Ce tout nouveau festival consacré au cinéma a été présenté ce jeudi à Porto-Vecchio, au cours d'une conférence de presse.
Août 2014, souvenez-vous. Sur la plage, devant le bar de Santa Ghjulia, Vitalic, Hot Chip ou encore Felix Da Housecat avaient conclu l’été porto-vecchiais en apothéose, après avoir fait danser toute la nuit près de 4 000 festivaliers. C'était la 5e édition du Porto-Vecchio festival. La dernière, du fait de contraintes techniques et logistiques insurmontables. Et voilà que dix ans plus tard, un nouveau festival prend date dans l’agenda porto-vecchiais. Le PVF est mort ? Vive le PFF, le Portivechju film festival, qui est le bébé de Cinema Paradisu, jeune association composée de quatre membres, dont les Porto-Vecchiais Fabien Santoni et Julien Fadda, les deux fondateurs du PVF.
« Film », « cinéma »… Vous l’aurez compris, ce PFF se consacrera au 7e art. « C’est le festival de tous les cinémas », définit Julien Fadda. Du cinéma d’auteur aux films plus grand public : « On a voulu célébrer la pluralité du cinéma et rassembler aussi bien le public que les professionnels », reprend Fabien Santoni.
« Film », « cinéma »… Vous l’aurez compris, ce PFF se consacrera au 7e art. « C’est le festival de tous les cinémas », définit Julien Fadda. Du cinéma d’auteur aux films plus grand public : « On a voulu célébrer la pluralité du cinéma et rassembler aussi bien le public que les professionnels », reprend Fabien Santoni.
Le maire porto-vecchiais Jean-Christophe Angelini s'est dit "très fier" d'aider l'équipe de Cinema Paradisu à concrétiser son projet (de gauche à droite : Fabien Santoni, Julien Fadda et Carole Agostini).
Les deux Porto-Vecchiais s’associent à deux Bastiais, Paul-Philippe Casanova et Carole Agostini. Ainsi constituée, l'association Cinema Paradisu prend attache avec la municipalité porto-vecchiaise. Elle est rapidement séduite : « On avait à coeur d’imaginer un événement autour du cinéma depuis le début de notre mandature, confirme le maire Jean-Christophe Angelini. Certes, il y a d’autres festivals de cinéma en Corse qui fonctionnent très bien. Notre idée n’est pas de concurrencer qui que ce soit, mais de nous inscrire dans le paysage. Ce festival sera ancré dans notre territoire à partir de femmes et d’hommes qui font du cinéma dans l’île, mais il sera également ouvert sur l’extérieur. »
La ville de Portivechju et la communauté de communes du Sud-Corse, coorganisateurs, prendront en charge la quasi-intégralité du budget de lancement, « qui avoisine les 100 000 euros », précise Jean-Christophe Angelini. C’est le créneau de la fin septembre qui a recueilli les faveurs des élus porto-vecchiais : « C’est une excellente période pour prolonger l’effervescence de l’été, une période qui était généralement compliquée à animer, juste avant le Tour de Corse historique », confie la conseillère municipale déléguée au tourisme, Santina Ferracci. Le PFF entend s’installer à Portivechju sur la durée, et dans une formule qui pourrait évoluer, à terme, de trois à cinq jours de festival.
