« Une différence d’approche politique, méthodologique, et démocratique ». Alors qu’une nouvelle réunion doit se tenir à Beauvau d’ici la mi-mai dans le cadre du processus de discussions avec l’État, pour les 17 élus du groupe de droite à l’Assemblée de Corse, plus question d’afficher une unité avec l’Exécutif.
Au premier rang des dissensions qui les opposent aux nationalistes, Jean-Martin Mondoloni, le co-président d’Un Soffiu Novu pointe ainsi tout d’abord le contexte de « violence exacerbée » que l’île a récemment connu au-travers des incendies contre des mairies ou encore de la villa d’une élue ajaccienne. « Ce qui nous a vraiment distingués à cette occasion, c’est que sans porter de jugement sur les auteurs, nous avons condamnés les actes, ce que la majorité s’est montrée incapable de faire. Quand on monte ensemble à Paris, il y a quand même une césure qui s’opère entre ceux qui condamnent ces violences, et ceux qui ne les condamnent pas », explique-t-il.
Par ailleurs, dans une « accroche de fond en termes de méthode », il indique : « Cela fait des mois et des mois que nous disons au président de l’Exécutif qu’il est nécessaire de nous réunir pour parler de ce qui pourrait être le projet de la Corse à long terme ». Il évoque à ce titre, des préoccupations majeures des Corses« comme l’accès aux soins, l’accès à l’eau, l’accès à un toit, et l’accès à une formation digne ». « Sur ces sujets-là, il n’y a pas besoin d’aller très loin en matière d’autonomie. Or, les seuls sujets sur lesquels il y a vraiment un travail, je veux bien le reconnaitre, ce sont les sujets institutionnels. Il y a une volonté de la part de la majorité territoriale d’être très affectée sur ce sujet, mais sur le reste, je mets au défi de faire savoir à l’opinion ce que l’Exécutif pense en matière d’eau, de déchet, d’environnement ou en matière de grands équipements », note-t-il. « Nous aurions pu prendre le processus par les deux bouts : d’un côté sur l’une évolution institutionnelle souhaitée par la majorité, et de l’autre sur les sujets qui préoccupent les Corses », abonde-t-il en soufflant : « Sur ces derniers, je pense que nous aurions pu travailler ensemble. Je nourris cet espoir et j’ai relancé à plusieurs reprises. Mais au terme de 10 mois, nous comprenons qu’on n’a pas envie de travailler avec nous. La majorité n’a pas envie de travailler avec d’autres qu’eux-mêmes, elle travaille en circuit fermé, de façon consanguine. Nous en prenons acte ».
Enfin, au niveau démocratique il regrette que les discussions aient été longtemps circonscrites à l’Assemblée de Corse. « Il y a des personnes que l’on ne consulte pas assez - au premier rang desquels les maires des grandes communes – et qui mériteraient d’être associées. Il faut qu’à un moment donné on puisse leur demander qu’est-ce qu’ils pensent de l’autonomie, et de quoi ils ont besoin. On a commencé à le faire, et on ne peut pas dire que l’autonomie revienne en haut des priorités qui soient formulées », glisse-t-il.
Regrettant encore que l’Exécutif n’ait pas « proposé une méthode pour qu’on travaille en commun en temps et en heure », il conclut : « Nous prenons acte de tout cela, et désormais pour les rendez-vous à Beauvau nous allons faire l’économie de travailler ensemble et nous allons monter avec nos propres propositions. La dernière fois que nous nous sommes vus avec le ministre et le Président de la République, on nous a demandé de faire des propositions sur des solutions pourraient être mises en place pour lutter contre les phénomènes spéculatifs. Nous, nous avons des propositions à faire. Et si la majorité en a tant mieux, mais nous ne les connaissons pas ».
Au premier rang des dissensions qui les opposent aux nationalistes, Jean-Martin Mondoloni, le co-président d’Un Soffiu Novu pointe ainsi tout d’abord le contexte de « violence exacerbée » que l’île a récemment connu au-travers des incendies contre des mairies ou encore de la villa d’une élue ajaccienne. « Ce qui nous a vraiment distingués à cette occasion, c’est que sans porter de jugement sur les auteurs, nous avons condamnés les actes, ce que la majorité s’est montrée incapable de faire. Quand on monte ensemble à Paris, il y a quand même une césure qui s’opère entre ceux qui condamnent ces violences, et ceux qui ne les condamnent pas », explique-t-il.
Par ailleurs, dans une « accroche de fond en termes de méthode », il indique : « Cela fait des mois et des mois que nous disons au président de l’Exécutif qu’il est nécessaire de nous réunir pour parler de ce qui pourrait être le projet de la Corse à long terme ». Il évoque à ce titre, des préoccupations majeures des Corses« comme l’accès aux soins, l’accès à l’eau, l’accès à un toit, et l’accès à une formation digne ». « Sur ces sujets-là, il n’y a pas besoin d’aller très loin en matière d’autonomie. Or, les seuls sujets sur lesquels il y a vraiment un travail, je veux bien le reconnaitre, ce sont les sujets institutionnels. Il y a une volonté de la part de la majorité territoriale d’être très affectée sur ce sujet, mais sur le reste, je mets au défi de faire savoir à l’opinion ce que l’Exécutif pense en matière d’eau, de déchet, d’environnement ou en matière de grands équipements », note-t-il. « Nous aurions pu prendre le processus par les deux bouts : d’un côté sur l’une évolution institutionnelle souhaitée par la majorité, et de l’autre sur les sujets qui préoccupent les Corses », abonde-t-il en soufflant : « Sur ces derniers, je pense que nous aurions pu travailler ensemble. Je nourris cet espoir et j’ai relancé à plusieurs reprises. Mais au terme de 10 mois, nous comprenons qu’on n’a pas envie de travailler avec nous. La majorité n’a pas envie de travailler avec d’autres qu’eux-mêmes, elle travaille en circuit fermé, de façon consanguine. Nous en prenons acte ».
Enfin, au niveau démocratique il regrette que les discussions aient été longtemps circonscrites à l’Assemblée de Corse. « Il y a des personnes que l’on ne consulte pas assez - au premier rang desquels les maires des grandes communes – et qui mériteraient d’être associées. Il faut qu’à un moment donné on puisse leur demander qu’est-ce qu’ils pensent de l’autonomie, et de quoi ils ont besoin. On a commencé à le faire, et on ne peut pas dire que l’autonomie revienne en haut des priorités qui soient formulées », glisse-t-il.
Regrettant encore que l’Exécutif n’ait pas « proposé une méthode pour qu’on travaille en commun en temps et en heure », il conclut : « Nous prenons acte de tout cela, et désormais pour les rendez-vous à Beauvau nous allons faire l’économie de travailler ensemble et nous allons monter avec nos propres propositions. La dernière fois que nous nous sommes vus avec le ministre et le Président de la République, on nous a demandé de faire des propositions sur des solutions pourraient être mises en place pour lutter contre les phénomènes spéculatifs. Nous, nous avons des propositions à faire. Et si la majorité en a tant mieux, mais nous ne les connaissons pas ».