- Le cercle des grandes maisons corses ?
- Il y a 25 établissements de ce type en Corse. Ils sont disséminés entre le littoral et l'intérieur de l'Île. Ils emploient un millier de personnes en saison.
- Pourquoi ce" plan de sauvegarde et de relance du tourisme en Corse" ?
- Nous avons été conviés, avec beaucoup d'autres à réfléchir, via la cellule d'appui économique mise sur pied pour la circonstance, aux conséquences de la crise en Corse et aux moyens susceptibles d'y faire face. Nous avons émis un certain nombre de propositions dont les principales sont consignées dans la note de synthèse de notre plan que nous avons fait remonter via la préfecture. Nous avons émis certaines propositions et ouverts des pistes intéressantes pour tenter de juguler la crise et ses conséquences, d'en atténuer ses effets et de préserver ce qui méritait de l'être...
- Quelles sont les principales mesures fortes préconisées ?
- Il y en a plusieurs. Mais la plus importante tient sans doute dans la reconduction et le renforcement du caractère incitatif du crédit d'impôt corse. Il est le garant d'un avenir dynamique de croissance et un dispositif de développement qui a fait ses preuves. C'est pour cette raison que nous avons sollicité le gouvernement afin qu'il soit reconduit.
Autre mesure d'importance : les financements immobiliers sur le long terme. Des solutions à long terme doivent être proposées aux opérateurs pour moderniser leur outil, trouver de nouveaux marchés, rester compétitifs et opérationnels, bref avancer. Avec la crise l'accès aux réseaux bancaires risque, en effet, de se compliquer…
Et puis il y a le prêt "tourisme BPI-Covid19". Pour nous, la Corse doit bénéficier de quelques aménagements. Le montant doit être plus élevé, de 1 à 1,5 million d'euros, la durée plus longue. Région Corse et tourisme ne font qu'un. On doit tenir compte de la spécificité de l'île.
- Au-delà du contenu de votre plan comment faire évoluer votre démarche ?
- Nous aspirons à une clause de "revoyure". Nous aimerions qu'à la fin du mois d'octobre soit établi un bilan de ce qu'aura été la saison. Et que l'on procède ainsi, à partir des constatations faites en cours de route, à de véritables ajustements.
- Seront-ils nécessaires ?
- C'est difficile à dire aujourd'hui. Il y a, encore, beaucoup d'incertitudes, y compris sur le plan sanitaire. En tout cas il est impossible de dire ce qui sortira du chapeau en fin de saison. Ce rendez-vous d'automne nous donnera l'occasion de remettre les choses à plat. De savoir si le plan a fonctionné ou pas et s'il y a eu des écarts, comment, dans un avenir proche, les atténuer puis les gommer…
- Il y a 25 établissements de ce type en Corse. Ils sont disséminés entre le littoral et l'intérieur de l'Île. Ils emploient un millier de personnes en saison.
- Pourquoi ce" plan de sauvegarde et de relance du tourisme en Corse" ?
- Nous avons été conviés, avec beaucoup d'autres à réfléchir, via la cellule d'appui économique mise sur pied pour la circonstance, aux conséquences de la crise en Corse et aux moyens susceptibles d'y faire face. Nous avons émis un certain nombre de propositions dont les principales sont consignées dans la note de synthèse de notre plan que nous avons fait remonter via la préfecture. Nous avons émis certaines propositions et ouverts des pistes intéressantes pour tenter de juguler la crise et ses conséquences, d'en atténuer ses effets et de préserver ce qui méritait de l'être...
- Quelles sont les principales mesures fortes préconisées ?
- Il y en a plusieurs. Mais la plus importante tient sans doute dans la reconduction et le renforcement du caractère incitatif du crédit d'impôt corse. Il est le garant d'un avenir dynamique de croissance et un dispositif de développement qui a fait ses preuves. C'est pour cette raison que nous avons sollicité le gouvernement afin qu'il soit reconduit.
Autre mesure d'importance : les financements immobiliers sur le long terme. Des solutions à long terme doivent être proposées aux opérateurs pour moderniser leur outil, trouver de nouveaux marchés, rester compétitifs et opérationnels, bref avancer. Avec la crise l'accès aux réseaux bancaires risque, en effet, de se compliquer…
Et puis il y a le prêt "tourisme BPI-Covid19". Pour nous, la Corse doit bénéficier de quelques aménagements. Le montant doit être plus élevé, de 1 à 1,5 million d'euros, la durée plus longue. Région Corse et tourisme ne font qu'un. On doit tenir compte de la spécificité de l'île.
- Au-delà du contenu de votre plan comment faire évoluer votre démarche ?
- Nous aspirons à une clause de "revoyure". Nous aimerions qu'à la fin du mois d'octobre soit établi un bilan de ce qu'aura été la saison. Et que l'on procède ainsi, à partir des constatations faites en cours de route, à de véritables ajustements.
- Seront-ils nécessaires ?
- C'est difficile à dire aujourd'hui. Il y a, encore, beaucoup d'incertitudes, y compris sur le plan sanitaire. En tout cas il est impossible de dire ce qui sortira du chapeau en fin de saison. Ce rendez-vous d'automne nous donnera l'occasion de remettre les choses à plat. De savoir si le plan a fonctionné ou pas et s'il y a eu des écarts, comment, dans un avenir proche, les atténuer puis les gommer…