Nous vous le concédons : nous ne sommes pas réputés pour notre discipline et pas davantage formatés pour rentrer "dans les clous" d'une organisation stricte commandant l'observation de certaines règles.
Nous sommes pour aller au plus vite et au plus près.
Dans cette configuration, fort respectable si elle allait de pair avec un minimum de rigueur, les excès et les dérapages ne sont jamais sans conséquences.
Les habitants de ce hameau de montagne en ont fait l'amère expérience.
Il y avait, là, des bornes de tri destinées à la récupération du verre et du papier. Mais l'initiative, louable, n'a pas duré.
Un jour, en effet, l'expérience a tourné court, parce que peut-être, il faut bien le reconnaître, le retard pris pour récupérer le contenu de ces bornes en a excédé plus d'un.
Dès lors, parce que l'on ne pouvait plus aller au plus vite et au plus près, elles ont débordé, puis - souvenez-vous nous ne sommes pas tous très disciplinés - elles ont servi au dépôt, outre au verre et au papier, à bien d'autres déchets.
Il a bien fallu, alors, mettre un terme au spectacle de ce contenu débordant de toutes parts et constituant, véritable offense pour le regard, un véritable dépotoir à l'entrée du hameau.
Les bornes sont, alors, descendues vers le littoral. Le papier et le verre aussi.
Fini le plus vite et le plus près.
Et punis tous ceux qui, nombreux, avaient sacrifié au strict respect des consignes
Désormais il faut rouler plusieurs kilomètres avant de pouvoir procéder à l'offrande du tri.
La solution est efficace et si beaucoup y adhèrent, il en est d'autres qui, excédés par la contrainte imposée, lancent un "de grâce, arrêtez de nous faire marcher", en l'occurrence rouler, qui en dit long sur leur état d'exaspération..
Nous sommes pour aller au plus vite et au plus près.
Dans cette configuration, fort respectable si elle allait de pair avec un minimum de rigueur, les excès et les dérapages ne sont jamais sans conséquences.
Les habitants de ce hameau de montagne en ont fait l'amère expérience.
Il y avait, là, des bornes de tri destinées à la récupération du verre et du papier. Mais l'initiative, louable, n'a pas duré.
Un jour, en effet, l'expérience a tourné court, parce que peut-être, il faut bien le reconnaître, le retard pris pour récupérer le contenu de ces bornes en a excédé plus d'un.
Dès lors, parce que l'on ne pouvait plus aller au plus vite et au plus près, elles ont débordé, puis - souvenez-vous nous ne sommes pas tous très disciplinés - elles ont servi au dépôt, outre au verre et au papier, à bien d'autres déchets.
Il a bien fallu, alors, mettre un terme au spectacle de ce contenu débordant de toutes parts et constituant, véritable offense pour le regard, un véritable dépotoir à l'entrée du hameau.
Les bornes sont, alors, descendues vers le littoral. Le papier et le verre aussi.
Fini le plus vite et le plus près.
Et punis tous ceux qui, nombreux, avaient sacrifié au strict respect des consignes
Désormais il faut rouler plusieurs kilomètres avant de pouvoir procéder à l'offrande du tri.
La solution est efficace et si beaucoup y adhèrent, il en est d'autres qui, excédés par la contrainte imposée, lancent un "de grâce, arrêtez de nous faire marcher", en l'occurrence rouler, qui en dit long sur leur état d'exaspération..