Quatre mois après les incidents survenus à Reims entre des supporters bastiais et la police, samedi 13 février 2016, suite au match Reims-Bastia, l’attente de justice reste entière pour Maxime BEUX, l’un des supporters, grièvement blessé lors de ces incidents. Ce jeune homme de 22 ans a perdu la vision d’un œil. Le collectif "Ghjustizia è Verità Per i Nostri" affirme catégoriquement qu'un tir de flash-ball est à l’origine de cette blessure.
Avec la Ligue des Droits de l'Homme, le collectif tient à rappeler que ce n’est pas la première fois qu’un accident grave survient après l’utilisation de ce type d’arme par la police, flash-ball ou lanceur de balles de défense. Dans un rapport récent, l’ONG l’ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) a recensé en France pour ces dix dernières années (chiffre minimum) une personne mortellement touchée, 39 personnes grièvement blessées ou ayant perdu la vue, plus d’une victime sur deux ayant moins de 25 ans suite à l’utilisation de ces armes par la police. Comment ne pas faire de rapprochement entre ces victimes et Maxime.
Afin de connaître la vérité, une association « Ghjustizia è Verità Per i Nostri » est en voie de constitution. Cette démarche civique est une réponse aux propos de soutien à la police tenus par le ministre de l’intérieur, quelques heures après les incidents de Reims. De fait, l’intervention du ministre a constitué une pression sur la justice, au mépris de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire.
L’association « Ghjustizia è Verità Per I Nostri » entend mener une action pacifique dans le prolongement de la grande manifestation du 20 février 2016 à Bastia qui a ressemblé plusieurs milliers de personnes. Aujourd’hui, rien ne peut justifier un déploiement des forces, une dizaine de fourgons de CRS, lorsque les personnes engagées dans cette démarche associative et pacifique se réunissent place Saint Nicolas à Bastia, comme ce fut le cas ces derniers jours. Rien ne justifie les contrôles d’identité dans plusieurs villes de Corse, certains pendant deux heures durant, lorsque des militants de cette association procèdent à un accrochage public de banderoles reprenant le mot de justice.
La Ligue des droits de l’Homme et l’association « Ghjustizia è Verità Per I Nostri » veulent rappeler que le droit de s’associer constitue une liberté fondamentale. Ce droit est une contribution essentielle à la démocratie. Il doit pouvoir s’exercer sans être l’objet a priori d’une méfiance des pouvoirs publics. Les deux organisations demandent aux autorités publiques concernées de veiller au respect de la liberté d’association en évitant la surenchère policière."
Avec la Ligue des Droits de l'Homme, le collectif tient à rappeler que ce n’est pas la première fois qu’un accident grave survient après l’utilisation de ce type d’arme par la police, flash-ball ou lanceur de balles de défense. Dans un rapport récent, l’ONG l’ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) a recensé en France pour ces dix dernières années (chiffre minimum) une personne mortellement touchée, 39 personnes grièvement blessées ou ayant perdu la vue, plus d’une victime sur deux ayant moins de 25 ans suite à l’utilisation de ces armes par la police. Comment ne pas faire de rapprochement entre ces victimes et Maxime.
Afin de connaître la vérité, une association « Ghjustizia è Verità Per i Nostri » est en voie de constitution. Cette démarche civique est une réponse aux propos de soutien à la police tenus par le ministre de l’intérieur, quelques heures après les incidents de Reims. De fait, l’intervention du ministre a constitué une pression sur la justice, au mépris de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire.
L’association « Ghjustizia è Verità Per I Nostri » entend mener une action pacifique dans le prolongement de la grande manifestation du 20 février 2016 à Bastia qui a ressemblé plusieurs milliers de personnes. Aujourd’hui, rien ne peut justifier un déploiement des forces, une dizaine de fourgons de CRS, lorsque les personnes engagées dans cette démarche associative et pacifique se réunissent place Saint Nicolas à Bastia, comme ce fut le cas ces derniers jours. Rien ne justifie les contrôles d’identité dans plusieurs villes de Corse, certains pendant deux heures durant, lorsque des militants de cette association procèdent à un accrochage public de banderoles reprenant le mot de justice.
La Ligue des droits de l’Homme et l’association « Ghjustizia è Verità Per I Nostri » veulent rappeler que le droit de s’associer constitue une liberté fondamentale. Ce droit est une contribution essentielle à la démocratie. Il doit pouvoir s’exercer sans être l’objet a priori d’une méfiance des pouvoirs publics. Les deux organisations demandent aux autorités publiques concernées de veiller au respect de la liberté d’association en évitant la surenchère policière."