Un programme alléchant
Comme son nom ne l’indique pas, le film de Nicolas Benamou On aurait dû aller en Grèce a été tourné en partie à Porto-Vecchio, tout comme Le Mohican du réalisateur ajaccien Frédéric Farrucci. Les deux seront à l’affiche du Porto-Vecchio film festival, en avant-première, alors qu’ils ne sortiront au cinéma qu’en novembre et en mars. Pour Le Mohican, il s’agira seulement de la deuxième projection mondiale, la première ayant eu lieu à la Mostra de Venise il y a quelques jours. L’équipe du Mohican sera présente au PFF, autour de Frédéric Farrucci. Tout comme Gérard Jugnot et Elie Semoun, les acteurs principaux d’On aurait dû aller en Grèce. Dans cette comédie, il y a aussi au casting le Porto-Vecchiais Michel Ferracci. Ce dernier coorganise le PFF, dont il préside avec son épouse, l’actrice belge Emilie Dequenne, le comité directeur du festival. « Ils sont comme des conseillers sur les choix des films, souligne Julien Fadda. Et ils font marcher leur réseau pour nous. » Jean-Christophe Angelini aquiesce : « Rien de ce qui a été accompli n’aurait été possible sans eux. » Dans le comité du PFF, on retrouve de grands noms de la production comme Hugo Selignac ou Philippe Godeau, les réalisateurs Eric Toledano, Thierry de Peretti et Eric Fraticelli. Les membres du comité qui seront présents participeront à des échanges avec le public.
L’IA dans le cinéma
Le Portivechju film festival se voit aussi comme « un catalyseur pour le développement et la visibilité de l’industrie cinématographique insulaire », consigne le dossier de presse. Le festival porto-vecchiais souhaite engager une réflexion sur l’avenir du cinéma, explorant des thématiques économiques, éthiques, technologiques ou culturelles. Il invitera une personnalité chaque année. Pour cette 1re édition, c’est l’ingénieur et informaticien Luc Julia, co-créateur de l’outil vocal SIRI, qui partagera sa vision de l’intelligence artificielle et de ses ponts éventuels avec l’univers cinématographique.
« Les Dents de la mer » projeté sur la plage !
Durant les trois jours, six films seront projetés, dont le biopic consacré à Charles Aznavour. La séance sera suivie d’un cabaret avec piano bar. Entremêler cinéma et musique, c’est une volonté forte de Cinema Paradisu, qui fera jouer la BO du Mohican par le groupe des Casablanca Drivers tout de suite après la projection du film. Des surprises, le PFF n'en manque pas, et on vous gardait la plus stupéfiante pour la fin : une projection des Dents de la mer en plein air... sur la plage de Santa Ghjulia ! « En présence du requin », précise, dans un sourire carnassier, un membre du festival. Si des transats seront installés sur le sable, les plus téméraires pourront aussi (re)voir le monument d’épouvante de Steven Spielberg sur des bouées, en mer ! Pour les survivants, le festival se terminera sur la plage, en musique.
La ville de Portivechju et la communauté de communes du Sud-Corse, coorganisateurs, prendront en charge la quasi-intégralité du budget de lancement, « qui avoisine les 100 000 euros », précise Jean-Christophe Angelini. C’est le créneau de la fin septembre qui a recueilli les faveurs des élus porto-vecchiais : « C’est une excellente période pour prolonger l’effervescence de l’été, une période qui était généralement compliquée à animer, juste avant le Tour de Corse historique », confie la conseillère municipale déléguée au tourisme, Santina Ferracci. Le PFF entend s’installer à Portivechju sur la durée, et dans une formule qui pourrait évoluer, à terme, de trois à cinq jours de festival.
Un programme alléchant
Comme son nom ne l’indique pas, le film de Nicolas Benamou On aurait dû aller en Grèce a été tourné en partie à Porto-Vecchio, tout comme Le Mohican du réalisateur ajaccien Frédéric Farrucci. Les deux seront à l’affiche du Porto-Vecchio film festival, en avant-première, alors qu’ils ne sortiront au cinéma qu’en novembre et en mars. Pour Le Mohican, il s’agira seulement de la deuxième projection mondiale, la première ayant eu lieu à la Mostra de Venise il y a quelques jours. L’équipe du Mohican sera présente au PFF, autour de Frédéric Farrucci. Tout comme Gérard Jugnot et Elie Semoun, les acteurs principaux d’On aurait dû aller en Grèce. Dans cette comédie, il y a aussi au casting le Porto-Vecchiais Michel Ferracci. Ce dernier coorganise le PFF, dont il préside avec son épouse, l’actrice belge Emilie Dequenne, le comité directeur du festival. « Ils sont comme des conseillers sur les choix des films, souligne Julien Fadda. Et ils font marcher leur réseau pour nous. » Jean-Christophe Angelini aquiesce : « Rien de ce qui a été accompli n’aurait été possible sans eux. » Dans le comité du PFF, on retrouve de grands noms de la production comme Hugo Selignac ou Philippe Godeau, les réalisateurs Eric Toledano, Thierry de Peretti et Eric Fraticelli. Les membres du comité qui seront présents participeront à des échanges avec le public.
