En première ligne face au virus, les forces de l'ordre sont chaque jour en contact avec des centaines de personnes pour faire respecter les interdictions en vigueur . En cette période épidémique, en plus de contrôler les attestations, ils continuent, bien évidemment, leurs opérations de maintient de l'ordre.
A l'image de Francesca 24 ans, qui exerce à Bastia depuis 4 ans
Depuis le début du confinement le 17 mars, la jeune femme ne s'est pas vraiment sentie en danger : "Les gens sont plutôt compréhensifs quand on les arrête. Ils ont leurs attestations, nous les tendent sans qu'on demande rien. Il est très rare que les personnes que l'on verbalise réagissent mal."
En cette période, les forces de l'ordre continuent à être mobilisées sur les opérations "courantes" qui restent assez nombreuses. D'après Francesca c'est lors de ces interventions que l'on recense des comportements inappropriés : "Quand nous emmenons des personnes au commissariat, il m'est déjà arrivé que quelqu'un fasse semblant de me tousser dessus pour m'effrayer", raconte-t-elle.
Protéger ses proches
Lors de toutes les interventions, Francesca veille bien à mettre son masque. La jeune femme vit seule mais pendant ses jours de repos elle garde son père de 57 ans qui est handicapé à 80% depuis qu'il a eu un cancer de la gorge et des poumons : "C'est vrai que je prends beaucoup de précaution quand je vais le voir, je nettoie tout, je me lave très souvent les mains et je porte un masque."
Malgré les craintes qu'elle peut éprouver, la jeune policière est contente de pouvoir travailler en ces temps. "C'est sûr que je serais moins en danger si je restais à la maison mais me rendre au travail c'est un grand bol d'air."
Son quotidien au travail a été aménagé pour veiller à ce qu'elle et ses collègues soient protégés de l'épidémie. "Nous avons plus de jours de repos pendant cette période soit 4 jours travaillés et deux jours de repos."
A l'image de Francesca 24 ans, qui exerce à Bastia depuis 4 ans
Depuis le début du confinement le 17 mars, la jeune femme ne s'est pas vraiment sentie en danger : "Les gens sont plutôt compréhensifs quand on les arrête. Ils ont leurs attestations, nous les tendent sans qu'on demande rien. Il est très rare que les personnes que l'on verbalise réagissent mal."
En cette période, les forces de l'ordre continuent à être mobilisées sur les opérations "courantes" qui restent assez nombreuses. D'après Francesca c'est lors de ces interventions que l'on recense des comportements inappropriés : "Quand nous emmenons des personnes au commissariat, il m'est déjà arrivé que quelqu'un fasse semblant de me tousser dessus pour m'effrayer", raconte-t-elle.
Protéger ses proches
Lors de toutes les interventions, Francesca veille bien à mettre son masque. La jeune femme vit seule mais pendant ses jours de repos elle garde son père de 57 ans qui est handicapé à 80% depuis qu'il a eu un cancer de la gorge et des poumons : "C'est vrai que je prends beaucoup de précaution quand je vais le voir, je nettoie tout, je me lave très souvent les mains et je porte un masque."
Malgré les craintes qu'elle peut éprouver, la jeune policière est contente de pouvoir travailler en ces temps. "C'est sûr que je serais moins en danger si je restais à la maison mais me rendre au travail c'est un grand bol d'air."
Son quotidien au travail a été aménagé pour veiller à ce qu'elle et ses collègues soient protégés de l'épidémie. "Nous avons plus de jours de repos pendant cette période soit 4 jours travaillés et deux jours de repos."