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Archives CNI
Le 18 septembre 2024, une dispute éclate au sein du couple, aux relations tendues depuis la découverte quelques semaines plus tôt de l'infidélité du mari, entraînant une demande de divorce de l'épouse. Dans le récit de la femme de 32 ans, c'est lorsqu'elle lui lance qu'il «n'est pas un homme» que les violences physiques commencent. «Il m'a vraiment étranglée, il m'a plaquée contre la porte du rangement. Tellement il avait la rage, il était comme un diable. J'ai commencé à bouger avec mes mains et mes pieds, j'ai commencé à crier», a raconté la femme en mimant des mains qui se resserrent. Elle est relâchée, cherche à s'enfuir mais «il m'a tirée par les pieds, par le cou, pour aller dans la chambre».
«Elle s’est vengée»
Leur fils de six ans sort de sa chambre, les violences cessent. Aux enquêteurs, il dira qu'il a déjà vu son père avec les mains «sur le cou de maman». La mère et le frère de Morhad Amdouni, présents au domicile, ont relaté une dispute mais aucune violence physique. Quatre jours d'interruption temporaire de travail (ITT) ont été prescrits, prenant en compte un hématome important à l'arrière du bras et des griffures sur le sternum. Lors de leur intervention, les forces de l'ordre ont remarqué des rougeurs au cou.
L'athlète, âgé de 36 ans, a livré un tout autre récit, jurant n'avoir jamais été violent. D'après lui, son épouse était dans une crise de colère. «J'essayais de la tenir pour la calmer. Je me suis senti coupable par rapport à cette trahison», explique Morhad Amdouni, des trémolos dans la voix. «Je suis une proie pour elle», a-t-il ensuite accusé. «Elle s'est vengée», «Madame est très intelligente». Dans ses réquisitions, la procureure Louise Sahali a critiqué «l'indécence absolue à l'égard de la victime. On la diabolise entièrement». «C'est un enjeu de réputation pour monsieur Amdouni, pas un enjeu de réflexion, de remise en question», a-t-elle insisté, estimant que «la culpabilité ne faisait aucun doute» au vu des photographies et des bilans de l'unité médico-judiciaire. À la suite des déclarations de l'épouse relatant des rapports sexuels forcés, une enquête préliminaire est en cours.
«Elle s’est vengée»
Leur fils de six ans sort de sa chambre, les violences cessent. Aux enquêteurs, il dira qu'il a déjà vu son père avec les mains «sur le cou de maman». La mère et le frère de Morhad Amdouni, présents au domicile, ont relaté une dispute mais aucune violence physique. Quatre jours d'interruption temporaire de travail (ITT) ont été prescrits, prenant en compte un hématome important à l'arrière du bras et des griffures sur le sternum. Lors de leur intervention, les forces de l'ordre ont remarqué des rougeurs au cou.
L'athlète, âgé de 36 ans, a livré un tout autre récit, jurant n'avoir jamais été violent. D'après lui, son épouse était dans une crise de colère. «J'essayais de la tenir pour la calmer. Je me suis senti coupable par rapport à cette trahison», explique Morhad Amdouni, des trémolos dans la voix. «Je suis une proie pour elle», a-t-il ensuite accusé. «Elle s'est vengée», «Madame est très intelligente». Dans ses réquisitions, la procureure Louise Sahali a critiqué «l'indécence absolue à l'égard de la victime. On la diabolise entièrement». «C'est un enjeu de réputation pour monsieur Amdouni, pas un enjeu de réflexion, de remise en question», a-t-elle insisté, estimant que «la culpabilité ne faisait aucun doute» au vu des photographies et des bilans de l'unité médico-judiciaire. À la suite des déclarations de l'épouse relatant des rapports sexuels forcés, une enquête préliminaire est en cours.