"On fait évoluer le protocole en fonction de la situation économique, c'est déplorable.", s'indigne Charles Casabianca, secrétaire académique de la CGT éducation.
Ce jeudi 17 septembre, Olivier Véran a assoupli les règles dans les écoles et les crèches : les camarades d'un enfant positif pourront retourner à l'école. Cette règle ne devrait pas tenir en cas de plusieurs contaminations au sein d'une même classe.
Jusqu'ici, lorsqu'un cas de coronavirus était décelé, les autorités sanitaires pouvaient privilégier la fermeture de la classe afin de protéger les autres élèves. Olivier Véran appelle par ailleurs à envoyer son enfant à l'école si celui-ci présente les symptômes d'un rhume, sans fièvre. "En cas de doute, on appelle le médecin mais on scolarise son enfant" , a-t-il précisé.
Ces décisions sont motivées par le fait que les autorités sanitaires observent "peu de propagations d'enfant à enfant".
Pour Denis Luciani, président de l'association des parents corses : "Il aurait convenu de rester prudent avec l'explosion épidémiologique. Dans les pays voisins européens on met le masque aux enfants dès le primaire." Comme lui, Fabien Mineo, secrétaire général du syndicat enseignant Snuipp-FNSU de Haute-Corse ne comprend pas les nouvelles annonces du ministre de la Santé. "Les décisions vont à l’encontre de toute la réalité de terrain et le bon sens. Si on veut casser les chaînes de transmission ces mesures sanitaires ne sont pas adaptées."
Ce jeudi 17 septembre, Olivier Véran a assoupli les règles dans les écoles et les crèches : les camarades d'un enfant positif pourront retourner à l'école. Cette règle ne devrait pas tenir en cas de plusieurs contaminations au sein d'une même classe.
Jusqu'ici, lorsqu'un cas de coronavirus était décelé, les autorités sanitaires pouvaient privilégier la fermeture de la classe afin de protéger les autres élèves. Olivier Véran appelle par ailleurs à envoyer son enfant à l'école si celui-ci présente les symptômes d'un rhume, sans fièvre. "En cas de doute, on appelle le médecin mais on scolarise son enfant" , a-t-il précisé.
Ces décisions sont motivées par le fait que les autorités sanitaires observent "peu de propagations d'enfant à enfant".
Pour Denis Luciani, président de l'association des parents corses : "Il aurait convenu de rester prudent avec l'explosion épidémiologique. Dans les pays voisins européens on met le masque aux enfants dès le primaire." Comme lui, Fabien Mineo, secrétaire général du syndicat enseignant Snuipp-FNSU de Haute-Corse ne comprend pas les nouvelles annonces du ministre de la Santé. "Les décisions vont à l’encontre de toute la réalité de terrain et le bon sens. Si on veut casser les chaînes de transmission ces mesures sanitaires ne sont pas adaptées."