Voitures renversées, conteneurs de tri emportés, ce sont les images impressionnantes de l’épisode de pluie qu’a connu la région ajaccienne ce jeudi 11 juin. Un épisode aussi bref qu’intense : « En deux heures, il est tombé l’équivalent d’un mois de pluie », explique le préfet Franck Robine. Fort heureusement, comme le rappelle le maire Laurent Marcangeli, « les dégâts sont nombreux mais les vies ont été préservées ».
Passé le constat, l’heure est aujourd’hui aux questionnements. Les quartiers des Cannes, des Salines ou des Padule sont des zones inondables, la toponymie ne laisse que peu de doutes à ce sujet. S’il semble évident qu’aujourd’hui « On ne va pas détruire des immeubles où des gens habitent », comme le souligne le maire, la polémique enfle sur les réseaux sociaux : l’urbanisation récente, et notamment les travaux de la Rocade et du Stiletto ont-ils accentué le phénomène ?
Pour le maire d’Ajaccio « cet épisode était exceptionnel, néanmoins on est obligé de se poser des questions ». Afin d’y répondre, en partie, il prend les choses en main : « La ville va faire un audit sur les travaux menés dans le quartier des Salines. Plusieurs millions d’euros ont été investis pour limiter les risques d’inondations. Force est de constater que cela a bien fonctionné aux Cannes et avenue Beverini, mais pas assez aux Salines ».
Mais face aux voix qui s’élèvent pour demander une pause dans l’attribution des permis de construire, la réponse de Laurent Marcangeli est sans appel : « Un moratoire sur les constructions, ce n’est pas légal ».
Cette initiative sera t-elle suffisante pour atténuer le feu des critiques ? « C’est un minima », répond le député de la circonscription Paul-André Colombani. « Il faut tout remettre à plat », précise t-il. Toutefois, il nuance : « Aujourd’hui, l’heure n’est pas à la polémique, il faut panser les plaies ».
En effet, en attendant de faire la lumière sur l’efficacité de ces travaux, l’urgence est au soutien des habitants et commerçants sinistrés. Aussi, le préfet a activé la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. « Et parce qu’il est important d’apporter de l’aide immédiate, nous avons décidé de donner 15 000€ aux restos du cœur, car il est important qu'une institution aussi forte et aussi utile puisse continuer à fonctionner » déclare t-il.
De même, Laurent Marcangeli annonce des mesures exceptionnelles pour les commerçants : « avec le président de la chambre de commerce et d’industrie, nous allons leur venir en aide ».
Passé le constat, l’heure est aujourd’hui aux questionnements. Les quartiers des Cannes, des Salines ou des Padule sont des zones inondables, la toponymie ne laisse que peu de doutes à ce sujet. S’il semble évident qu’aujourd’hui « On ne va pas détruire des immeubles où des gens habitent », comme le souligne le maire, la polémique enfle sur les réseaux sociaux : l’urbanisation récente, et notamment les travaux de la Rocade et du Stiletto ont-ils accentué le phénomène ?
Pour le maire d’Ajaccio « cet épisode était exceptionnel, néanmoins on est obligé de se poser des questions ». Afin d’y répondre, en partie, il prend les choses en main : « La ville va faire un audit sur les travaux menés dans le quartier des Salines. Plusieurs millions d’euros ont été investis pour limiter les risques d’inondations. Force est de constater que cela a bien fonctionné aux Cannes et avenue Beverini, mais pas assez aux Salines ».
Mais face aux voix qui s’élèvent pour demander une pause dans l’attribution des permis de construire, la réponse de Laurent Marcangeli est sans appel : « Un moratoire sur les constructions, ce n’est pas légal ».
Cette initiative sera t-elle suffisante pour atténuer le feu des critiques ? « C’est un minima », répond le député de la circonscription Paul-André Colombani. « Il faut tout remettre à plat », précise t-il. Toutefois, il nuance : « Aujourd’hui, l’heure n’est pas à la polémique, il faut panser les plaies ».
En effet, en attendant de faire la lumière sur l’efficacité de ces travaux, l’urgence est au soutien des habitants et commerçants sinistrés. Aussi, le préfet a activé la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. « Et parce qu’il est important d’apporter de l’aide immédiate, nous avons décidé de donner 15 000€ aux restos du cœur, car il est important qu'une institution aussi forte et aussi utile puisse continuer à fonctionner » déclare t-il.
De même, Laurent Marcangeli annonce des mesures exceptionnelles pour les commerçants : « avec le président de la chambre de commerce et d’industrie, nous allons leur venir en aide ».