La fièvre catarrhale ovine, également dite "maladie de la langue bleue", affecte principalement les ovins, les bovins et plus rarement des cervidés. Elle n'est pas transmissible à l'homme. Les symptômes incluent la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits en gestation. Sa détection n'entraîne pas l'euthanasie des animaux et la vaccination n'est pas obligatoire.
La maladie est déjà présente en France depuis plusieurs années, avec les sérotypes 4 et 8, mais les cheptels français n'ont développé aucune résistance au sérotype 3, auquel ils n'ont jamais été confrontés et dont trois foyers ont été confirmés la semaine dernière dans le nord du pays. Cette épizootie, - l'équivalent d'une épidémie chez les animaux -, a débuté aux Pays-Bas en septembre 2023 avant de gagner, en quelques semaines, la Belgique, l'Allemagne et le Royaume-Uni.
Le sérotype 3 n'est pas présent en Corse même s'il est depuis plusieurs années en Sardaigne, l'île italienne voisine, a indiqué à l'AFP Pierre Bessin, directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) de Corse. "Historiquement, on a en Corse le sérotype 4 et le sérotype 8 est arrivé un peu plus récemment et notamment, l'année dernière, c'est le 8 qui a frappé très fort", a-t-il expliqué. "Depuis le 15 mai, les deux sont revenus, c'est le 8 qui a frappé en premier et le 4 à partir du 15 juillet", les deux provoquant la mort "d'à peu près un millier de bêtes" sur un cheptel d'environ 80.000 brebis, a-t-il précisé. "La vaccination ça marche, vaccinez, vaccinez, vaccinez, on n'a pas d'autres solutions pour maintenir nos fromages corses", a-t-il martelé, rappelant que le vaccin monodose pour les sérotypes 4 et 8 "coûte 2 à 3 euros la dose et est remboursé par l'ODARC" (Office du développement agricole et rural de la Corse). Sur la campagne de vaccination 2023-2024, "seule la moitié des éleveurs" corses ont vacciné leurs bêtes, a-t-il précisé.
Face au sérotype 3, l'Etat français a lancé lundi une vaste campagne de vaccination en fournissant 6,4 millions de doses de vaccin gratuitement.
La Corse est le troisième bassin d'élevage ovin français (1% du cheptel français), selon M. Bessin.
La maladie est déjà présente en France depuis plusieurs années, avec les sérotypes 4 et 8, mais les cheptels français n'ont développé aucune résistance au sérotype 3, auquel ils n'ont jamais été confrontés et dont trois foyers ont été confirmés la semaine dernière dans le nord du pays. Cette épizootie, - l'équivalent d'une épidémie chez les animaux -, a débuté aux Pays-Bas en septembre 2023 avant de gagner, en quelques semaines, la Belgique, l'Allemagne et le Royaume-Uni.
Le sérotype 3 n'est pas présent en Corse même s'il est depuis plusieurs années en Sardaigne, l'île italienne voisine, a indiqué à l'AFP Pierre Bessin, directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf) de Corse. "Historiquement, on a en Corse le sérotype 4 et le sérotype 8 est arrivé un peu plus récemment et notamment, l'année dernière, c'est le 8 qui a frappé très fort", a-t-il expliqué. "Depuis le 15 mai, les deux sont revenus, c'est le 8 qui a frappé en premier et le 4 à partir du 15 juillet", les deux provoquant la mort "d'à peu près un millier de bêtes" sur un cheptel d'environ 80.000 brebis, a-t-il précisé. "La vaccination ça marche, vaccinez, vaccinez, vaccinez, on n'a pas d'autres solutions pour maintenir nos fromages corses", a-t-il martelé, rappelant que le vaccin monodose pour les sérotypes 4 et 8 "coûte 2 à 3 euros la dose et est remboursé par l'ODARC" (Office du développement agricole et rural de la Corse). Sur la campagne de vaccination 2023-2024, "seule la moitié des éleveurs" corses ont vacciné leurs bêtes, a-t-il précisé.
Face au sérotype 3, l'Etat français a lancé lundi une vaste campagne de vaccination en fournissant 6,4 millions de doses de vaccin gratuitement.
La Corse est le troisième bassin d'élevage ovin français (1% du cheptel français), selon M. Bessin.