Crédit photo TF1
- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots…
- Je m’appelle Nicolas. J’ai 43 ans. Je vis en Corse-du-Sud, à côté d’Ajaccio, depuis près de 3 ans. Je suis marié et père de 4 enfants qui ont 5,7, 18 et 20 ans. Nous formons une belle tribu. Je suis le fils d’un père vietnamien et d’une maman au foyer. J’ai grandi au sein d’une famille nombreuse dans un milieu plutôt modeste. Aujourd’hui je suis entrepreneur et dirigeant de plusieurs entreprises diverses et variées. J’ai fondé et dirigé une société d’ingénierie dans le conseil pharmaceutique avec plus de 300 salariés jusqu’à cette année. Je suis aussi co-fondateur d’autres sociétés dans des domaines très différents comme l’immobilier, le service et récemment l’artisanat puisque je suis aussi sculpteur sur bois flotté.
- De ce que l’on peut voir dans votre portrait, vous avez eu un parcours de vie assez atypique…
- Oui c’est vrai que j’ai eu la chance d’avoir une carrière professionnelle assez riche. J’ai commencé en étant préparateur physique et servit en tant que sous-officier dans l’armée au grade de sergent en début de carrière. Ensuite, j’ai passé un concours que j’ai réussi en interne pour intégrer l’école de Saint-Cyr Coëtquidan qui m’a permis de devenir officier, à la suite de laquelle j’ai servi trois ans en tant que lieutenant. Et puis c’est à 29 ans, après avoir fait un peu le tour sur la question de l’institution militaire que j’ai décidé de quitter l’armée et de découvrir le monde du conseil. Je suis reparti presque à zéro à l’aube de mes 30 ans. J’ai commencé à faire mes armes dans le conseil, à me spécialiser et à créer mes sociétés dans le pharmaceutique un peu plus tard.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire à Koh Lanta ?
- L’idée de Koh Lanta était dans ma tête depuis fort longtemps. Cela fait des années qu’à chaque saison je me disais la prochaine fois je m’inscris. Mais en tant que chef d’entreprise on a très peu de temps, et donc j’ai toujours repoussé. Et puis est arrivé la pandémie de Covid durant laquelle nous avons dû nous réorganiser avec ma femme pour piloter à distance et prendre un peu d’éloignement vis-à-vis de l’opérationnel. Dans ce moment propice, j’ai pu entrevoir l’idée de pouvoir m’inscrire et c’est ce que j’ai fait. Je suis fan de Koh Lanta, de la mécanique de cette aventure parce que c’est rare de voir des émissions où on peut allier la stratégie, la survie, où on peut jouer avec des concurrents. Cela me passionne, je suis un dingue des jeux que Koh Lanta propose depuis des années. Je suis un joueur. Et puis, passé la quarantaine j’avais envie de me tester mais peut-être dans un environnement concret que le sport proprement dit. C’est une aventure qui est singulière où on est coupé de tout, de nos proches, de nourriture. Et puis je suis à un stade où j’ai un certain confort dans ma vie, et j’avais envie de revenir un peu à la base, réapprendre un peu les choses primordiales.
- Que pense votre famille de votre participation à Koh Lanta ?
- Cela n’a pas été une décision que j’ai prise à la légère. Quand on est chef d’entreprise et qu’on a 4 enfants, on est obligé de se poser des questions, d’autant plus avec l’exposition médiatique. J’ai beaucoup réfléchi à l’impact que cela aurait, notamment le fait de s’absenter le temps de l’aventure.
- Lorsque vous avez été sélectionné quelle a été votre réaction ?
- D’abord je n’ai eu aucune émotion pendant quelques secondes. Ensuite, je me suis dit que j’avais extrêmement de chance d’avoir été retenu. Il faut savoir que nous sommes environ 40 000 personnes à avoir envoyé notre lettre d’inscription. Donc quand on apprend qu’on fait partie des aventuriers c’est quand même assez fou. Pour moi c’est quelque chose d’assez énorme. C’est beaucoup d’excitation, aussi un peu d’appréhension car on part pour l’aventure, mais surtout une énorme joie d’être retenu.
- Dès que vous avez appris la nouvelle d’avoir été sélectionné à l’issue du casting, avez-vous effectué toute une préparation physique et mentale afin d’aborder au mieux ce challenge ?
- Oui, au-delà de mon entrainement sportif habituel, j’ai dû aussi travailler sur la partie survie donc je me suis documenté sur les plantes comestibles, notamment en regardant des photos de manioc, de canne à sucre, et ce que j’avais pu apercevoir dans les saisons précédentes. J’ai révisé quelques techniques de nœuds car cela me paraissait important de travailler cette compétence. Je me suis aussi créé quelques petites tendinites à essayer de faire du feu et je me suis même amusé à faire un radeau à l’échelle miniature avec les crayons de couleur de ma fille, car c’est compliqué de trouver des bambous de 5 mètres de long. On se prépare aux épreuves mythiques. Je me suis aussi préparé côté et j’ai eu beaucoup d’échanges avec mes enfants. Je me suis aussi amusé à faire des vidéos pour qu’ils arrivent à me voir toutes les semaines. Le vendredi, ma femme leur faisait voir une vidéo où je simulais que j’étais sur une île, avec des petits cadeaux pour qu’ils aient le sentiment qu’on soit toujours connecté. Et puis enfin, j’ai pas mal d’entreprises à gérer avec mon épouse, c’est mon binôme dans la vie, mon associée, et donc il a fallu tout préparer pour partir serein afin de profiter pleinement de l’aventure.
