La Madone de Brandu © De Baecque et Associés
La Fondation du patrimoine et la Collectivité de Corse unissent leurs efforts pour le rachat de la Madone de Brandu qui sera vendue aux enchères le 31 mars prochain.
Pour elles "partie de Corse au début du XIXe siècle, cette œuvre majeure doit revenir dans l’île et intégrer une collection publique".
C'est pour cette raison que la délégation régionale du Patrimoine a emboîté le pas à la CdC
Estimée entre 200 et 300.000 euros, le concours de tous est donc primordial pour espérer la voir rentrer chez elle.
"Chacun, selon ses moyens, peut être acteur de ce sauvetage.
Il n’y pas de petit don, il n’y a que des mécènes", rappelle-t-on à la délégation corse de la Fondation du Patrimoine.
Pour elles "partie de Corse au début du XIXe siècle, cette œuvre majeure doit revenir dans l’île et intégrer une collection publique".
C'est pour cette raison que la délégation régionale du Patrimoine a emboîté le pas à la CdC
Estimée entre 200 et 300.000 euros, le concours de tous est donc primordial pour espérer la voir rentrer chez elle.
"Chacun, selon ses moyens, peut être acteur de ce sauvetage.
Il n’y pas de petit don, il n’y a que des mécènes", rappelle-t-on à la délégation corse de la Fondation du Patrimoine.
Pourquoi vouloir racheter la Madone de Brandu?
Ayant quitté l’île depuis 184 ans, son acquisition par la Collectivité de Corse permettrait à cette œuvre de retrouver toute sa place en venant enrichir de manière éclatante les collections publiques de la Corse.
Son exposition permanente permettrait à la fois d’apprécier sa grande qualité esthétique et de souligner l’importance des communautés religieuses, principalement franciscaines, au sein de la société corse de cette époque.
Elle permettrait, aussi, de mettre aussi en lumière le statut social des commanditaires : peut-être les seigneurs Gentile de Brandu, qui auraient fondés le couvent dont provient le retable en 1474, ou bien de patrons marins enrichis par le commerce avec Gênes.
Elle permettrait, enfin, d’illustrer les liens artistiques et culturels qu’entretenait la Corse avec la capitale ligure.
Ayant quitté l’île depuis 184 ans, son acquisition par la Collectivité de Corse permettrait à cette œuvre de retrouver toute sa place en venant enrichir de manière éclatante les collections publiques de la Corse.
Son exposition permanente permettrait à la fois d’apprécier sa grande qualité esthétique et de souligner l’importance des communautés religieuses, principalement franciscaines, au sein de la société corse de cette époque.
Elle permettrait, aussi, de mettre aussi en lumière le statut social des commanditaires : peut-être les seigneurs Gentile de Brandu, qui auraient fondés le couvent dont provient le retable en 1474, ou bien de patrons marins enrichis par le commerce avec Gênes.
Elle permettrait, enfin, d’illustrer les liens artistiques et culturels qu’entretenait la Corse avec la capitale ligure.