- Qu'est-ce qui fait la spécificité du couteau corse ?
- Le savoir-faire artisanal, déjà il doit être fabriqué en Corse. Le label du couteau corse permet depuis trois ans, de montrer la qualité du couteau et sa provenance. Les matériaux utilisés sont aussi très importants. On utilise souvent des matériaux naturels comme le bois de bruyère, le cœur de chêne, l'olivier, tous les arbres fruitiers en général. Il peut aussi en avoir en matière minérale mais c'est plus rare car plus lourd et pas agréable au touchze. En Corse nous n'avons pas d'aciérie, mais quelques couteliers fabriquent leur acier. Ce que l'on combat c'est l'assemblage.
- Un bon couteau c'est quoi ?
- Un tranchant efficace, une bonne prise en main et l'harmonie, il doit être beau.
- Combien de temps faut-il pour en fabriquer un ? Quel est son coût ?
- Cela dépend du couteau. Si le manche est beaucoup travailler ou pas. Je dirai entre quelques heures et des semaines, c'est très variable. Par mois certains couteliers produisent une centaine de couteaux et d'autres quelques dizaine. Son coût varie quant à lui de 100, 150 euros voire 400 euros. Après il y a aussi des couteaux à plusieurs milliers d'euros.
- A quelle occasion vous achète-t-on un couteau ?
- Souvent c'est un achat personnel. Les personnes veulent un bel objet, des fois pour le collectionner. Ce n'est pas un bibelot que l'on collectionne et que l'on met en vitrine mais un véritable outils. Sinon c'est un objet que l'on offre souvent à Noël, pour les anniversaires, les fêtes. Il est lié à notre tradition, à notre culture. Les personnes aiment recevoir quelque chose d'artisanal, qui a une histoire et qui est fait pour durer. C'est une attention particulière.
- On offre souvent les couteaux pour les hommes non ?
- De plus en plus on nous demande des couteaux pour les femmes. On les fabrique plus fins, plus esthétiques et plus légers car c'est ça qui plait le plus aux femmes. La société évolue et elles s'y intéressent maintenant, c'est bien.
- Comment le choisit-on ?
-Il faut vraiment qu'il y ait un coup de cœur. Il est important de le tenir en main. Il faut que tous les sens soient en éveil.
- Le couteau a quelle signification ?
- C'est le premier outil de l'humanité, le couteau a toujours existé. Un objet de transmission. Les couteaux restent souvent dans la famille pendant des années. Il y a une relation spéciale avec le couteau.
- Comment l'entretenir ?
- Il faut en prendre soin, on ne le passe pas au lave-vaisselle. Pour l'entretenir il faut l'utiliser pour que la lame se patine, c'est ce qui va faire son histoire et son intérêt. C'est pour ça qu'il ne faut pas le laisser dans une vitrine.
- Aujourd'hui la profession tend-elle à s'étendre ?
- Oui, c'est un métier qui attire beaucoup. En Corse, il y a une quarantaine de couteliers professionnels et une vingtaine d'amateurs. Une très grosse proportion pour notre île. Avec le syndicat nous accompagnons les personnes qui veulent se lancer pour garder ce savoir-faire de qualité. En 2019, nous avons formé 7 nouveaux couteliers avec un diplôme reconnu par l'Etat. Nous ne sommes pas en concurrence, il y a de la place pour tout le monde. Nous voulons faire en sorte que la Corse soit reconnue pour la qualité de ses couteaux.
- Un métier exclusivement masculin ?
- Pour l'instant oui, il n y a pas de coutelière. Mais nous avons bon espoir qu'un jour il y en ait.
Et si à Noël, on offrait le couteau corse ?
- Le savoir-faire artisanal, déjà il doit être fabriqué en Corse. Le label du couteau corse permet depuis trois ans, de montrer la qualité du couteau et sa provenance. Les matériaux utilisés sont aussi très importants. On utilise souvent des matériaux naturels comme le bois de bruyère, le cœur de chêne, l'olivier, tous les arbres fruitiers en général. Il peut aussi en avoir en matière minérale mais c'est plus rare car plus lourd et pas agréable au touchze. En Corse nous n'avons pas d'aciérie, mais quelques couteliers fabriquent leur acier. Ce que l'on combat c'est l'assemblage.
- Un bon couteau c'est quoi ?
- Un tranchant efficace, une bonne prise en main et l'harmonie, il doit être beau.
- Combien de temps faut-il pour en fabriquer un ? Quel est son coût ?
- Cela dépend du couteau. Si le manche est beaucoup travailler ou pas. Je dirai entre quelques heures et des semaines, c'est très variable. Par mois certains couteliers produisent une centaine de couteaux et d'autres quelques dizaine. Son coût varie quant à lui de 100, 150 euros voire 400 euros. Après il y a aussi des couteaux à plusieurs milliers d'euros.
- A quelle occasion vous achète-t-on un couteau ?
- Souvent c'est un achat personnel. Les personnes veulent un bel objet, des fois pour le collectionner. Ce n'est pas un bibelot que l'on collectionne et que l'on met en vitrine mais un véritable outils. Sinon c'est un objet que l'on offre souvent à Noël, pour les anniversaires, les fêtes. Il est lié à notre tradition, à notre culture. Les personnes aiment recevoir quelque chose d'artisanal, qui a une histoire et qui est fait pour durer. C'est une attention particulière.
- On offre souvent les couteaux pour les hommes non ?
- De plus en plus on nous demande des couteaux pour les femmes. On les fabrique plus fins, plus esthétiques et plus légers car c'est ça qui plait le plus aux femmes. La société évolue et elles s'y intéressent maintenant, c'est bien.
- Comment le choisit-on ?
-Il faut vraiment qu'il y ait un coup de cœur. Il est important de le tenir en main. Il faut que tous les sens soient en éveil.
- Le couteau a quelle signification ?
- C'est le premier outil de l'humanité, le couteau a toujours existé. Un objet de transmission. Les couteaux restent souvent dans la famille pendant des années. Il y a une relation spéciale avec le couteau.
- Comment l'entretenir ?
- Il faut en prendre soin, on ne le passe pas au lave-vaisselle. Pour l'entretenir il faut l'utiliser pour que la lame se patine, c'est ce qui va faire son histoire et son intérêt. C'est pour ça qu'il ne faut pas le laisser dans une vitrine.
- Aujourd'hui la profession tend-elle à s'étendre ?
- Oui, c'est un métier qui attire beaucoup. En Corse, il y a une quarantaine de couteliers professionnels et une vingtaine d'amateurs. Une très grosse proportion pour notre île. Avec le syndicat nous accompagnons les personnes qui veulent se lancer pour garder ce savoir-faire de qualité. En 2019, nous avons formé 7 nouveaux couteliers avec un diplôme reconnu par l'Etat. Nous ne sommes pas en concurrence, il y a de la place pour tout le monde. Nous voulons faire en sorte que la Corse soit reconnue pour la qualité de ses couteaux.
- Un métier exclusivement masculin ?
- Pour l'instant oui, il n y a pas de coutelière. Mais nous avons bon espoir qu'un jour il y en ait.
Et si à Noël, on offrait le couteau corse ?