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Législatives. Olivier Josué candidat de Lutte ouvrière pour "défendre le camp des travailleurs"


MV le Jeudi 20 Juin 2024 à 16:48

Olivier Josué est le candidat de Lutte Ouvrière pour les élections législatives 2024 dans la 1ère circonscription de Haute-Corse. Âgé de 70 ans, cet ancien commercial, qui aura comme suppléant Didier Gibaud, compte représenter les travailleurs lors de ce scrutin. Il explique à Corse Net Infos les raisons de sa candidature



Militant de la première heure de "Lutte ouvrière", Olivier Josué brigue le mandat de député dans la 1e circonscription de Haute-Corse.
Militant de la première heure de "Lutte ouvrière", Olivier Josué brigue le mandat de député dans la 1e circonscription de Haute-Corse.

- Pourquoi avez-vous décidé d’être candidat ?
- Pour permettre aux électeurs d’exprimer leur révolte contre cette société capitaliste qui, pour le profit de quelques milliardaires, ne permet pas aux travailleurs de vivre décemment de leur travail et qui mène le monde à la catastrophe et à la guerre.
 

- Qui est votre suppléant ?
- Didier Gibaud, un animateur à la retraite. Il me soutient.
 

- Quel est, pour vous, l’enjeu premier de ce scrutin ?
- L’enjeu, c’est d’oser exprimer son dégoût et sa colère en votant pour les candidats de Lutte Ouvrière. Ce sont les seuls qui dénoncent ce cirque électoral avec les promesses et les mensonges de tous les grands partis, de la gauche à l’extrême droite.
 

- Comment Lutte Ouvrière prévoit-elle de contrer la montée de la droite en termes de stratégie électorale et de mobilisation ?
- Il s’agit de contrer l’offensive patronale menée par les partis au gouvernement et ceux qui aspirent à y être. Le monde du travail, par ses luttes collectives, en a les moyens. Il peut changer toute la société. Ceux qui voteront pour moi exprimeront l’idée d’une révolution ouvrière nécessaire.
 

- Comment comptez-vous répondre aux préoccupations des électeurs qui sont attirés par les discours de l'extrême droite ?
- L’extrême droite défend les intérêts des capitalistes comme les autres partis. Elle y ajoute une dose de poison raciste pour tenter de diviser les travailleurs. Quelle que soit leur origine, les travailleurs ont les mêmes intérêts et doivent se défendre ensemble, jusqu’à être capables de diriger la société en fonction des besoins de tous et non des intérêts d’une poignée de riches.
 

- Vous êtes 11 candidats sur la 1ère circonscription. Pourquoi les électeurs devraient-ils vous accorder leur confiance ?
- Si je suis élu, je continuerai à défendre les intérêts des travailleurs en dénonçant au Parlement les innombrables magouillages qui se font pour tromper la population, quels que soient les partis au pouvoir. Et si, par miracle, une loi favorable aux travailleurs venait à être proposée, évidemment je la voterai.
 

- Quelles sont les mesures nationales que vous défendez ?
- L’augmentation des salaires, leur indexation sur les prix, l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous, et le contrôle de la comptabilité des entreprises et des banques. Mais la première mesure à prendre par les travailleurs est de se mettre en lutte, car c’est seulement ainsi que leur sort pourra changer.
 

- Concernant les mesures locales, que prônez-vous ?
- Ces mesures concernent l’ensemble du monde du travail, où qu’il soit.
 

- Quelle est votre position sur l’autonomie de la Corse ?
- C’est à la population elle-même de décider et non à une poignée de politiciens. Ceux qui ne sont pas autonomes aujourd’hui, ce sont les salariés. Comment être autonome avec des salaires et des pensions de retraite minables ? En prenant le pouvoir et en gérant la société en fonction des besoins de toute la population, les travailleurs deviendront réellement autonomes. On peut exprimer cela dans ces élections en votant pour les candidats de Lutte Ouvrière.
 

- Quelle serait votre priorité pour votre circonscription, si vous étiez élu député ?
- Si je suis élu, je continuerai à défendre les intérêts des travailleurs en dénonçant au Parlement les innombrables magouillages qui se font pour tromper la population, quels que soient les partis au pouvoir. Et si, par miracle, une loi favorable aux travailleurs était proposée, évidemment je la voterai.