« Ça fait du bien ! », c’est le cri du coeur de Ghislaine Caviglioli, directrice de la librairie « La Marge » à Ajaccio. Pour elle, revoir sa clientèle flâner de nouveau dans les rayons, cela n’a pas de prix. Et dès les premières heures de réouverture, ils sont venus nombreux : « On s’attendait à du monde et on a du monde » commente la directrice.
Pas de file d’attente interminable à l’extérieur, mais les habitués sont bel et bien au rendez-vous et furètent entre les allées. Des clients d’ailleurs « assez respectueux des normes sanitaires » de l’avis de Ghislaine Caviglioli.
Comme Anne, venue faire ses achats de Noël : « J’attendais que ça réouvre pour pouvoir choisir les livres, voir les images, les couvertures, pouvoir tourner les pages ». Un contact physique très important pour la jeune femme qui a acheté une dizaine de livres pour enfants. « C’est ce qui marche le plus depuis ce matin ! » relève la directrice. Ses achats, Anne met un point d’honneur à les faire dans cette librairie du centre-ville. Un moyen pour elle de soutenir les petits commerçants, durement éprouvés par les deux confinements.
L’occasion aussi de retrouver un lieu d’échange et de partage
« Les gens viennent, prennent le temps de discuter » explique Ghislaine Caviglioli. Un aspect social très important pour Michel, retraité : « Je ne vais jamais en ville sans aller à la librairie » confie t-il. Ce lien, la directrice avait tenu à le conserver pendant le confinement, en mettant en place un système de drive. Un dispositif qui avait bien fonctionné : « On a eu une clientèle qui nous a suivi et soutenu pendant cette période » indique t-elle, reconnaissante. Et qu’elle souhaite donc poursuivre. Pour autant, clients comme direction sont unanimes : rien ne remplace le contact physique, et, surtout, le plaisir de pouvoir choisir un livre en le tenant entre ses mains.
Pas de file d’attente interminable à l’extérieur, mais les habitués sont bel et bien au rendez-vous et furètent entre les allées. Des clients d’ailleurs « assez respectueux des normes sanitaires » de l’avis de Ghislaine Caviglioli.
Comme Anne, venue faire ses achats de Noël : « J’attendais que ça réouvre pour pouvoir choisir les livres, voir les images, les couvertures, pouvoir tourner les pages ». Un contact physique très important pour la jeune femme qui a acheté une dizaine de livres pour enfants. « C’est ce qui marche le plus depuis ce matin ! » relève la directrice. Ses achats, Anne met un point d’honneur à les faire dans cette librairie du centre-ville. Un moyen pour elle de soutenir les petits commerçants, durement éprouvés par les deux confinements.
L’occasion aussi de retrouver un lieu d’échange et de partage
« Les gens viennent, prennent le temps de discuter » explique Ghislaine Caviglioli. Un aspect social très important pour Michel, retraité : « Je ne vais jamais en ville sans aller à la librairie » confie t-il. Ce lien, la directrice avait tenu à le conserver pendant le confinement, en mettant en place un système de drive. Un dispositif qui avait bien fonctionné : « On a eu une clientèle qui nous a suivi et soutenu pendant cette période » indique t-elle, reconnaissante. Et qu’elle souhaite donc poursuivre. Pour autant, clients comme direction sont unanimes : rien ne remplace le contact physique, et, surtout, le plaisir de pouvoir choisir un livre en le tenant entre ses mains.