Pour la plateforme, présidée notamment par Dominique Yvon, ancien référent d'Anticor en Corse "la situation en Corse ne cesse de se dégrader comme en témoignent les derniers assassinats perpétrés sur l'île, ainsi que les diverses atteintes aux biens et aux personnes ces derniers mois".
Réunis au café "Le Royal" à Ajaccio, les membres de la plateforme citoyenne de Corse - les collectifs Massimu Susini, Maffia No, et Zeru Frazu - ont exposé leurs inquiétudes à la presse après leur réunion à la préfecture avec Pierre Larrey, le Secrétaire général. Pour eux,, "l'exemple actuel le plus frappant est la gestion des déchets. L'usine de tri et de valorisation des déchets Monte va coûter près de 60 millions d'euros, financés par l'État, et le transport des déchets sera géré par des entreprises privées. C'est un marché qui va bien évidemment aiguiser les appétits de certains. Nous nous interrogeons sur le fait que le Syvadec a déjà lancé ce marché et désigné des entreprises privées alors même que Plan déchet de la Collectivité de Corse n'est pas toujours pas validé par une enquête publique et n'a même pas été adopté par l'Assemblée de Corse. Il est d'autant plus facile d'effectuer des pressions sur des sociétés privées plutôt que sur des élus".
Le milieu des déchets est dans le viseur des membres du Collectif, qui dénonce "une dérive mafieuse constante, et qui a mené à au moins 4 assassinats (sic) liés à sa gestion, ces dernières années, ainsi qu'à des incendies récurrents d'engins de chantiers. Nous dénonçons un risque important d'emprise mafieuse sur le projet de Monte".
L'association pointe notamment "la responsabilité de l'État, qui laisse faire, et ne joue pas pleinement son pouvoir régalien sur l'île".
Enfin, la plateforme se dit "inquiète du peu d'intérêt porté à sa démarche par les élus et leur manque d'implication notamment lors des commissions relatives à la mafia. Quoi qu'il en soit, nous n'allons pas cesser notre combat et nous avons prévu de rencontrer prochainement le ministre de l'Intérieur afin de lui faire part de nos interrogations, puisque les réponses apportées par les représentants de l'État en Corse ne nous ont pas rassurées".
Réunis au café "Le Royal" à Ajaccio, les membres de la plateforme citoyenne de Corse - les collectifs Massimu Susini, Maffia No, et Zeru Frazu - ont exposé leurs inquiétudes à la presse après leur réunion à la préfecture avec Pierre Larrey, le Secrétaire général.
"Un risque important d'emprise mafieuse sur le projet de Monte"
Le milieu des déchets est dans le viseur des membres du Collectif, qui dénonce "une dérive mafieuse constante, et qui a mené à au moins 4 assassinats (sic) liés à sa gestion, ces dernières années, ainsi qu'à des incendies récurrents d'engins de chantiers. Nous dénonçons un risque important d'emprise mafieuse sur le projet de Monte".
L'association pointe notamment "la responsabilité de l'État, qui laisse faire, et ne joue pas pleinement son pouvoir régalien sur l'île".
Enfin, la plateforme se dit "inquiète du peu d'intérêt porté à sa démarche par les élus et leur manque d'implication notamment lors des commissions relatives à la mafia. Quoi qu'il en soit, nous n'allons pas cesser notre combat et nous avons prévu de rencontrer prochainement le ministre de l'Intérieur afin de lui faire part de nos interrogations, puisque les réponses apportées par les représentants de l'État en Corse ne nous ont pas rassurées".