Les responsables d'Ajaccio Le Mouvement sont allés à la rencontre des habitants du quartier des Salines à Ajaccio.
Des terrains de pétanque, une guinguette en bois, et même maintenant une terrasse abritée, la place Jean Casili est désormais le cœur battant du quartier des Salines à Ajaccio, depuis sa rénovation datant de 2018. C’’était aussi le rendez-vous donné par les cadres d’Ajaccio Le Mouvement pour y faire sa rentrée politique et aller à la rencontre des habitants et des problématiques liées à l’entrée de ville. Une cinquantaine d'entre eux y ont répondu favorablement ce samedi matin. Pour Stéphane Sbraggia, le Maire d’Ajaccio : « Nous poursuivons notre objectif d’aller à la rencontre de nos concitoyens dans ce choix de proximité, au regarde de l’actualité débordante que nous avons en termes de projets structurants. Il est important de s’assurer que ce que l’on fait sur notre territoire est bien compris par la population. Il est important de confronter tous les points de vue de notre projet « Ajaccio 2030 ». Notre mouvement c’est avant tout le parti des Ajacciens ».
Un quartier au cœur des enjeux de mobilité urbaine
C’est dans cette optique, et celle des prochaines élections municipales, que la formation créé en 2018 par Laurent Marcangeli a organisé sa rentrée politique dans un quartier, ayant bénéficié d’une rénovation urbaine, dans le cadre du plan ANRU, mais appelé à être au cœur des enjeux de mobilité avec le projet de réhabilitation de l’entrée de ville : « C’est un quartier, comme celui des Cannes et de Noël Franchini, qui sont en repli des réseaux urbains, avec une problématique de liaison des grands ensembles urbains, que constituent l’hypercentre et le Stiletto. Les Salines, sont encore appelés, à jouer un rôle important dans ces futurs projets ».
Un quartier au cœur des enjeux de mobilité urbaine
C’est dans cette optique, et celle des prochaines élections municipales, que la formation créé en 2018 par Laurent Marcangeli a organisé sa rentrée politique dans un quartier, ayant bénéficié d’une rénovation urbaine, dans le cadre du plan ANRU, mais appelé à être au cœur des enjeux de mobilité avec le projet de réhabilitation de l’entrée de ville : « C’est un quartier, comme celui des Cannes et de Noël Franchini, qui sont en repli des réseaux urbains, avec une problématique de liaison des grands ensembles urbains, que constituent l’hypercentre et le Stiletto. Les Salines, sont encore appelés, à jouer un rôle important dans ces futurs projets ».
Alexandre Farina, le 1er Adjoint, ajoute : « C’est un quartier prioritaire, qui a déjà bénéficié d’une enveloppe de plus de 165 millions d’euros, avec la réfection de la Place, d’une école, d’un stade de football, notamment. Notre volonté politique aujourd’hui, c’est de se ressaisir de notre politique du foncier et notamment cette entrée de ville qui échappe aux Ajacciens. La mobilité urbaine est au cœur de cette problématique. La multiplication des parkings ne résoudra jamais les soucis engendrés par la présence des 40 000 véhicules qui passent par l’entrée de ville chaque matin. Il faut proposer des offres alternatives comme le bus, le vélo, le train, la navette maritime et bientôt le téléporté, c’est ce que nous faisons ».
Problèmes de stationnement, d’éclairage, de pistes cyclables, les habitants de ce quartier populaire, n’ont pas manqué de soulever et d’évoquer les quelques désagréments de leur quotidien avec les élus, même si ceux-ci paraissent bien dérisoires au vu de ce qu’il peut se passer ailleurs. Pierre-Jean Palomba, un des responsables de l’association « I Salini », partage sa satisfaction : « L’association a fêté son 5e anniversaire. Nous comptons près de 250 membres. Nous organisons tout un tas d’action tout au long de l’année avec des soirées, tournois de pétanque, repas de saison, etc. C’est un quartier populaire où on vit bien. Notre rôle c’est de réunir tous les habitants pour créer un lien social entre eux et faire en sorte que tout le monde s’y sente bien. La rénovation urbaine a permis d’effectuer des réaménagements indispensables au bien-être de la population. Mon seul petit regret, c’est qu’on ne voit pas trop les jeunes. Je pense que c’est une raison générationnelle et peut-être que cela viendra avec le temps ». La réunion s’est ensuite clôturée avec un moment de partage et de convivialité avec l’ensemble des habitants du quartier.
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