Le passage à l'heure d'été, fixé traditionnellement le dernier dimanche de mars, est devenu depuis de nombreuses années un sujet de polémique. D'abord chez nos contemporains qui n'y voient principalement que la perte d'une heure de sommeil. Même la commission européenne, écologistes en tête, déclare ne trouver dans la formule que des inconvénients contre de maigres avantages. Profiter une heure de plus de la lumière solaire se justifiait lorsque cela a été décidé, au plus fort de la crise énergétique de 1976. Mais le choc pétrolier de 1973, qui a servi de déclencheur, n'a pas inauguré le principe en en faisant une nécessité. L'heure d'été existait déjà parmi les belligérants de la Grande Guerre, on la retrouve à divers moments de l'histoire jusqu'à son abolition à la Libération.
Dans les années Giscard, les économies d'énergie étaient réelles, même si elles étaient quelque peu atténuées par l'éclairage et le chauffage des petits matins frisquets... Mais depuis, la façon de consommer a changé, comme les appareils électriques moins énergivores, comme les lampes LED et l'apparition du solaire dans l'éclairage public. Actuellement, on estime en France que l'économie réalisée correspond à la consommation d'une ville comme Marseille sur un an. C'est peu et c'est beaucoup, si l'on prend en compte l'émission de CO2 ainsi évitée.
Si l'on fait abstraction du côté purement énergétique, l'heure d'été ne manque pas de détracteurs. Leurs arguments tiennent en grande partie à des notions de santé publique, et pas seulement chez les vaches et les poules, qui ressentent mal le changement et nous le font savoir par la raréfaction du lait et des œufs.
L'heure d'hiver, c'est l'heure solaire plus une heure, l'heure d'été c'est donc l'heure solaire plus deux heures, un écart qui commence à être important, et contre lequel mettent en garde les chronobiologistes. La première semaine de l'heure d'été, on enregistre statistiquement une augmentation des troubles du sommeil, des accidents du travail, des difficultés d'attention chez les enfants en classe, et même l'accroissement des tendances suicidaires. En France, où on affirme que le soleil est aussi bon pour les os que pour le moral, on refuse d'y voir une relation de cause à effet, ce qu'a fait la Russie en supprimant l'heure d'été en 2011.
Rendez-vous au dernier dimanche d'octobre pour que ce débat reprenne. En sens inverse.
Dans les années Giscard, les économies d'énergie étaient réelles, même si elles étaient quelque peu atténuées par l'éclairage et le chauffage des petits matins frisquets... Mais depuis, la façon de consommer a changé, comme les appareils électriques moins énergivores, comme les lampes LED et l'apparition du solaire dans l'éclairage public. Actuellement, on estime en France que l'économie réalisée correspond à la consommation d'une ville comme Marseille sur un an. C'est peu et c'est beaucoup, si l'on prend en compte l'émission de CO2 ainsi évitée.
Si l'on fait abstraction du côté purement énergétique, l'heure d'été ne manque pas de détracteurs. Leurs arguments tiennent en grande partie à des notions de santé publique, et pas seulement chez les vaches et les poules, qui ressentent mal le changement et nous le font savoir par la raréfaction du lait et des œufs.
L'heure d'hiver, c'est l'heure solaire plus une heure, l'heure d'été c'est donc l'heure solaire plus deux heures, un écart qui commence à être important, et contre lequel mettent en garde les chronobiologistes. La première semaine de l'heure d'été, on enregistre statistiquement une augmentation des troubles du sommeil, des accidents du travail, des difficultés d'attention chez les enfants en classe, et même l'accroissement des tendances suicidaires. En France, où on affirme que le soleil est aussi bon pour les os que pour le moral, on refuse d'y voir une relation de cause à effet, ce qu'a fait la Russie en supprimant l'heure d'été en 2011.
Rendez-vous au dernier dimanche d'octobre pour que ce débat reprenne. En sens inverse.