L'ensemble des services de lutte contre les incendies en Haute-Corse se sont réunis ce mercredi matin, au SDIS à Furiani.
Sur la période estivale, 132 feux de forêt et de végétation ont été recensés en Haute-Corse. Ils ont brûlé une superficie de 261 hectares. Sur les 132 feux, deux sont d'une ampleur supérieure aux autres, correspondant à eux seuls à 71 % de la surface globale des feux : celui de Linguizetta (22 ha brûlés le 22 juillet) et celui de Corbara (162 ha le 25 juillet). En comparaison, à l'été 2022, 175 feux avaient brûlé sur 609 hectares.
Cette amélioration sur le front des incendies là ne veut pas dire que les risques diminuent : "On a toujours des départs de feu, plusieurs fois par jour", assure le colonel Pierre Pieri, directeur du SDIS de Haute-Corse. Mais des progrès se font ressentir à travers la mobilisation interservices : "On parvient à attaquer les feux naissants très rapidement, ce qui fait qu'ils vont généralement parcourir moins de 5 hectares". L'explication tient en des moyens humains accrus et à une coordination efficace entre les services : "On a pu augmenter le nombre de présences horaire sur le terrain", confirme le directeur.
Des moyens supplémentaires pour les années à venir
Au total, près de 700 sapeurs-pompiers des SIS 2B et 2A ont été mobilisés, plus de 100 engins de lutte, 70 forestiers sapeurs engagés par la Collectivité de Corse, 20 camions-citernes, trois bulldozers et deux porte-chars, une cellule de drones, un hélicoptère bombardier d'eau, deux avions pélicandromes, en plus de moyens nationaux (180 militaires de la sécurité civile, un détachement d'intervention, trois canadairs...). En plus de cette importante mobilisation, "il y a eu très peu de vent cet été", précise le colonel Pieri, ce qui a facilité la maîtrise des feux naissants.
Mégots de cigarettes mal éteints, barbecues, travaux, feux d'artifice... La plupart du temps, c'est l'homme qui est à l'origine des départs de feux. Cette année, douze départs de feux ont fait l'objet d'enquêtes ayant conclu pour l'une d'entre elles à une cause accidentelle (un mégot de cigarette jeté d'une voiture) et pour les onze autres à un acte malveillant. "Plus nous sommes présents sur le terrain, plus nous repérons ces actes malveillants, et plus nous sommes visibles, plus nous les empêchons", analyse Michel Prosic, le préfet de Haute-Corse.
La lutte contre les feux en Corse va encore s'intensifier dans les années à venir. Le 24 août, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que 2 388 500 euros supplémentaires seront débloqués à cet effet en Haute-Corse, ce qui permettra l'achat de 11 nouveaux véhicules spécifiques.
Cette amélioration sur le front des incendies là ne veut pas dire que les risques diminuent : "On a toujours des départs de feu, plusieurs fois par jour", assure le colonel Pierre Pieri, directeur du SDIS de Haute-Corse. Mais des progrès se font ressentir à travers la mobilisation interservices : "On parvient à attaquer les feux naissants très rapidement, ce qui fait qu'ils vont généralement parcourir moins de 5 hectares". L'explication tient en des moyens humains accrus et à une coordination efficace entre les services : "On a pu augmenter le nombre de présences horaire sur le terrain", confirme le directeur.
Des moyens supplémentaires pour les années à venir
Au total, près de 700 sapeurs-pompiers des SIS 2B et 2A ont été mobilisés, plus de 100 engins de lutte, 70 forestiers sapeurs engagés par la Collectivité de Corse, 20 camions-citernes, trois bulldozers et deux porte-chars, une cellule de drones, un hélicoptère bombardier d'eau, deux avions pélicandromes, en plus de moyens nationaux (180 militaires de la sécurité civile, un détachement d'intervention, trois canadairs...). En plus de cette importante mobilisation, "il y a eu très peu de vent cet été", précise le colonel Pieri, ce qui a facilité la maîtrise des feux naissants.
Mégots de cigarettes mal éteints, barbecues, travaux, feux d'artifice... La plupart du temps, c'est l'homme qui est à l'origine des départs de feux. Cette année, douze départs de feux ont fait l'objet d'enquêtes ayant conclu pour l'une d'entre elles à une cause accidentelle (un mégot de cigarette jeté d'une voiture) et pour les onze autres à un acte malveillant. "Plus nous sommes présents sur le terrain, plus nous repérons ces actes malveillants, et plus nous sommes visibles, plus nous les empêchons", analyse Michel Prosic, le préfet de Haute-Corse.
La lutte contre les feux en Corse va encore s'intensifier dans les années à venir. Le 24 août, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que 2 388 500 euros supplémentaires seront débloqués à cet effet en Haute-Corse, ce qui permettra l'achat de 11 nouveaux véhicules spécifiques.
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