Le président de l’Assemblée de Corse, a apporté sa contribution au "Ségur de la Santé", plan de réforme du gouvernement pour améliorer le système de soins.
Jean-Guy Talamoni l'a fait ce mercredi 17 juin en présentant une réponse en 7 propositions pour "satisfaire les besoins réels de la population". Des mesures nécessaires puisqu'une étude de "Paroles de Corse" réalisée en 2018, a révélé que "68% des Corses jugent l'offre de soin de mauvaise qualité sur l'île, pour 72% des insulaires l'organisation sanitaire était la première préoccupation et 65% disaient ne pas avoir confiance dans les structures présentes."
La période de Coronavirus a pointé les faiblesses du système de santé insulaire même si le personnel soignant l'avait déjà montré à plusieurs reprises notamment à Sartène en janvier dernier. Pour Jean-Guy Talamoni, "ce qui était valable avant le Covid-19 reste d'actualité". Ainsi prône t'il la mise en place d'un plan de restauration de la Santé qui prendrait en compte la spécificité de la Corse notamment le surcoût de fonctionnement des structures hospitalières lié à l'insularité.
Parmi les 7 propositions, le président de l'Assemblé demande le transfert de la compétence santé à la Collectivité de Corse mais aussi une "autonomisation" du régime d'assurance maladie comme cela est déjà le cas en Alsace-Moselle.
Dans la continuité des rassemblements du mardi 16 juin, en soutien au personnel soignant des hôpitaux, le président de l'Assemblée demande une revalorisation des rémunérations des personnels de santé ainsi que des aides et accompagnants à domicile (SAAD), "grand oubliés" du "Ségur de la Santé".
Un CHR-U pour la Corse
La création d'un centre hospitalier régional (CHR) et à long terme d'un CH Universitaire fait partie des propositions-phares du courrier adressé à la direction de la Conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA). Cette structure permettrait l'enseignement et la formation des étudiants médicaux et paramédicaux, la recherche et la mise en place d'un plateau technique qui assure l'ensemble des activités diagnostics et thérapeutiques comme les chirurgies cardiaques, la neurochirurgie ou encore les services de réanimation néonatale.
"Ce n'est pas seulement un caprice mais un véritable besoin, nous avons 80 ans de retard sur le reste du territoire et les plans régionaux de la santé (PRS) ne suffisent pas. Ce n'est pas digne d'un pays développé comme la France." , explique le docteur François Benedetti, élu territorial Corsica Libera.
Jean-Guy Talamoni l'a fait ce mercredi 17 juin en présentant une réponse en 7 propositions pour "satisfaire les besoins réels de la population". Des mesures nécessaires puisqu'une étude de "Paroles de Corse" réalisée en 2018, a révélé que "68% des Corses jugent l'offre de soin de mauvaise qualité sur l'île, pour 72% des insulaires l'organisation sanitaire était la première préoccupation et 65% disaient ne pas avoir confiance dans les structures présentes."
La période de Coronavirus a pointé les faiblesses du système de santé insulaire même si le personnel soignant l'avait déjà montré à plusieurs reprises notamment à Sartène en janvier dernier. Pour Jean-Guy Talamoni, "ce qui était valable avant le Covid-19 reste d'actualité". Ainsi prône t'il la mise en place d'un plan de restauration de la Santé qui prendrait en compte la spécificité de la Corse notamment le surcoût de fonctionnement des structures hospitalières lié à l'insularité.
Parmi les 7 propositions, le président de l'Assemblé demande le transfert de la compétence santé à la Collectivité de Corse mais aussi une "autonomisation" du régime d'assurance maladie comme cela est déjà le cas en Alsace-Moselle.
Dans la continuité des rassemblements du mardi 16 juin, en soutien au personnel soignant des hôpitaux, le président de l'Assemblée demande une revalorisation des rémunérations des personnels de santé ainsi que des aides et accompagnants à domicile (SAAD), "grand oubliés" du "Ségur de la Santé".
Un CHR-U pour la Corse
La création d'un centre hospitalier régional (CHR) et à long terme d'un CH Universitaire fait partie des propositions-phares du courrier adressé à la direction de la Conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA). Cette structure permettrait l'enseignement et la formation des étudiants médicaux et paramédicaux, la recherche et la mise en place d'un plateau technique qui assure l'ensemble des activités diagnostics et thérapeutiques comme les chirurgies cardiaques, la neurochirurgie ou encore les services de réanimation néonatale.
"Ce n'est pas seulement un caprice mais un véritable besoin, nous avons 80 ans de retard sur le reste du territoire et les plans régionaux de la santé (PRS) ne suffisent pas. Ce n'est pas digne d'un pays développé comme la France." , explique le docteur François Benedetti, élu territorial Corsica Libera.