Les avocats du barreau d’Aiacciu se sont réunis ce lundi 17 février sur les marches du palais de justice pour continuer leur protestation face à la réforme des retraites qui pour eux est « Une réforme terriblement injuste, mortifère et destructrice ».
Un communiqué de la garde des sceaux daté du 8 février dernier, appelait les avocats à suspendre le mouvement de grève et à prendre leurs responsabilités. Pour Julia Tiberi, bâtonnier du barreau d’Aiacciu : « La garde des sceaux nous désigne comme responsable de la dégradation du service public de la justice, nous ne pouvons pas l’accepter. De plus, le gouvernement a largement participé à cette dégradation par le biais des réformes récentes. »
L’ensemble des avocats ajacciens s’élève contre un projet de loi qui vise à supprimer l’interdiction pour les assureurs de protection juridique d’intervenir dans la négociation entre l’assuré et l’avocat de son choix. Pour la bâtonnier d’Aiacciu c’est encore « Une nouvelle tentative de mettre à mal notre indépendance ».
Julia Tiberi a tenu à rappeler la situation particulière de l’île : « La Corse est la région la plus pauvre de France métropolitaine, près de 20% de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté. Si la réforme est menée à son terme, c’est un tiers, voir la moitié de nos cabinets d’avocats qui disparaîtront » avant de rajouter : «quand les cabinets d’avocats ferment, c’est l’accès au droit et à la justice des justiciables qui est menacé ».
Le barreau d’Aiacciu a tenu à interpeler l’ensemble des députés de l’opposition et des sénateurs insulaires en leur adressant un courrier, qui a d’ores et déjà obtenu des réponses positives. Une motion référendaire a été déposée auprès de l’assemblée nationale, avec comme alliés des députés de l’île afin que le projet de loi soit soumis à la population.
C’est à la demande du conseil national des avocats que plusieurs barreaux se sont ainsi mobilisés dans toute la France pour témoigner de leur colère.
Un communiqué de la garde des sceaux daté du 8 février dernier, appelait les avocats à suspendre le mouvement de grève et à prendre leurs responsabilités. Pour Julia Tiberi, bâtonnier du barreau d’Aiacciu : « La garde des sceaux nous désigne comme responsable de la dégradation du service public de la justice, nous ne pouvons pas l’accepter. De plus, le gouvernement a largement participé à cette dégradation par le biais des réformes récentes. »
L’ensemble des avocats ajacciens s’élève contre un projet de loi qui vise à supprimer l’interdiction pour les assureurs de protection juridique d’intervenir dans la négociation entre l’assuré et l’avocat de son choix. Pour la bâtonnier d’Aiacciu c’est encore « Une nouvelle tentative de mettre à mal notre indépendance ».
Julia Tiberi a tenu à rappeler la situation particulière de l’île : « La Corse est la région la plus pauvre de France métropolitaine, près de 20% de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté. Si la réforme est menée à son terme, c’est un tiers, voir la moitié de nos cabinets d’avocats qui disparaîtront » avant de rajouter : «quand les cabinets d’avocats ferment, c’est l’accès au droit et à la justice des justiciables qui est menacé ».
Le barreau d’Aiacciu a tenu à interpeler l’ensemble des députés de l’opposition et des sénateurs insulaires en leur adressant un courrier, qui a d’ores et déjà obtenu des réponses positives. Une motion référendaire a été déposée auprès de l’assemblée nationale, avec comme alliés des députés de l’île afin que le projet de loi soit soumis à la population.
C’est à la demande du conseil national des avocats que plusieurs barreaux se sont ainsi mobilisés dans toute la France pour témoigner de leur colère.