Le communiqué
Le 13 mars Yann Coleou, en opération séduction, est venu en Corse présenter les objectifs du groupe Amalviva, qu’il dirige, s’agissant de la reprise de Clinique Maymard.Convoqué à la Chambre des territoires par le président de l’Exécutif et le Maire de Bastia il expliquait notamment : "Nous sommes venus en Corse parce que nous avons la conviction que nous avons la capacité d'améliorer les choses en injectant un montant d'investissement équivalent à celui du prix d'achat du groupe".
Il semblerait désormais que les critères de rentabilité prennent le pas sur ces déclarations premières et les personnels concernés de la clinique Maymard, à juste raison expriment leur inquiétude avec une légitime colère.
L’ARS et la direction du groupe Amalviva doivent à présent donner de la visibilité à long terme et respecter les règles du dialogue social à savoir: la transparence et le respect des représentants du personnel en les associant étroitement à la recherche d’une solution positive.
Personne ne comprendrait que ce groupe Amalviva, si florissant, puisse sacrifier à la clinique Maymard, le service de maternité avec son personnel, au prétexte de la rentabilité. Cette approche revient à considérer ce service comme une entité à part du reste de l'établissement qui devrait équilibrer ses comptes seul.
Le groupe Amalviva connaissait parfaitement la situation. Dans son interview à Corse Matin, le 13 mars, Yann Coleou en fait la démonstration. Par conséquent le groupe Amalviva se doit aujourd'hui de garantir la pérennité de l'ensemble des activités de la clinique Maymard maternité comprise.
L’ARS et la direction du groupe Amalviva doivent, en ce sens et sans attendre, prendre en compte les légitimes revendications des personnels.