Pour clôturer cette édition 2016, le festival a choisi Hamid Sulaiman et sa bande dessinée Freedom Hospital. Né en 1986 à Damas, Hamid Sulaiman se voit obligé de quitter son pays en 2011 au début de la révolution syrienne. Il obtient le statut de réfugié politique et s’installe à Paris où il réside aujourd’hui. Avec cette première bande dessinée, l’artiste plasticien plonge le lecteur au cœur de la révolution syrienne à travers le destin de Yasmine, une jeune militante pacifiste qui, malgré le danger omniprésent, décide d’ouvrir un hôpital clandestin.
Fidèle au schéma classique de la littérature arabe moderne, Freedom Hospital nous fait entrer dans l’histoire au travers de destins individuels et de leur aventure collective. Témoin de son époque comme a pu l’être l’égyptien Naguib Mahfouz, seul prix Nobel décerné à un auteur arabe de l’histoire, qui lui aussi fut le porte parole d’une société opprimée et qui croyait au pouvoir de la littérature, Hamid Sulaiman livre une oeuvre « cathartique » forte « Je pense que personne ne peut raconter exactement ce qui se passe en Syrie, même les gens qui y sont en ce moment. J'ai décidé d'écrire «Freedom Hospital» pour représenter la situation de mon point de vue, pas pour l'expliquer. Il fallait que je crie tout ce qui m’était resté coincé dans la gorge depuis le début de la révolution »
Grâce à sa galerie de personnages, c’est un portrait de la société syrienne dans toute sa diversité, que nous dessine Hamid Sulaiman.
Pouvant aujourd’hui s’épanouir dans son art sans appréhender la répression, Hamid Sulaiman pointe une liberté dont un festival tel celui de la BD à Bastia avec sa pluralité d’artistes est un porte voix.
Ce festival 2016 a connu des moments forts autour de sa quinzaine de débats revêtant une vraie intériorité. Véritable lieu d’échanges, le festival BD à Bastia est particulier en ce sens « Nous avons la volonté de créer un lien entre l’auteur et l’artiste » nous explique sa directrice artistique, Dominique Mattei.
Fidèle au schéma classique de la littérature arabe moderne, Freedom Hospital nous fait entrer dans l’histoire au travers de destins individuels et de leur aventure collective. Témoin de son époque comme a pu l’être l’égyptien Naguib Mahfouz, seul prix Nobel décerné à un auteur arabe de l’histoire, qui lui aussi fut le porte parole d’une société opprimée et qui croyait au pouvoir de la littérature, Hamid Sulaiman livre une oeuvre « cathartique » forte « Je pense que personne ne peut raconter exactement ce qui se passe en Syrie, même les gens qui y sont en ce moment. J'ai décidé d'écrire «Freedom Hospital» pour représenter la situation de mon point de vue, pas pour l'expliquer. Il fallait que je crie tout ce qui m’était resté coincé dans la gorge depuis le début de la révolution »
Grâce à sa galerie de personnages, c’est un portrait de la société syrienne dans toute sa diversité, que nous dessine Hamid Sulaiman.
Pouvant aujourd’hui s’épanouir dans son art sans appréhender la répression, Hamid Sulaiman pointe une liberté dont un festival tel celui de la BD à Bastia avec sa pluralité d’artistes est un porte voix.
Ce festival 2016 a connu des moments forts autour de sa quinzaine de débats revêtant une vraie intériorité. Véritable lieu d’échanges, le festival BD à Bastia est particulier en ce sens « Nous avons la volonté de créer un lien entre l’auteur et l’artiste » nous explique sa directrice artistique, Dominique Mattei.