- Vous avez un profil polyvalent, de par vos expériences professionnelles, c’est forcément un atout pour participer à une aventure telle que celle-ci ?
- Avant d’attaquer l’aventure Koh Lanta, j’étais convaincu que mes expériences pouvaient forcément aider sur la partie managériale, sur la partie stratégie, sur la partie physique. Mais une fois qu’on a démarré l’aventure, on se rend compte que tout est différent car on change de contexte. Alors oui on s’appuie largement sur ses compétences, mais on a aussi besoin de spontanéité et d’authenticité car il faut réagir vite dans ce type d’aventure.
- Plus que le défi physique avec les conditions de vie sur le camp, n’est-ce pas la vie en communauté qui constitue la plus grande difficulté dans ce genre de jeu, entre affinités, inimitiés, stratégie ?
- En ce qui me concerne, je dirais que la privation est dominante sur la partie sociale en termes de difficultés. J’ai un caractère qui me donne des facilités pour m’intégrer. J’ai toujours eu pour habitude de m’adapter. Le monde est fait de telle façon que l’on ne peut pas avoir des affinités avec tout le monde donc j’ai développé cette capacité à arrondir les angles, à ne pas froisser les susceptibilités, donc je n’ai pas trouvé que c’était la plus grande difficulté, en tous cas dans mon aventure.
- On se souvient des parcours d’Ava ou de Mathieu, les deux derniers Corses présents à Koh Lanta. Est-ce que vous vous sentez investi de la mission de représenter la Corse lors de ce jeu ou cela vous est égal ?
C’est pour moi très important. C’est une responsabilité, même si je ne suis pas Corse d’origine, et je suis fier de représenter l’île de beauté.
- Votre objectif ? Finir sur les poteaux ?
- Je crois que si l’on demande à tous les aventuriers, l’objectif c’est d’aller le plus loin possible. Dans mes objectifs, avant de commencer l’aventure, l’idée c’était déjà d’atteindre l’épreuve d’orientation.
- Je m’appelle Nicolas. J’ai 43 ans. Je vis en Corse-du-Sud, à côté d’Ajaccio, depuis près de 3 ans. Je suis marié et père de 4 enfants qui ont 5,7, 18 et 20 ans. Nous formons une belle tribu. Je suis le fils d’un père vietnamien et d’une maman au foyer. J’ai grandi au sein d’une famille nombreuse dans un milieu plutôt modeste. Aujourd’hui je suis entrepreneur et dirigeant de plusieurs entreprises diverses et variées. J’ai fondé et dirigé une société d’ingénierie dans le conseil pharmaceutique avec plus de 300 salariés jusqu’à cette année. Je suis aussi co-fondateur d’autres sociétés dans des domaines très différents comme l’immobilier, le service et récemment l’artisanat puisque je suis aussi sculpteur sur bois flotté.
- De ce que l’on peut voir dans votre portrait, vous avez eu un parcours de vie assez atypique…
- Oui c’est vrai que j’ai eu la chance d’avoir une carrière professionnelle assez riche. J’ai commencé en étant préparateur physique et servit en tant que sous-officier dans l’armée au grade de sergent en début de carrière. Ensuite, j’ai passé un concours que j’ai réussi en interne pour intégrer l’école de Saint-Cyr Coëtquidan qui m’a permis de devenir officier, à la suite de laquelle j’ai servi trois ans en tant que lieutenant. Et puis c’est à 29 ans, après avoir fait un peu le tour sur la question de l’institution militaire que j’ai décidé de quitter l’armée et de découvrir le monde du conseil. Je suis reparti presque à zéro à l’aube de mes 30 ans. J’ai commencé à faire mes armes dans le conseil, à me spécialiser et à créer mes sociétés dans le pharmaceutique un peu plus tard.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire à Koh Lanta ?
- L’idée de Koh Lanta était dans ma tête depuis fort longtemps. Cela fait des années qu’à chaque saison je me disais la prochaine fois je m’inscris. Mais en tant que chef d’entreprise on a très peu de temps, et donc j’ai toujours repoussé. Et puis est arrivé la pandémie de Covid durant laquelle nous avons dû nous réorganiser avec ma femme pour piloter à distance et prendre un peu d’éloignement vis-à-vis de l’opérationnel. Dans ce moment propice, j’ai pu entrevoir l’idée de pouvoir m’inscrire et c’est ce que j’ai fait. Je suis fan de Koh Lanta, de la mécanique de cette aventure parce que c’est rare de voir des émissions où on peut allier la stratégie, la survie, où on peut jouer avec des concurrents. Cela me passionne, je suis un dingue des jeux que Koh Lanta propose depuis des années. Je suis un joueur. Et puis, passé la quarantaine j’avais envie de me tester mais peut-être dans un environnement concret que le sport proprement dit. C’est une aventure qui est singulière où on est coupé de tout, de nos proches, de nourriture. Et puis je suis à un stade où j’ai un certain confort dans ma vie, et j’avais envie de revenir un peu à la base, réapprendre un peu les choses primordiales.
