Crédit photo école de danse Kor & art
Depuis quinze ans, la Fédération Corse de la Danse est très active, rassemblant une quarantaine d’associations insulaires, ce qui représente environ 4 000 élèves répartis dans les écoles de danse de l'île. Pour le président de la Fédération Corse de la Danse, Jean-Pierre Lamperti, la danse est une pratique qui connaît un franc succès chez les corses, et le niveau est particulièrement élevé. "Nous sommes une région où la danse est l'une des disciplines les plus pratiquées. Le niveau est très élevé, nous avons des professeurs très compétents, des stages sont régulièrement organisés sur l'île avec des intervenants venus du continent et de l'étranger. Chaque année, le niveau augmente, et nous obtenons d'excellents résultats à chaque compétition à laquelle les élèves insulaires participent. C'est une fierté pour nous, cela fait rayonner le département sur la scène artistique."
Ainsi, c'est sans surprise que le président de la Fédération a découvert les résultats des candidats insulaires lors des dernières compétitions nationales et européennes. En effet, les médailles se sont succédées lors du concours national de danse organisé à Rome du 1er au 3 novembre dernier. L'Auditorium del circo Massimo de la capitale italienne a rassemblé des danseurs venus de toute l'Europe, y compris la Corse, et plusieurs écoles insulaires ont brillé devant le jury. C'est le cas des écoles Ballerina, Danse Passion, Choreo Rythme, et Kor&Art, qui ont toutes les trois remporté des médailles d'or en hip hop et en claquettes. Si ces trois écoles ont remporté l'or, Studio Tendanse, Dance Factory, l'école de danse d'Aurélia Mosconi ou encore Muvimentu ne sont pas en reste avec plusieurs médailles d'argent et de bronze obtenues en contemporain, classique et modern'jazz.
Sur les cinq passages des élèves de l'école Ballerina de Bastia présentés au concours, l'école a obtenu cinq podiums, une fierté pour la professeure de danse Alexandra Zapata : "Sur cinq passages, avoir obtenu cinq podiums à un concours européen, c'est incroyable. On est tous et toutes très fiers de nos élèves, cela montre que même en Corse, sur une petite île, il y a du niveau, et même du très bon niveau. La Corse peut se hisser au plus haut de cette discipline, nous avons les moyens et les talents nécessaires pour que cela soit rendu possible." Selon elle, le travail acharné fourni par les professeurs, les élèves, sans oublier le talent inné, sont la raison d'un tel succès.
La danse, un aspect culturel de l'île
Jean-Pierre Lamperti et Alexandra Zapata s'accordent sur le fait que la danse soit un aspect culturel fort de l'île. "La danse fait partie de notre culture, cela remonte à des siècles." déclare Jean-Pierre Lamperti. En effet, bien que les danses traditionnelles corses soient moins célèbres que les polyphonies, elles font pleinement partie du patrimoine de l'île. Parmi les danses traditionnelles, ont trouvé la Tarentelle, la Tribbiera, la Moresque,...
À chaque événement, sa danse. Lors des fêtes villageoises, les Corses exprimaient leur joie collective à travers la danse des rondeaux, formant des chaînes de quatre à cinq personnes. L'origine de la Tarentella, qui se danse en cercle, serait d'abord thérapeutique : les paysans, piqués par des insectes, se lançaient dans cette danse pour contrer les effets de la piqûre et éviter de sombrer dans le sommeil. La Tribbiera, quant à elle, était elle aussi dansée en cercle, était une danse festive rendue en hommage à la nature, exécutée lorsque les blés étaient arrivés à maturité. Elle mettait en scène deux bœufs blancs et un paysan. Pour la Moresque, il s'agissait d'une danse qui représentait les anciens combats contre les Maures, souvent exécutée lors du carnaval ou des grandes célébrations. Une autre danse marquante était le Caracollu, pratiqué lors des funérailles, où des femmes dansaient autour du cercueil du défunt. Si ces danses traditionnelles se sont perdues et ont été remplacées par le jazz, contemporain, hip hop, ballet ou encore les danses de salon, la Riesciuta, une figure du quadrille corse, survit encore, notamment grâce à l'implication de quelques associations qui s'efforcent de maintenir vivante la transmission de cette danse.
Ainsi, c'est sans surprise que le président de la Fédération a découvert les résultats des candidats insulaires lors des dernières compétitions nationales et européennes. En effet, les médailles se sont succédées lors du concours national de danse organisé à Rome du 1er au 3 novembre dernier. L'Auditorium del circo Massimo de la capitale italienne a rassemblé des danseurs venus de toute l'Europe, y compris la Corse, et plusieurs écoles insulaires ont brillé devant le jury. C'est le cas des écoles Ballerina, Danse Passion, Choreo Rythme, et Kor&Art, qui ont toutes les trois remporté des médailles d'or en hip hop et en claquettes. Si ces trois écoles ont remporté l'or, Studio Tendanse, Dance Factory, l'école de danse d'Aurélia Mosconi ou encore Muvimentu ne sont pas en reste avec plusieurs médailles d'argent et de bronze obtenues en contemporain, classique et modern'jazz.
Sur les cinq passages des élèves de l'école Ballerina de Bastia présentés au concours, l'école a obtenu cinq podiums, une fierté pour la professeure de danse Alexandra Zapata : "Sur cinq passages, avoir obtenu cinq podiums à un concours européen, c'est incroyable. On est tous et toutes très fiers de nos élèves, cela montre que même en Corse, sur une petite île, il y a du niveau, et même du très bon niveau. La Corse peut se hisser au plus haut de cette discipline, nous avons les moyens et les talents nécessaires pour que cela soit rendu possible." Selon elle, le travail acharné fourni par les professeurs, les élèves, sans oublier le talent inné, sont la raison d'un tel succès.
La danse, un aspect culturel de l'île
Jean-Pierre Lamperti et Alexandra Zapata s'accordent sur le fait que la danse soit un aspect culturel fort de l'île. "La danse fait partie de notre culture, cela remonte à des siècles." déclare Jean-Pierre Lamperti. En effet, bien que les danses traditionnelles corses soient moins célèbres que les polyphonies, elles font pleinement partie du patrimoine de l'île. Parmi les danses traditionnelles, ont trouvé la Tarentelle, la Tribbiera, la Moresque,...
À chaque événement, sa danse. Lors des fêtes villageoises, les Corses exprimaient leur joie collective à travers la danse des rondeaux, formant des chaînes de quatre à cinq personnes. L'origine de la Tarentella, qui se danse en cercle, serait d'abord thérapeutique : les paysans, piqués par des insectes, se lançaient dans cette danse pour contrer les effets de la piqûre et éviter de sombrer dans le sommeil. La Tribbiera, quant à elle, était elle aussi dansée en cercle, était une danse festive rendue en hommage à la nature, exécutée lorsque les blés étaient arrivés à maturité. Elle mettait en scène deux bœufs blancs et un paysan. Pour la Moresque, il s'agissait d'une danse qui représentait les anciens combats contre les Maures, souvent exécutée lors du carnaval ou des grandes célébrations. Une autre danse marquante était le Caracollu, pratiqué lors des funérailles, où des femmes dansaient autour du cercueil du défunt. Si ces danses traditionnelles se sont perdues et ont été remplacées par le jazz, contemporain, hip hop, ballet ou encore les danses de salon, la Riesciuta, une figure du quadrille corse, survit encore, notamment grâce à l'implication de quelques associations qui s'efforcent de maintenir vivante la transmission de cette danse.