l'autorisation donnée à une pêche raisonnée. Il se disait également en faveur d'une interdiction totale entre juillet et septembre, soit durant la période de reproduction des deux espèces, qui correspond à la période touristique la plus intense, et donc la plus propice à la consommation de ces poissons.