- Que pense votre famille de votre participation à Koh Lanta ?
- Cela n’a pas été une décision que j’ai prise à la légère. Quand on est chef d’entreprise et qu’on a 4 enfants, on est obligé de se poser des questions, d’autant plus avec l’exposition médiatique. J’ai beaucoup réfléchi à l’impact que cela aurait, notamment le fait de s’absenter le temps de l’aventure.
- Lorsque vous avez été sélectionné quelle a été votre réaction ?
- D’abord je n’ai eu aucune émotion pendant quelques secondes. Ensuite, je me suis dit que j’avais extrêmement de chance d’avoir été retenu. Il faut savoir que nous sommes environ 40 000 personnes à avoir envoyé notre lettre d’inscription. Donc quand on apprend qu’on fait partie des aventuriers c’est quand même assez fou. Pour moi c’est quelque chose d’assez énorme. C’est beaucoup d’excitation, aussi un peu d’appréhension car on part pour l’aventure, mais surtout une énorme joie d’être retenu.
- Dès que vous avez appris la nouvelle d’avoir été sélectionné à l’issue du casting, avez-vous effectué toute une préparation physique et mentale afin d’aborder au mieux ce challenge ?
- Oui, au-delà de mon entrainement sportif habituel, j’ai dû aussi travailler sur la partie survie donc je me suis documenté sur les plantes comestibles, notamment en regardant des photos de manioc, de canne à sucre, et ce que j’avais pu apercevoir dans les saisons précédentes. J’ai révisé quelques techniques de nœuds car cela me paraissait important de travailler cette compétence. Je me suis aussi créé quelques petites tendinites à essayer de faire du feu et je me suis même amusé à faire un radeau à l’échelle miniature avec les crayons de couleur de ma fille, car c’est compliqué de trouver des bambous de 5 mètres de long. On se prépare aux épreuves mythiques. Je me suis aussi préparé côté et j’ai eu beaucoup d’échanges avec mes enfants. Je me suis aussi amusé à faire des vidéos pour qu’ils arrivent à me voir toutes les semaines. Le vendredi, ma femme leur faisait voir une vidéo où je simulais que j’étais sur une île, avec des petits cadeaux pour qu’ils aient le sentiment qu’on soit toujours connecté. Et puis enfin, j’ai pas mal d’entreprises à gérer avec mon épouse, c’est mon binôme dans la vie, mon associée, et donc il a fallu tout préparer pour partir serein afin de profiter pleinement de l’aventure.
- Vous avez un profil polyvalent, de par vos expériences professionnelles, c’est forcément un atout pour participer à une aventure telle que celle-ci ?
- Avant d’attaquer l’aventure Koh Lanta, j’étais convaincu que mes expériences pouvaient forcément aider sur la partie managériale, sur la partie stratégie, sur la partie physique. Mais une fois qu’on a démarré l’aventure, on se rend compte que tout est différent car on change de contexte. Alors oui on s’appuie largement sur ses compétences, mais on a aussi besoin de spontanéité et d’authenticité car il faut réagir vite dans ce type d’aventure.
- Plus que le défi physique avec les conditions de vie sur le camp, n’est-ce pas la vie en communauté qui constitue la plus grande difficulté dans ce genre de jeu, entre affinités, inimitiés, stratégie ?
- En ce qui me concerne, je dirais que la privation est dominante sur la partie sociale en termes de difficultés. J’ai un caractère qui me donne des facilités pour m’intégrer. J’ai toujours eu pour habitude de m’adapter. Le monde est fait de telle façon que l’on ne peut pas avoir des affinités avec tout le monde donc j’ai développé cette capacité à arrondir les angles, à ne pas froisser les susceptibilités, donc je n’ai pas trouvé que c’était la plus grande difficulté, en tous cas dans mon aventure.
- On se souvient des parcours d’Ava ou de Mathieu, les deux derniers Corses présents à Koh Lanta. Est-ce que vous vous sentez investi de la mission de représenter la Corse lors de ce jeu ou cela vous est égal ?
C’est pour moi très important. C’est une responsabilité, même si je ne suis pas Corse d’origine, et je suis fier de représenter l’île de beauté.
- Votre objectif ? Finir sur les poteaux ?
- Je crois que si l’on demande à tous les aventuriers, l’objectif c’est d’aller le plus loin possible. Dans mes objectifs, avant de commencer l’aventure, l’idée c’était déjà d’atteindre l’épreuve d’orientation.