A l’Assemblée de Corse, la semaine dernière, un dossier récurent refaisait surface : la situation des prisonniers politiques.
Par le biais d’une question orale, le conseiller territorial de Corsica Libera, Jean-Marie Poli, avait ainsi demandé au président de l’Exécutif de s’exprimer sur la situation des détenus insulaires incarcérés sur le continent. Il avait par ailleurs évoqué la création d’une plate-forme revendicatrice commune élaborée par l’Associu Sulidarità et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH). Signifiant son grand intérêt pour cette question, le président de l’Exécutif avait fait sienne la plate-forme, avant de souligner que les réponses du gouvernement sont, aujourd’hui encore, insuffisantes.
C’est dans cette optique que Corsica Libera, la LDH et Paul Giacobbi se sont réunis vendredi matin dans les locaux de la CTC, dans le cadre d’une réunion tripartite pour tenter d’avancer sur le dossier.
« Cette réunion nous a permis de rentrer dans le vif du sujet, de détailler la situation des prisonniers politiques, et de mettre en pratique une stratégie pour qu’on sorte de cette situation. Le président nous a dit qu’il était tout à fait disposé à prendre à bras le corps ce dossier et qu’on allait très vite arriver à des actions communes sur cette question là », explique Jean-Marie Poli.
Des actions que les trois parties envisagent d’abord passer par une nouvelle saisie de l’Assemblée territoriale, mais surtout par une demande de rencontre avec la Garde des Sceaux, le contact avec le gouvernement étant crucial dans ce dossier.
Insistant la nécessité d’avancer le plus vite possible sur ce dossier qui revêt le caractère d’une « urgence humanitaire », le conseiller territorial de Corsica Libera a souligné que les revendications portées par la plate-forme seront relayées au niveau national par la LDH. « Cela permettra à un moment donné de mettre le gouvernement devant ses responsabilités », précise-t-il. Avant de conclure : « Lors de cette réunion nous avons convenu de nous revoir, pour pouvoir faire aboutir in fine cette question cruciale des droits des prisonniers politiques corses. Le gouvernement n’a plus d’excuse, et s’il continue à persister dans cette posture, il se met dans un délit de droit ».
Manon PERELLI
Par le biais d’une question orale, le conseiller territorial de Corsica Libera, Jean-Marie Poli, avait ainsi demandé au président de l’Exécutif de s’exprimer sur la situation des détenus insulaires incarcérés sur le continent. Il avait par ailleurs évoqué la création d’une plate-forme revendicatrice commune élaborée par l’Associu Sulidarità et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH). Signifiant son grand intérêt pour cette question, le président de l’Exécutif avait fait sienne la plate-forme, avant de souligner que les réponses du gouvernement sont, aujourd’hui encore, insuffisantes.
C’est dans cette optique que Corsica Libera, la LDH et Paul Giacobbi se sont réunis vendredi matin dans les locaux de la CTC, dans le cadre d’une réunion tripartite pour tenter d’avancer sur le dossier.
« Cette réunion nous a permis de rentrer dans le vif du sujet, de détailler la situation des prisonniers politiques, et de mettre en pratique une stratégie pour qu’on sorte de cette situation. Le président nous a dit qu’il était tout à fait disposé à prendre à bras le corps ce dossier et qu’on allait très vite arriver à des actions communes sur cette question là », explique Jean-Marie Poli.
Des actions que les trois parties envisagent d’abord passer par une nouvelle saisie de l’Assemblée territoriale, mais surtout par une demande de rencontre avec la Garde des Sceaux, le contact avec le gouvernement étant crucial dans ce dossier.
Insistant la nécessité d’avancer le plus vite possible sur ce dossier qui revêt le caractère d’une « urgence humanitaire », le conseiller territorial de Corsica Libera a souligné que les revendications portées par la plate-forme seront relayées au niveau national par la LDH. « Cela permettra à un moment donné de mettre le gouvernement devant ses responsabilités », précise-t-il. Avant de conclure : « Lors de cette réunion nous avons convenu de nous revoir, pour pouvoir faire aboutir in fine cette question cruciale des droits des prisonniers politiques corses. Le gouvernement n’a plus d’excuse, et s’il continue à persister dans cette posture, il se met dans un délit de droit ».
Manon PERELLI