2021 est porteuse d'espoir après l'heureuse découverte d'une espèce sous-marine rare et menacée en Méditerranée, par les plongeurs du centre de plongée sous-marine et de randonnée palmée, Calypso Marine, situé à Erbalonga dans le Cap Corse.
Cette identification vient égayer ce début d'année sur le littoral de la commune de Brando où Calypso Marine a découvert une nacre juvénile vivante ! Cet animal bivalve hermaphrodite de la famille des Pinnidés dont la coquille est fragile, se nourrit en filtrant le phytoplancton. Posée à faible profondeur, sur un fond rocheux et sableux entourée d'herbier de posidonie, la nacre découverte est en cours d'identification.
Selon toute vraisemblance, il s'agit d'une espèce rare en Méditerranée, une nacre écailleuse ou épineuse d'une quinzaine de centimètres recouverte d'écailles cannelés et protubérantes.
Cette jeune "Pinna Rudis" (nom scientifique) est, selon Nardo Vicente, professeur émérite de l'Université Paul Cézanne (Aix Marseille III) et responsable scientifique de l'Institut Océanographique Paul-Ricard, « vraiment très belle ».
Elle a été découverte par deux plongeurs d'Erbalonga, Rym, dirigeant du centre de plongée Calypso Marine, et Mélanie Pi, cheffe pâtissière d'Urgence Gourmande qui sont parvenus à en réaliser des images.
Les nacres présentent en Méditerranée souffrent d’une mortalité aiguë ces dernières années ; ces mollusques filtrants sont en voie d’extinction ou extrêmement rare en Méditerranée selon les espèces. Une hécatombe touche celles-ci, en particulier la Pinna Nobilis ou Grande Nacre de Méditerranée, entre 85% et 100% de mortalité dans certaines régions. Une épidémie liée à la présence d'un protozoaire et de bactéries en sont responsables.
Les études scientifiques estiment que l'affaiblissement des herbiers de posidonie du fait de la pêche au chalut, des ancrages d'embarcations de grandes dimensions ainsi que la qualité en baisse de la nourriture des nacres, ont entraîné cette moindre résistance aux agents pathogènes.
Cette découverte d’une nacre juvénile en vie dans les eaux du Cap Corse au sein du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate est un excellent signe de renouveau autour de l'île de beauté dont les spécialistes espèrent qu'il ne soit pas éphémère.
La pêche des nacres est interdite. Elles sont inscrites à l’Annexe II de la Convention de Barcelone (aires spécialement protégées et à la diversité biologique en Méditerranée) et à l’Annexe II de la Convention de Berne (conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe). Afin de protéger au mieux cette jeune nacre, son emplacement demeure confidentiel.
Cette identification vient égayer ce début d'année sur le littoral de la commune de Brando où Calypso Marine a découvert une nacre juvénile vivante ! Cet animal bivalve hermaphrodite de la famille des Pinnidés dont la coquille est fragile, se nourrit en filtrant le phytoplancton. Posée à faible profondeur, sur un fond rocheux et sableux entourée d'herbier de posidonie, la nacre découverte est en cours d'identification.
Selon toute vraisemblance, il s'agit d'une espèce rare en Méditerranée, une nacre écailleuse ou épineuse d'une quinzaine de centimètres recouverte d'écailles cannelés et protubérantes.
Cette jeune "Pinna Rudis" (nom scientifique) est, selon Nardo Vicente, professeur émérite de l'Université Paul Cézanne (Aix Marseille III) et responsable scientifique de l'Institut Océanographique Paul-Ricard, « vraiment très belle ».
Elle a été découverte par deux plongeurs d'Erbalonga, Rym, dirigeant du centre de plongée Calypso Marine, et Mélanie Pi, cheffe pâtissière d'Urgence Gourmande qui sont parvenus à en réaliser des images.
Les nacres présentent en Méditerranée souffrent d’une mortalité aiguë ces dernières années ; ces mollusques filtrants sont en voie d’extinction ou extrêmement rare en Méditerranée selon les espèces. Une hécatombe touche celles-ci, en particulier la Pinna Nobilis ou Grande Nacre de Méditerranée, entre 85% et 100% de mortalité dans certaines régions. Une épidémie liée à la présence d'un protozoaire et de bactéries en sont responsables.
Les études scientifiques estiment que l'affaiblissement des herbiers de posidonie du fait de la pêche au chalut, des ancrages d'embarcations de grandes dimensions ainsi que la qualité en baisse de la nourriture des nacres, ont entraîné cette moindre résistance aux agents pathogènes.
Cette découverte d’une nacre juvénile en vie dans les eaux du Cap Corse au sein du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate est un excellent signe de renouveau autour de l'île de beauté dont les spécialistes espèrent qu'il ne soit pas éphémère.
La pêche des nacres est interdite. Elles sont inscrites à l’Annexe II de la Convention de Barcelone (aires spécialement protégées et à la diversité biologique en Méditerranée) et à l’Annexe II de la Convention de Berne (conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe). Afin de protéger au mieux cette jeune nacre, son emplacement demeure confidentiel.