La CGT revient sur l’historique de ces négociations concernant la revalorisation de la prime trajet Corse Domicile Travail. «
Le 5 mars dernier après 9 séances de négociations et près d’une année de dialogue, l’ensemble des organisations patronales ainsi que les syndicats de salariés étaient parvenus à un accord sur la revalorisation de l’indemnité Trajet mise en place en 2009 pour les salariés du secteur privé. Une date avait même été fixée pour une signature officielle de cet accord. Malheureusement le confinement a empêché et donc retardé cette signature et donc son application. Lors d’une nouvelle réunion, ce jeudi 1er octobre, les organisations patronales unanimes ont refusé dorénavant de signer l’accord qu’elles avaient elles même élaboré. Invoquer la crise sanitaire pour renier en bloc un accord n’est pas acceptable. Même si chacun reconnaît et mesure les graves conséquences économiques de cette crise sanitaire ce n’est pas toujours aux seuls salariés d’en subir les conséquences. L’augmentation de la prime trajet acceptée par tous pour l’année 2020 est de moins de 4 euros par mois. Ce n’est donc pas cette majoration minime qui empêcherait les employeurs de la verser ».
le syndicat, qui ne décolère pas depuis hier, peut-être une volonté du patronat de supprimer cette indemnité : «Au-delà de ce blocage patronal n’y aurait-il pas une volonté délibérée de mettre fin définitivement à cette indemnité que les entreprises rechignent à verser depuis son origine??? Pour la CGT comme pour l’ensemble des syndicats de salariés il n’est pas acceptable que cet accord, fruit d’un travail sérieux et concerté ne soit pas honoré. Nous avons fait plusieurs propositions au cours de cette séance permettant qu’un accord soit signé rapidement tout en prenant en compte la situation économique dégradée. Il appartient maintenant à chacun de prendre ses responsabilités. Pour la CGT, le coût excessif du carburant en Corse, de même que l’absence de transports publics développés plaident pour une revalorisation et une attribution généralisée de l’indemnité Trajet ».
Et la CGT de rappeler que les employeurs «ont obligation de prendre en charge 50 % de l’abonnement transport public dont le coût est parfois bien supérieur à la prime trajet Corse ».
En conclusion de son communiqué, la CGT «appelle chacun à la responsabilité sachant que cette indemnité bénéficie essentiellement aux salariés des PME/TPE qui subissent bas salaires et emplois précaires ».
Le 5 mars dernier après 9 séances de négociations et près d’une année de dialogue, l’ensemble des organisations patronales ainsi que les syndicats de salariés étaient parvenus à un accord sur la revalorisation de l’indemnité Trajet mise en place en 2009 pour les salariés du secteur privé. Une date avait même été fixée pour une signature officielle de cet accord. Malheureusement le confinement a empêché et donc retardé cette signature et donc son application. Lors d’une nouvelle réunion, ce jeudi 1er octobre, les organisations patronales unanimes ont refusé dorénavant de signer l’accord qu’elles avaient elles même élaboré. Invoquer la crise sanitaire pour renier en bloc un accord n’est pas acceptable. Même si chacun reconnaît et mesure les graves conséquences économiques de cette crise sanitaire ce n’est pas toujours aux seuls salariés d’en subir les conséquences. L’augmentation de la prime trajet acceptée par tous pour l’année 2020 est de moins de 4 euros par mois. Ce n’est donc pas cette majoration minime qui empêcherait les employeurs de la verser ».
le syndicat, qui ne décolère pas depuis hier, peut-être une volonté du patronat de supprimer cette indemnité : «Au-delà de ce blocage patronal n’y aurait-il pas une volonté délibérée de mettre fin définitivement à cette indemnité que les entreprises rechignent à verser depuis son origine??? Pour la CGT comme pour l’ensemble des syndicats de salariés il n’est pas acceptable que cet accord, fruit d’un travail sérieux et concerté ne soit pas honoré. Nous avons fait plusieurs propositions au cours de cette séance permettant qu’un accord soit signé rapidement tout en prenant en compte la situation économique dégradée. Il appartient maintenant à chacun de prendre ses responsabilités. Pour la CGT, le coût excessif du carburant en Corse, de même que l’absence de transports publics développés plaident pour une revalorisation et une attribution généralisée de l’indemnité Trajet ».
Et la CGT de rappeler que les employeurs «ont obligation de prendre en charge 50 % de l’abonnement transport public dont le coût est parfois bien supérieur à la prime trajet Corse ».
En conclusion de son communiqué, la CGT «appelle chacun à la responsabilité sachant que cette indemnité bénéficie essentiellement aux salariés des PME/TPE qui subissent bas salaires et emplois précaires ».