- Comment s'organise la vie dans la caserne ?
- Il y a dans un premier temps le fonctionnement de tous les jours. Depuis le début de la crise, nous demandons de respecter les gestes barrières. Nous allons même un petit peu au-delà en mettant des protections et des espaces entre agents autant que faire se peut. À ce niveau là, on n'invente rien, on s’applique vraiment à respecter les gestes de sécurité.
- Et en cas d'une intervention pour suspicion Covid-19 ?
- Il y a deux protocoles bien définis.
- Et les missions courantes, notamment les secours à la personne, avec des pathologies autres que le Covid-19 ?
- Il y a dans un premier temps le fonctionnement de tous les jours. Depuis le début de la crise, nous demandons de respecter les gestes barrières. Nous allons même un petit peu au-delà en mettant des protections et des espaces entre agents autant que faire se peut. À ce niveau là, on n'invente rien, on s’applique vraiment à respecter les gestes de sécurité.
En caserne, nous ne prenons absolument aucun risque. Le Service d’Incendie et de Secours, le SIS, a voulu également détecter les agents qui auraient un profil à risque face au virus, notamment ceux qui ont des problèmes de santé particuliers ou un traitement en cours qui les rendraient un peu plus vulnérables. Ainsi, et afin de respecter le secret médical, les agents ont été invités à contacter un médecin conseil. Les personnes à risques se sont vues "préservées" par les Centres d'Incendie et de Secours afin de ne pas être exposés.
- Et en cas d'une intervention pour suspicion Covid-19 ?
- Il y a deux protocoles bien définis.
Pour les missions à suspicions éventuelles de Covid-19, une tenue et un protocole d’interventions ont été mis en place par arrêté départemental, en collaboration avec les services opérationnels, les médecins chefs ainsi que la direction. Un protocole qui vise à protéger plus que de raison les agents de manière à ce qu'ils n'encourent aucun risque en cas de contact avec une personne contaminée.
- Et les missions courantes, notamment les secours à la personne, avec des pathologies autres que le Covid-19 ?
- À ce niveau, nous prenons également le maximum de précautions pour se prémunir d’une éventuelle contamination face à un porteur sain.
De plus, des protocoles ont été mis en place pour accentuer la désinfection des engins avec notamment des sas de désinfection avec des rituels bien particuliers par groupement.
Pour la Balagne, il se trouve à Calvi, à proximité de du Centre-Hospitalier de Calvi Balagne qui permet, si l'on évacue la victime à Calvi, de directement désinfecter en totalité l’ambulance," ajoute le sergent Damien Volpei.
Un protocole assez long et fastidieux mais qui permet de maximiser la protection du matériel et de le rendre immédiatement utilisable. Une action qui dure environ trois quarts d’heure.
- Quelle est l'implication de l'équipe au sein de la caserne ?
- C’est admirable de voir l'investissement et les sacrifices de chacun. Car pendant que de nombreuses personnes peuvent rester à la maison en toute protection, d’autres se lèvent tous les matins pour venir travailler et partir s'exposer plusieurs fois au risque de contamination. Cela n’entame en rien leur détermination.
Ils sont exemplaires dans ce qu'ils font et tout ça sans stress. Une implication qu’ils montrent également dans respect des protocoles et proposant même d’autres mesures et évolutions pertinentes au niveau sécurité. C’est réellement remarquable.