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Législatives 2024 : qui sont les quatre candidats du Rassemblement National en Corse ?


Cécile Orsoni le Mardi 11 Juin 2024 à 16:22

​Après avoir enregistré un score historiquement haut de plus de 40% lors des élections européennes, le Rassemblement national aborde désormais le cap des élections législatives avec quatre candidats insulaires qui représenteront le parti de Jordan Bardella.



Photo archives
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Après les élections européennes, le Rassemblement national prépare désormais les élections législatives. Quatre candidats corses ont été investis pour représenter le parti de Jordan Bardella à l’échelle insulaire. « Nous avons voulu représenter tous les corps de métier et toutes les couches de la société sur fond de méritocratie », précise François Filoni, le délégué territorial du parti.

Dans la première circonscription de Corse-du-Sud, c'est Ariane Natali qui a été choisie pour représenter le parti. « Une femme qui a consacré sa vie à élever ses enfants. Nous sommes attachés à la parité et nous sommes fiers d’avoir fait élire Nathaly Antona, une première femme députée de Corse au parlement européen », poursuit François Filoni. Son suppléant : Dominique Chiesi, un agent de police à la retraite.

François Filoni sera quant à lui candidat dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud. Sa suppléante est Lucie Leoni, une agente de collectivité territoriale.

Dans la première circonscription de Haute-Corse, c'est Jean-Michel Marchal, un ancien cadre de l’industrie « qui a beaucoup voyagé » et ancien adjoint à la mairie de Marseille, qui représentera le parti. Son suppléant, Tony Cardi, est un ancien secrétaire général du RN en Corse.

Dans la deuxième circonscription de Haute-Corse, c'est Sylvie Fernandez, une syndicaliste engagée dans l’environnement, qui a été désignée par le RN. Son suppléant : Marc Ducorneau, un chef d’entreprise qui a notamment été propriétaire d’un restaurant.

« Nous allons faire une très bonne élection », prédit François Filoni. Et de poursuivre : « Contrairement à ce que pensent certains analystes bloqués dans les années 80, nous sommes très implantés en Corse. Nous avons multiplié par 10 les adhésions sur le territoire en l’espace de trois ans. Nous sommes enracinés et implantés sur l’ensemble de l’ile. Tous les deux mois, nous informons la population sur les problématiques qui concernent la Corse comme les pénuries d’eau, les déchets, les droits de succession. Nous avons une forte activité de terrain et c’est notamment ce qui explique notre succès. »

Alors que les partis Femu a Corsica et Core in Fronte appelle à la concertation entre les nationalistes, François Filoni conclut : « L’autonomie ne remplira pas les frigidaires. Par contre, on propose la décentralisation dans certains domaines, comme celui des déchets. Nous voulons avant tout servir l’intérêt général. »