L’IA dans le cinéma
Le Portivechju film festival se voit aussi comme « un catalyseur pour le développement et la visibilité de l’industrie cinématographique insulaire », consigne le dossier de presse. Le festival porto-vecchiais souhaite engager une réflexion sur l’avenir du cinéma, explorant des thématiques économiques, éthiques, technologiques ou culturelles. Il invitera une personnalité chaque année. Pour cette 1re édition, c’est l’ingénieur et informaticien Luc Julia, co-créateur de l’outil vocal SIRI, qui partagera sa vision de l’intelligence artificielle et de ses ponts éventuels avec l’univers cinématographique.
« Les Dents de la mer » projeté sur la plage !
Durant les trois jours, six films seront projetés, dont le biopic consacré à Charles Aznavour. La séance sera suivie d’un cabaret avec piano bar. Entremêler cinéma et musique, c’est une volonté forte de Cinema Paradisu, qui fera jouer la BO du Mohican par le groupe des Casablanca Drivers tout de suite après la projection du film. Des surprises, le PFF n'en manque pas, et on vous gardait la plus stupéfiante pour la fin : une projection des Dents de la mer en plein air... sur la plage de Santa Ghjulia ! « En présence du requin », précise, dans un sourire carnassier, un membre du festival. Si des transats seront installés sur le sable, les plus téméraires pourront aussi (re)voir le monument d’épouvante de Steven Spielberg sur des bouées, en mer ! Pour les survivants, le festival se terminera sur la plage, en musique.
Le programme complet
Vendredi 20 septembre, espace culturel Jean-Paul-de-Rocca-Serra :
- 19 h 30 : cérémonie d’ouverture, projection du film Le Mohican, en présence de Frédéric Farrucci et des comédiens.
- 23 h : le groupe des Casablanca Drivers interpréteront la bande originale du film.
Samedi 21 septembre, espace culturel Jean-Paul-de-Rocca-Serra
- 10 h : interviews filmées ouvertes au public.
- 14 h : conférence de Luc Julia, co-créateur de SIRI : « L’Intelligence artificielle fait débat »
- 16 h : projection du film L’Art d’être heureux, une comédie de Stefan Liberski.
- 17 h 30 : la créatrice de bandes-annonces, Sonia Mariaulle, dévoilera aux professionnels sa technique et son art.
- 19 h 30 : projection du film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, Monsieur Aznavour.
- 21 h 30 : cabaret piano bar sur l’esplanade.
Dimanche 22 septembre, espace culturel Jean-Paul-De-Rocca-Serra
- 10 h : table ronde entre professionnels.
- 11 h : projection du film familial Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois.
- 16 h 30 (au complexe Galaxy de Lecci) : avant-première du film de Nicolas Benamou On aurait dû aller en Grèce. En présence de Gérard Jugnot, Virginie Hocq, Elie Semoun, Michel Ferracci et Frédéric Poggi.
- 19 h 30 : projection des Dents de la mer, le film de Steven Spielberg, sur la plage de Santa Ghjulia,.
- 21 h 30 : soirée de clôture sur la plage.
Billetterie
La billetterie ouvre ce jeudi 5 septembre à 18 heures, sur le site du festival.
Tarifs : 7€ la place par séance ; 5€ l’entrée libre dans le village du festival.
La billetterie ouvre ce jeudi 5 septembre à 18 heures, sur le site du festival.
Tarifs : 7€ la place par séance ; 5€ l’entrée libre dans le village du festival.
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