L'un des enjeux de la saison à venir, c'est la lutte contre la sur-fréquentation au Lotu ou à Saleccia
Comment préserver au mieux la riche biodiversité du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate ? C'est la question autour de laquelle se penchent, chaque année, les membres du conseil de gestion, dont la première réunion de 2023 s'est tenue ce lundi 3 avril. Et alors que le président de l'exécutif Gilles Simeoni a été réélu à la tête de l'instance, un axe en particulier est ressorti des débats du jour : celui de la régulation des flux de population. « Il faut trouver un équilibre entre la protection de la biodiversité et la gestion de la fréquentation. L'un des enjeux de la saison à venir, c'est la lutte contre la sur-fréquentation », a commenté l'ancien maire de Bastia, au sortir d'un conseil tenu à huis clos.
Parmi les mesures du programme d'action 2023, voté à l'unanimité, figure justement la mise en place, pour l’été à venir, d’enquêtes de satisfaction sur les plages, afin de réunir un ensemble de données sur leur fréquentation. « En novembre 2022, le conseil de gestion nous a demandé de travailler sur la régulation des flux dans des sites comme Lotu et Saleccia », retrace Madeleine Cancemi, la directrice du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate. « Donc on a déjà commencé à travailler dessus, en commandant d’autres études, notamment sur la capacité de charge de ces sites. »
Parmi les mesures du programme d'action 2023, voté à l'unanimité, figure justement la mise en place, pour l’été à venir, d’enquêtes de satisfaction sur les plages, afin de réunir un ensemble de données sur leur fréquentation. « En novembre 2022, le conseil de gestion nous a demandé de travailler sur la régulation des flux dans des sites comme Lotu et Saleccia », retrace Madeleine Cancemi, la directrice du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate. « Donc on a déjà commencé à travailler dessus, en commandant d’autres études, notamment sur la capacité de charge de ces sites. »
Réduire le nombre de rotations des transporteurs ?
Comment préserver au mieux la riche biodiversité du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate ?
L’enjeu est d’importance, et le temps presse. En effet, entre 2020 et 2022, le nombre maximal de rotations effectuées par les compagnies de transport de passagers à Lotu et Saleccia a doublé, passant de 76 à 145. Avancer en concertation avec les professionnels fait donc partie des axes de travail du parc. « Ils sont conscients que les pouvoirs publics ont décidé qu’il y aurait des régulations, et qu’il faudrait trouver des solutions. C’est une bonne chose, mais ça ne garantit pas pour autant qu’ils seront d’accord avec ces solutions », reprend Madeleine Cancemi.
« C’est toujours un sujet épineux, mais je pense qu’il faudrait réduire les rotations, et c’est aussi valable pour les petits véhicules », note de son côté Paul Costa, premier adjoint au maire de Saint-Florent. « Je pense également qu’il devrait y avoir en mer et sur terre une police, comme sur la route, pour réduire la vitesse des bateaux. Ça laboure les fonds marins ! »
L’équilibre fragile entre protection environnementale et développement économique est toujours autant d’actualité.
Mais la concentration de touristes sur les plages n’est pas l’unique levier sur lequel compte jouer le parc en 2023. « Pour préserver la biodiversité, il faut d’abord la connaître », remarque Madeleine Cancemi, ajoutant que de nombreuses études sur la connaissance du milieu marin ont été commandées, concernant les oursins ou encore les dauphins.
« C’est toujours un sujet épineux, mais je pense qu’il faudrait réduire les rotations, et c’est aussi valable pour les petits véhicules », note de son côté Paul Costa, premier adjoint au maire de Saint-Florent. « Je pense également qu’il devrait y avoir en mer et sur terre une police, comme sur la route, pour réduire la vitesse des bateaux. Ça laboure les fonds marins ! »
L’équilibre fragile entre protection environnementale et développement économique est toujours autant d’actualité.
Mais la concentration de touristes sur les plages n’est pas l’unique levier sur lequel compte jouer le parc en 2023. « Pour préserver la biodiversité, il faut d’abord la connaître », remarque Madeleine Cancemi, ajoutant que de nombreuses études sur la connaissance du milieu marin ont été commandées, concernant les oursins ou encore les dauphins.