Le CFA de Furiani offre une formation diplômante reconnue à 90% de ses effectifs

- Quel est le but de cette énième journée "Portes Ouvertes" au CFA de Furiani ?

- Tout simplement de faire découvrir à l'ensemble de la jeunesse pour le moins du département, et pourquoi pas de la région, qu'il existe des alternatives de formation au travers d'établissements qui peuvent les accueillir pour les préparer à des métiers de demain, pour les préparer à des métiers d'aujourd'hui avec des plateaux techniques dignement équipés avec des ressources humaines et éducatives qui sont configurées pour les recevoir et pour leur indiquer que quelque part la meilleure façon encore de se développer dans l'avenir, c'est d'avoir un travail pour s'insérer via un diplôme ou un titre homologué par le ministère du Travail, en tout cas une certification.

- Quelle est l'importance des résultats obtenus ?

- En termes d'indicateurs, pour les gens qui nous regardent de plus près, par exemple via le site internet, ils vont découvrir que nos taux de réussite n'ont  rien à envier à d'autres, mais que, bien au contraire c'est  nous sommes qui  enviés, puisqu’on frise les 90% de taux de réussite aux examens. En matière d'insertion, les chiffres que la nouvelle loi qu'on nous oblige à faire apparaître d'une manière explicite au travers d'enquêtes qui sont menées auprès de nos apprentis sortants et diplômés, nous avons un taux qui dépasse allègrement les 70%, à un terme au plus loin de 18 mois après la sortie du CFA.
Donc, les formations d'alternance, et notamment par le droit d'apprentissage, sont particulièrement efficaces. Et à partir de là, ce sont que des indicateurs qui nous permettent d'envisager que, vraisemblablement, il y a beaucoup d'intérêt à venir nous rencontrer.

- Est-ce que, dans le lot des gens qui sont passés par le CFA, il y en a beaucoup qui ont réussi ?

- Je suis un directeur qui, sans en avoir l'air, est dans sa 23e année de direction. Depuis septembre 2002. J'ai vu passer toute une génération et c'est une immense fierté, non pas pour moi, mais pour l'établissement, au travers de son inauguration renouvelée et développée en décembre 2008, de voir aujourd'hui, plus de 20 ans plus tard, de jeunes apprentis que nous avons connus débutants, être des chefs d'entreprise qui recrutent des apprentis  issus de notre CFA aujourd'hui.

Oui, effectivement, nous avons de plus en plus de gens qui, non seulement sont devenus des ouvriers ayant occupé des emplois des qualifiés, avant devenir des chefs d'entreprise.


- Dans quel secteur ?

- Principalement dans le bâtiment, mais aussi ça dans les métiers de soins et de services à la personne.et de santé,
On en retrouve, aussi, mais dans une moindre mesure, dans les métiers de bouche, comme la restauration, mais ça peut être aussi la boulangerie ou la pâtisserie.

- S'il y avait un conseil à donner pourrait-on affirmer : "si vous voulez chercher une formation, allez au CFA ?

- Pourquoi pas ? Mais nous ne sommes pas les seuls et nous n'avons pas la prétention d'être l'unique alternative.
Mais en tout cas, nous sommes sur un plateau de 8000 m² avec plus de 20 ateliers configurés dernier cri en matière équipement. Donc, je crois que nous avons effectivement quelque chose à offrir.