Flavia Mazelin Salvi est Corse. Depuis l'enfance, elle écrit pour elle en français et en corse, de la poésie, des nouvelles sur tout et sur rien. Elle fut un temps journaliste pour l'hebdomadaire Kyrn et pour Radio Corse International. "Montée" à Paris, elle travaille alors pour la presse féminine, puis se forme à la psy, intégrant en 2000 « Psychologies Magazine » dont elle occupe le poste de rédactrice en chef et conseillère éditoriale. Parallèlement, elle publie des ouvrages autour du thème du mieux-vivre et participe souvent à des émissions sur France Inter.
Au crépuscule de cette année 2023, elle publie ce livre plein de nostalgie, de fraîcheur, de poésie aux éditions "Punto e basta". Cette jeune maison d’édition, créée en 2020 par Gino Castoriano, fait partie de l’association des éditeurs de Corse. Elle publie des livres mêlant poésie, humour et fantaisie, textes, photos, images et dessins qui révèlent la singularité des auteurs par des objets uniques et singuliers. Et aujourd’hui « Francardo Nagori », le 5ème de la maison.
Francardo est le village de Flavia, niché entre Corte et Ponte Leccia. Nagori est un mot japonais qui signifie la trace, la présence, l’atmosphère d’une chose qui n’est plus. « Francardo Nagori est né dans une cuisine, à Paris » explique l’autrice. « En faisant une omelette au brocciu, le parfum de la menthe m'a violemment projetée dans une autre cuisine, celle de ma grand-mère Ernestine, en Corse, à Francardo, mon village. Ce village que j'ai quitté parce que ceux que j'aimais y sont enterrés. Village-cimetière, village fantôme, Francardo Nagori. Un simple bouquet de menthe avait ressuscité des voix, des images, des lumières, des sons qui n'étaient plus. C'est ainsi qu'est né le projet d'un récit qui évoquerait l'enfance, la famille, le village, la perte, uniquement par les sens et les émotions tels que la mémoire affective les restitue : en pièces détachées, dans une chronologie baroque, mettant au jour des détails, ignorant ou négligeant des moments d'importance… D'où l'utilisation des matériaux divers, fragments poétiques, listes, photos, broderies autour du récit central, lui-même composite. Je suis convaincue que seuls le subjectif et la singularité mènent à l'universel, et que les propos généraux comme les personnages génériques, ne parlent à personne et ne racontent rien. Chaque enfance restituée dans toute sa singularité que l'on soit Corse, Japonais ou Malien, raconte toutes les enfances, de même qu'une perte raconte toutes les pertes. C'est pour cela que je n'ai jamais envisagé ce livre comme un projet privé, mais comme un projet personnel. Le premier se garde, le second se partage ».
Au crépuscule de cette année 2023, elle publie ce livre plein de nostalgie, de fraîcheur, de poésie aux éditions "Punto e basta". Cette jeune maison d’édition, créée en 2020 par Gino Castoriano, fait partie de l’association des éditeurs de Corse. Elle publie des livres mêlant poésie, humour et fantaisie, textes, photos, images et dessins qui révèlent la singularité des auteurs par des objets uniques et singuliers. Et aujourd’hui « Francardo Nagori », le 5ème de la maison.
Francardo est le village de Flavia, niché entre Corte et Ponte Leccia. Nagori est un mot japonais qui signifie la trace, la présence, l’atmosphère d’une chose qui n’est plus. « Francardo Nagori est né dans une cuisine, à Paris » explique l’autrice. « En faisant une omelette au brocciu, le parfum de la menthe m'a violemment projetée dans une autre cuisine, celle de ma grand-mère Ernestine, en Corse, à Francardo, mon village. Ce village que j'ai quitté parce que ceux que j'aimais y sont enterrés. Village-cimetière, village fantôme, Francardo Nagori. Un simple bouquet de menthe avait ressuscité des voix, des images, des lumières, des sons qui n'étaient plus. C'est ainsi qu'est né le projet d'un récit qui évoquerait l'enfance, la famille, le village, la perte, uniquement par les sens et les émotions tels que la mémoire affective les restitue : en pièces détachées, dans une chronologie baroque, mettant au jour des détails, ignorant ou négligeant des moments d'importance… D'où l'utilisation des matériaux divers, fragments poétiques, listes, photos, broderies autour du récit central, lui-même composite. Je suis convaincue que seuls le subjectif et la singularité mènent à l'universel, et que les propos généraux comme les personnages génériques, ne parlent à personne et ne racontent rien. Chaque enfance restituée dans toute sa singularité que l'on soit Corse, Japonais ou Malien, raconte toutes les enfances, de même qu'une perte raconte toutes les pertes. C'est pour cela que je n'ai jamais envisagé ce livre comme un projet privé, mais comme un projet personnel. Le premier se garde, le second se partage ».